Blogueurs@infuseon

Voici Eco-astuce N°4: choisir la provenance et la nature de son électricité. C’est l’opération blogueurs chez Romande Energie à laquelle j’ai contribué le 3 février qui m’a inspiré cet article. Intervenant sur des programmes de sensibilisation aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie depuis 10 ans, cette rencontre fut une excellente opportunité de faire un point personnel sur mes propres choix d’électricité. C’est cette réflexion que j’ai eu envie de partager. J’ai choisi Terre Romande.

CONTINUER A PASSER LES MESSAGES

Je tiens à saluer mes collègues blogueurs qui ont joué le jeu des questions/réponses à Philippe Durr, directeur de Romande Energie Commerce: Michelle Carrupt, Thierry Weber, Dave Bolomey et Pierre-Alain Pulfer. Via nos blogs respectifs, nous contribuons ainsi à transmettre les messages de Romande Energie, premier fournisseur d’électricité en Suisse romande en adoptant des angles et points de vue différents indépendamment de toute influence politique ou médiatique.
En effet ce n’est pas un luxe de continuer d’informer sur le marché de l’électricité dont le paysage a bien changé en 10 ans:

  • l’ère de l’électricité bon marché est terminée
  • les consciences environnementales poussent au développement des énergies renouvelables
  • les économies d’énergies sont présentes dans toutes les industries et entrent chez les particuliers
  • la Suisse a décidé de sortir du nucléaire qui représente actuellement 40% de son électricité. J’ai d’ailleurs relayé à l’époque cette décision historique du 25 mai 2011 par cet article.

UNE GRANDE BASSINE D’ÉLECTRONS

L’électron est porteur de la charge électrique à l’origine de notre bien-être depuis l’ampoule électrique à incandescence de Thomas Edison en 1879, également année de la première centrale hydroélectrique à Saint-Moritz.
Le marché de l’électricité serait comme une grande bassine dans laquelle se déverse tous les électrons au moment où ils sont produits et qui elle même les déverse là où ils sont demandés. Or le stockage de masse de l’électricité n’étant pas encore au point, les électrons ne peuvent pas rester très longtemps dans la bassine. Thomas Filipetto en charge du Centre de conduite du réseau de distribution de Romande Energie nous explique la nécessité de délester le réseau en cas de surplus d’énergie à un moment donné. Consommer l’électricité localement contribue donc à réduire les pertes. Digne d’un geek de l’Internet, cet ingénieur passionné lève le voile sur un système spécifique et très sécurisé équivalent à un Google Maps de l’électricité pour réguler le gigantesque réseau de distribution alimentant les 300’000 clients finaux répartis sur près de 300 communes dans les cantons de Vaud, du Valais, de Fribourg et de Genève!

Droits d’image @boloms

Or, tout client qui choisit la provenance et la nature de son électricité (par ex. énergies renouvelables) oblige son fournisseur d’électricité de garantir qu’une quantité d’énergie égale à celle qu’il consomme a bien été produite et injectée dans le réseau de distribution. Tout client qui veut faire un acte citoyen peut donc faire changer progressivement le mix énergétique des fournisseurs d’électricité.

J’AI CHOISI TERRE ROMANDE

Habitant depuis peu dans le canton de Vaud sur la zone de desserte de Romande Energie, je me suis questionnée sur le choix d’électricité qui me correspond. Depuis janvier 2014 l’électricité AOC est disponible par les contrats Energies libres. Je salue la transparence et la facilité de compréhension des 3 possibilités offertes par Romande Energie à ses clients.

J’ai simulé ma facture 2014 avec les 3 possibilités que m’offre Romande Energie avec le simulateur de facture public en ligne en tenant compte d’une moyenne de consommation de 3’500 kWh par an. Je n’ai malheureusement qu’un simple tarif et ne bénéficie pas d’un double compteur pour décaler mes grosses consommations sur le tarif d’heures creuses dans l’appartement que je loue. Voyez ci-dessous ce que ça donne! Pas de quoi se plaindre!

 

J’ai un contrat Terre Suisse depuis début janvier 2014 comme tous les clients de Romande Energie. Il me parait évident que ce produit de provenance 100% suisse reflète le mix électrique suisse actuel incluant près de 60% d’hydroélectricité. Ce produit est cohérent avec la stratégie énergétique suisse 2050 et ce mix évoluera au fur et à mesure du remplacement de l’énergie nucléaire par des énergies de substitution telles que les renouvelables.

 

J’ai déjà fait le changement de contrat via mon Espace client en ligne en optant pour Terre Romande car en plus de la provenance 100% suisse romande, cette électricité est 100% renouvelable. C’est une façon à mon petit niveau individuel de soutenir les énergies renouvelables de proximité.

Dans les 2 cas, je bénéficie du suivi automatisé de ma consommation d’électricité annuelle dans mon Espace client en ligne et je peux y ajouter des relevés manuels réguliers. Et en plus la plateforme DÉCLICS offre à tous (clients ou pas) de multiples conseils et outils pour maîtriser sa consommation et donc sa facture. 

Voici ce que donne la simulation de ma facture:
CHF 7.56 de moins sur une année entre Tarif Standard et Terre Suisse! Même pas de quoi s’acheter une galette des Rois en début d’année!

CHF 56.70 de plus par an pour bénéficier de Terre Romande par rapport à Terre Suisse, soit l’équivalent d’un repas à trois dans une pizzeria. Je ferai la pizza moi- même un soir au lieu de sortir au restaurant. Pas de souci!

D’avoir choisi Terre Romande signifie pour moi de payer un peu plus l’électricité maintenant et compenser ce surcoût par des réductions de consommations (en tous cas les tenter) pour contribuer au développement d’énergies plus propres et plus proches.

Bien entendu, il est toujours possible de choisir le Tarif Standard le moins élevé contenant une électricité appelée grise car d’origine non déterminée. Dans ce cas, aucune aide n’est offerte pour réduire ses consommations.

A vous, à nous de choisir! Nos choix de maintenant détermine notre avenir.

Pour aller plus loin, découvrez ces articles:

Blog de Michelle Carrupt: Savez-vous d’où vient votre électricité?

Blog de Dave Bolomey: L’électricité AOC est disponible en Suisse.

Blog de Thierry Weber: Romande Energie et sa communication en ligne.

Blog de Pierre-Alain Pulfer: Le passage d’un tarif à un produit.

Wikipedia: Histoire de l’électricité.

Blog d’in-fuseon: 100% d’énergies renouvelables en 2050, rêve ou réalité?

twitterLongue vie à Twitter: mais pourquoi? Les réseaux sociaux sont devenus de grosses machines à génération de chiffres, données et convoitises. Twitter ne va pas bien: les financiers et les analystes le disent. Entré en bourse fin 2013 après 7 ans d’activité, Twitter a vu récemment son action s’effondrer de 17%. Et pourtant Twitter est un bel exemple de média/réseau de microblogging très utile pour la veille d’informations et très spontané dans les échanges d’avis.

Voici le point de vue d’une utilisatrice quotidienne de Twitter indépendamment de toute considération de stratégie financière mondiale!

Capture d’écran 2014-02-10 à 00.40.00

Je fais partie des 241 comptes actifs sur Twitter: @edithpage et des 50% d’utilisateurs qui tweetent régulièrement. J’ai aussi ouvert un compte Vine: Vine.co/Edith.Page adossé à Twitter, application mobile intégrant un outil de captation vidéos de 6 secondes lancée en janvier 2013 et qui a su convaincre 45 millions d’utilisateurs. Cette nouveauté a d’ailleurs généré de nombreuses réactions concurrentes sur le web, celle de Facebook notamment qui a ajouté la vidéo à Instagram en juin 2013.

https://twitter.com/pageincom/status/429849925199753216

MON USAGE DE TWITTER EN 7 POINTS CLÉS

  • veille d’informations via 22 listes (publiques et privées) que j’ai créées sur Twitter et mots dièses (hashtags) particuliers
  • publications de mes articles de blogs!
  • publications et ReTweet d’articles tiers et entre autres:
  • participation, échanges d’avis et mise en favoris de tweets lors d’événements et conférences: par exemple #scma, #lift14, #enld
  • suivi de conférences en ligne via LT (live tweet)
  • besoin de contacter très vite une personne de mon réseau publiquement ou par DM (direct message) si confidentiel et si l’on se suit mutuellement
  • user sans en abuser du #FF (Follow Friday) pour saluer certaines personnes croisées off ou on-line dans la semaine!

Le tout avec une facilité d’usage pour publier et recevoir des notifications sur smart phone et tablette. Le développement précurseur de Twitter sur mobiles représente encore un bel atout.
Certes suivre plusieurs flux Twitter n’est pas toujours aisé. Le dashboard que propose Hootsuite est venu à la rescousse des Community managers dont la fonction est entre autres d’assurer une veille des actualités et de positionner la marque qu’ils représentent.

INTÉRÊT DU LT PAR #

Ne pouvant assister à la remise des prix aux meilleurs start-ups suisses lors de ALPICT Venture night à Lift14, j’ai pu suivre les lauréats et l’ambiance de la soirée grâce aux twittos qui ont eu la convivialité de partager cette information sur #lift14 et ceci avant même que tout article de presse n’ait eu le temps de paraître!

Demain lundi 10 février à partir de 17h30, je serai moi-même en train de LT lors de la conférence SCMA sur le sujet passionnant du Marketing de genre sur le web qui accueille Stéphanie Duhamel de aufeminin.com, Eileen Schuch de Coolbrandz et la toute nouvelle initiative de Taissa Charlier Women in digital Switzerland.

Voici pourquoi je croise les doigts pour que Twitter soit autant voire plus considéré pour ces dimensions sociales que financières.

Sources:

Social media slant: Social media in numbers (January 2014).

Mediasociaux.fr: Twitter, des résultats inquiétants?

Net-Academy: formation en Community management.

Le passage d’une année à l’autre génère l’envie d’analyser le passé proche et de projeter l’avenir. Parmi tous les contenus qui ont émergé sur le web ces derniers temps, voici une vidéo récente qui résume bien les chiffres clés de l’évolution du tsunami des réseaux sociaux et les grandes tendances digitales, sociales, communautaires (économie collaborative) et technologiques. Voici aussi les tendances de la Communication digito-sociale: témoignage d’un quotidien.

Voici comment cinq de ces tendances me touchent déjà…ou bientôt dans mon quotidien!

1. LES RÉSEAUX SOCIAUX

J’y passe environ 4 heures par jour pour surveiller des marques (monitoring), faire de la veille d’informations (curation), publier des contenus, animer des conversations et réseauter en ligne. Pas étonnant, ils sont au coeur de mon métier de spécialiste en Communication digitale et sociale et de formatrice. Je consacre le reste de mon temps à concevoir des actions de communication, à créer des contenus pour le web (sites, blogs, réseaux sociaux), à formaliser des stratégies de contenus et à transmettre mes expériences via des formations. Les journées sont longues et passionnantes!

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Si je pondère mon temps par réseaux sociaux principaux qui occupent le quotidien actuel de ma vie professionnelle, je dirai par ordre d’importance (quantitative):

  1. Facebook
  2. LinkedIn
  3. Google+
  4. Twitter
  5. Instagram
  6. Pinterest

L’usage des réseaux sociaux continue globalement à progresser même si l’on constate un déplacement de certaines populations d’un réseau à l’autre. En 2013, les jeunes (13 à 19 ans) ont réduit leur usage de Facebook (sans le déserter), se sont accaparés Instagram, Snapchat et ont poursuivi l’usage intensif de WhatsApp. Le micro-chat texto/photo/vidéo est en pleine explosion…le tout bien entendu sur mobile. En 2013, la messagerie instantanée via les réseaux sociaux a surpassé les SMS.
Le futur? Probablement une migration d’une part de mon temps de Facebook  vers LinkedIn (c’est déjà le cas) et vers Google+. Les prédictions annoncent un fort développement de ce réseau surtout dans sa dimension communautaire. Lors de son lancement mi-2011, j’ai lancé ma modeste prédiction via cet article: Google+ le nouveau miracle communautaire…et depuis Google+ a ouvert les communautés. Histoire à suivre…

2. MULTI-ÉCRANS

Nous avons 7 écrans actifs (desktops, mobiles et tablettes) à domicile.

3. OBJETS CONNECTÉS

Capture d’écran 2014-02-03 à 00.18.20J’ai « craqué » pour la Pebble smartwatch qui a émergé via investissement collaboratif sur le site de crowdfunding Kickstarter. Elle est en commande! Elle sera connectée à mon smartphone et élégante au poignet, elle me préviendra de l’arrivée de notifications provenant des réseaux sociaux. Plus besoin d’avoir en main mon téléphone ou de le sortir de mon sac à chaque bip de notifications lorsque je serai en déplacement en train, bus ou à pied.

4. QUANTIFIED SELF

J’ai un projet en cours en lien avec ce nouveau mode de mesure. Mais il procède plutôt à une mesure que l’on pourrait appeler du « Quantified self-environment » en lien avec les niveaux d’ondes électromagnétiques qui nous entourent. Voir le nom de code Magneto.

5. EMAILING

Même si en 2013, le flux d’emails a été surpassé en volume de données transférées sur le web par YouTube, l’email reste le support de communication digital préféré des entreprises. Et aussi des réseaux sociaux qui captent nos emails et nous envoient newsletters, notifications nouvelles provenant de groupes ou blogs que nous suivons (on peut choisir la fréquence d’envoi sur certains réseaux).
Pour ma part, ceci représente une bonne centaine de mails par jour.

Et vous, vous êtes-vous posé la question? Venez en débattre ici ou sur les réseaux sociaux.  Pour m’y retrouver: About.me/edithpage.

Sources d’infos:

TNW: Despite claims of decline in the West, Facebook is stronger than ever in the rest of the world.

France 24: Convergence entre les univers du mobile et les produits technologiques d’intérieur.

Pebble Smartwatch.

Net-Academy.ch