e-réputation

 

Voici le phénomène de l’e-réputation en 5 points.

Quelle marque de produits obtient le plus de « J’aime » sur Internet?

Savez-vous ce que l’on dit de votre produit? Accordez-vous de l’importance à la perception que vous donnez sur le web? Autant de questions qui touchent au phénomène incontournable de l’e-réputation pour les individus et les entreprises, thème de la conférence du 5 juin 2014 organisée par l’Association suisse des Community Managers (SCMA) en partenariat avec la FER (Fédération des Entreprises Romandes Genève).

Article modifié le 24.11.20

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Voici les 5 points que je vous propose pour appréhender ce phénomène.

1. L’e-réputation

Elle est issue de la perception que créent les contenus d’informations et les conversations sur le web (blogs, forums, réseaux sociaux) autour d’une marque, d’un produit ou d’une personne.

La notion d’e-réputation apparaît dans les années 1990 avec la formulation proposée par Howard Rheingold, « gourou des interactions sociales en ligne ».

2. On est tous concerné(e)s

Le propre même du web est de laisser libre cours à toutes les conversations et les opinions qui font et défont les réputations des individus et des entreprises.

En Suisse, seulement 1 entreprise sur 4 surveille ce qui se dit sur elle sur le web. Voir les 10 bonnes pratiques pour optimiser votre communication sur les médias sociaux.

3. L’e-réputation se construit

L’ensemble des informations/contenus et des conversations et avis qui s’échangent aux carrefours des sites de presse, réseaux sociaux, blogs et forums contribuent à construire l’e-réputation de votre marque /produit.

Construire une présence active et engageante consiste à investir durablement sur la création et la publication de contenus qui vous donneront l’occasion d’entrer en interactions avec votre public.

« Si vous voulez être dans la vraie vie de vos consommateurs, de vos fans, vous vous devez de leur proposer du contenu, d’échanger, de partager avec eux, de créer du lien« , explique Stanislas de Parcevaux, directeur marketing d’Orangina Schweppes France dans une enquête de France Info.

4. Elle se surveille et se défend

Un outil de monitoring permet de surveiller toutes les teneurs des commentaires: positives, neutres ou négatives voire parfois diffamatoires .

Une réputation peut être rapidement endommagée. Il s’agit d’être organisé et de savoir gérer les « bad buzz »: savoir d’où ils viennent, via quels médias ils se propagent et à quelle vitesse.

En mars 2010, Nestlé a fait les frais d’un manque de préparation lors de l’attaque de GreenPeace contre l’huile de palme des barres chocolatées KitKat. Depuis le DAT (Digital Acceleration Team) de Nestlé à Vevey est équipé pour écouter 150 millions de sources de conversations sur Facebook, Twitter, Linkedln, YouTube, captées dans dix-sept langues! Enquête de France Info.

5. Elle se mesure

Il serait plus précis de dire que l’e-réputation s’évalue. Il n’y a pas de critère de mesure universelle certifié. Toutefois certains outils de monitoring proposent leurs propres notations d’e-réputation et comparent les marques entre elles sur la base de ce qui est capté publiquement sur le web.

Modifié le 24.11.20: l’index Klout n’existe plus. Chaque plateforme a créé son propre index.

Exemple de la plateforme Agilience qui propose un index d’autorité.

L’index Klout est devenu un critère d’évaluation de l’influence des individus et des marques. Il tient compte de l’activité et de l’influence (interactions, engagement) sur plusieurs réseaux sociaux. Cet indice varie constamment en fonction de votre activité.

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 Quelle est la ressource clé qui va vous permettre de maîtriser et d’exploiter au mieux l’opportunité de l’e-réputation?

  • 20140128-Net_academy-Capsule-Marketing_de_soiVous-même en tant qu’individu! Vous devenez le Community manager de votre propre identité numérique.
  • Votre Community manager en entreprise! L’animateur de communauté en ligne est la personne clé qui va mettre en oeuvre votre stratégie de contenus et va surveiller les conversations qui vous concernent sur le web.

Sources utiles:

Wikipedia: l’e-réputation.

 WIKI de Social media monitoring: une centaine de plateformes répertoriées.

Blog d’in-fuseon: Communication digito-sociale, témoignage d’un quotidien.

IMG_4023Voici mon Eco-astuce N°7: adoptez train et App. mobile. Je me déplace de plus en plus en train. Mon abonnement demi-tarif suisse CFF  est bien adapté à mes besoins de déplacements surtout en semaine. En l’espace de 3 ans d’une utilisation fréquente des bus/trams et trains, j’ai diminué de 30% les kilomètres parcourus et les émissions de CO2 de mon véhicule (5CV ; 115 g CO2/km). Or les trains de plus en plus bondés et les queues aux distributeurs de billets prouvent leur popularité croissante. Pour me simplifier la vie, j’achète mes billets via l’application mobile CFF.

L’IMPACT DE NOS DÉPLACEMENTS EN VOITURE

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire une fois de plus la sonnette d’alarme et dresse un bilan alarmant sur les changements climatiques et l’impact des gaz à effet de serre: +5°C en moyenne d’ici à 2100!

« En 2012, les catastrophes naturelles ont forcé 32,4 millions de personnes à abandonner leurs maisons. 98% de ces déplacements ont été causés par des événements climatiques et météorologiques comme les inondations, les tempêtes et les incendies », article SwissInfo du 31 mars 2014.

L’objectif n’est pas de pointer du doigt les déplacements particuliers en voiture mais plutôt de sensibiliser à l’impact positif qu’un mouvement collectif pour réduire les déplacements pourrait créer pour tenter de limiter les dégâts.

Voici quelques chiffres pour remettre l’église au milieu du village.
En Suisse, nous autres ménages consommons 30% de l’énergie  (électricité, carburants, gaz, combustibles pétroliers). Et nos déplacements particuliers en voitures, motos et scooters absorbent 35% de nos besoins en énergie de carburants forts émetteurs de gaz à effets de serre. Même si la mobilité douce est vivement encouragée et se développe, nous sommes encore loin de nous déplacer exclusivement à pied ou à vélo au quotidien. Les transports publics sont donc une excellente alternative pour réduire les impacts sur l’environnement et de libérer du stress du trafic routier.

 CE QUI M’A INCITÉ A ADOPTER L’APP.MOBILE CFF

photoL’expérience utilisateur des distributeurs de billets n’est pas toujours concluante surtout lorsque le temps est serré pour attraper un train et sa correspondance en bus ou tram.

Il m’est arrivé maintes fois les petites aventures suivantes:

  • plus de 1 minute 20s. pour obtenir mon billet,
  • ne trouver qu’un distributeur sur 3 qui fonctionnait,
  • trouver plus de 3 personnes en attente derrière chaque distributeur,
  • arriver à l’étape du paiement du billet et découvrir que le distributeur n’accepte pas de carte de paiement ce jour là,
  • et même de voir partir le train pendant que je « galère » pour obtenir le billet.

Et ceci je l’ai vécu pour le train mais aussi pour prendre des billets de bus ou de tram. Je me suis donc convertie à l’ère digito-mobile pour me faciliter la vie pour acheter mes billets de transports publics. Je contribue ainsi au mouvement que CFF et consorts encouragent: réduire ces distributeurs automatiques qui doivent leur coûter une petite fortune à maintenir et à réparer et qui ne satisfont pas les clients.

L’APPLICATION MOBILE CFF

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Inscrivez-vous d’abord au Ticket-shop. Vous ouvrez un compte sécurisé et y inscrivez  la ou les cartes de paiement que vous décidez d’utiliser pour régler vos billets. Vous pourrez bien entendu aussi acheter vos billets en ligne à partir de votre ordinateur et les imprimer.

Télécharger l’app.mobile CFF sur votre smart phone vous évite d’imprimer le billet et vous permet de l’acheter en quelques secondes avant de prendre le train. Vous vérifiez les horaires directement dans l’application avant de confirmer l’achat. Le billet s’affiche via son QRCode. Ce que je trouve particulièrement efficace: le dernier billet s’affiche automatiquement. Pratique lorsque le contrôleur vous le demande!

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Il reste 2 améliorations à apporter à mon sens:

  • Que faire lorsqu’en fin de journée son smart phone n’a plus de « carburant » et ne peut pas afficher le billet? Ajouter plus de prises dans les trains pour recharger les smart phones serait astucieux!
  • Lorsqu’une facture de frais doit être imprimée pour la comptabilité, elle prend une page A4 par billet à partir du lien envoyé par email.

Et vous, quelle est votre expérience utilisateur des transports publics?

Sources:

DÉCLICS: Quelles sont les sources principales de consommation d’un ménage suisse?

Explorateurs de l’Énergie: Comment utilise-t-on l’énergie?

SwissInfo, 31 mars 2014: Les migrations climatiques concernent aussi les pays riches.