La Responsabilité sociale des entreprises (RSE) n’est plus une vue de l’esprit mais une solide réalité pour nombre de PME. Aucun cadre normatif de type ISO 26000, Global reporting initiative ni UN Global Compact n’encadre la plupart des initiatives et pourtant cet état de fait n’empêche nullement certaines entreprises d’agir concrètement dans l’anonymat médiatique.

Prenons l’exemple du Service cantonal des automobiles et de la navigation de Neuchâtel (SCAN) qui vit son autonomisation depuis 2009 et qui vient de faire un joli pas dans le sens de l’éco-responsabilité. Dans le Val-de-Ruz sur les hauteurs du canton, son nouveau bâtiment certifié Minergie a été conçu dès le début pour allier environnement, social et économie sur 3’000 m2 pour un volume de 15’600 m2 SIA.

UN BÂTIMENT EXEMPLAIRE


Les trois dimensions du développement durable ont été intégrées à la construction et à son usage. Sans oublier un esthétisme sobre et très contemporain sans luxe ni fioritures superflues. Ce ne sont pas moins de 30 éléments qui en font un bâtiment remarquable.

« L’avenir est la seule chose qui m’intéresse car je compte bien y passer les prochaines années », Woody Allen.

Voici quelques points particulièrement intéressants:

L’environnement:

  • Le puits canadien enterré à l’extérieur au bâtiment : Système de géothermie de faible profondeur (3 mètres) qui récupère la chaleur de la terre l’hiver et sa fraîcheur l’été.
  • L’échangeur thermique(air/air): Il récupère l’air provenant du puits canadien ainsi que la chaleur de l’air vicié qui revient par les gaines des plafonds. Il filtre et purifie l’air avant de le pulser à une température moyenne de 18°C. 90% de la chaleur de l’air vicié est récupéré. On note un différentiel de 8°C entre l’air entrant et l’air sortant de l’échangeur thermique.
  • Chaudière à copeaux de bois : Elle assure le chauffage au sol en complément du système d’échangeur thermique. Le bois est de 2ème catégorie (rebuts et chûtes) et provient des forêts environnantes.
  • 8 m2 de panneaux solaires thermiques en toiture chauffent l’eau sanitaire.

  • L’eau sanitaire est chauffée par la chaudière à copeaux de bois en appui du solaire thermique.
  • 88 m2 de panneaux solaires photovoltaïques produisent l’équivalent de la consommation annuelle d’un ménage suisse en 3 mois.
  • Une citerne enterrée de 40’000 litres récupère l’eau de pluie pour alimenter les toilettes, l’arrosage du jardin et servir de réserve incendie.
  • Un éclairage intelligent: Des détecteurs de mouvements dans tout le bâtiment et senseurs visuels aux postes de travail ajustent le flux lumineux de l’éclairage (lumens) en fonction de la luminosité existante.
  • La mobilité douce: Acquisition d’une 1ère voiture hybride à l’usage du personnel du SCAN et création de 3 places de parc pour recharger des véhicules électriques.

 Le social:

  • Plusieurs espaces sont aménagés pour orienter les clients en fonction de leurs besoins: par exemple, pour se préparer sereinement et rencontrer l’expert avant l’examen pratique. Wifi gratuit et point d’eau de boisson en libre service offrant de l’eau potable du réseau plate, gazéifiée et réfrigérée.
  • Bureaux administratifs paysagers et postes de travail ergonomiques dernier cri, faits pour durer. Une polémique a été relevée par un média local sur le prix des chaises suédoises à chf 1’000. En matière de durabilité et santé des collaborateurs, est-ce vraiment un propos pertinent? Posez-vous la question de l’âge de la chaise que vous utilisez quotidiennement pour travailler, vous serez surpris!
  • Une acoustique exceptionnelle et apaisante grâce à des panneaux Ecophon aux plafonds, facilitant l’accès à toutes les gaines techniques (chauffage, électricité, ventilation, informatique).
  • Terrasse et cafétéria pour le bien-être des collaborateurs.

 L’économique:

  • Centralisation des 20’000 jeux de plaques véhicules dans une armoire de stockage dynamique d’une hauteur équivalente aux 2 étages du bâtiment. Vraiment étonnant de voir l’engin se mettre en route!

    Avant!

    Maintenant

  • Salles d’examens théoriques équipées d’iPad. Examens  en libre service sans besoin de prendre rendez-vous.
  • La plupart des prestations accessibles en ligne et de façon sécurisée par le Guichet Unique de l’état de Neuchâtel.
  • Gestion documentaire en réseau pour faciliter la gestion multisites.
  • 1ère halle innovante de contrôles techniques en Suisse grâce à une gestion multi-flux avec des lifts en épis: 20 minutes pour contrôler un véhicule.
  • Piste poids lourds avec une fosse de 22 mètres de long et 1.60 mètre de profondeur. Impressionnant de « passer » sous le véhicule pendant les tests!

    De loin!

    Dessous!

  • Économies de chauffage grâce au système de boîtiers aérochauffeurs  et aux portes intérieures coupe-vent en PVC dans les halles.
  • Bâtiment prêt pour la gestion intelligente de l’énergie basée sur le «Smart grid»: système de monitoring de l’électricité et des pointes de puissance. Certaines prises sont identifiées, suivies et pilotables  sous la direction du SCAN.
  • Et 66 personnes pour traiter le volume de toutes les activités!

Sources d’informations complémentaires:

Site du SCAN.
Pour en savoir plus.
Le guide de visite.

Dans le cadre de l’engagement renforcé de la Suisse en Afrique du Nord depuis mars 2011 et du programme « Production Plus Propre » (PPP), l’entreprise genevoise SOFIES, experte en écologie industrielle, accompagne 75 entreprises tunisiennes sur des projets concrets pour mieux produire et moins consommer. 

Merci à Laurent Cuénoud, CEO de SOFIES, qui s’est prêté au jeu de nos questions pour donner toute l’envergure et l’ambition d’une intervention exemplaire et durable qui s’inscrit dans une coopération internationale. Découvrez !

Photo extraite de L’hebdo: La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

Comment SOFIES s’est-elle retrouvée à intervenir en Tunisie ?

Notre intervention a commencé en octobre 2010 avant le printemps arabe de 2011. Nous avons décidé de nous mettre en lice d’un appel d’offres international et notre connaissance des écosystèmes industriels a fait la différence. Nos partenaires institutionnels sont le SECO (Secrétariat d’État à l’économie) qui finance le programme et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Nous travaillons sur place en collaboration avec le centre international des technologies de l’environnement de Tunis.

Quelle démarche avez-vous mise en œuvre auprès des 75 entreprises locales ?

Les entreprises locales concernées interviennent principalement dans les domaines de l’agroalimentaire,  du tourisme (hôtellerie), du textile, de la microélectronique, des traitements de surface.

Nous avons modélisé un projet de base qui s’adresse à chaque entreprise individuelle et avons travaillé intensément avec 20 entreprises pour commencer. Notre objectif est d’aider ces entreprises à consommer moins de matières premières, moins d’énergie, moins d’eau et à produire moins de déchets. La Tunisie est en passe de devenir un centre clé d’expérimentation à grande échelle des technologies environnementales.

Nous avons développé une démarche en 3 points prioritaires :

  • L’énergie : actuellement, la Tunisie brûle du gaz, ressource naturellement facile à exploiter et accessible, mais polluante. Or le potentiel des énergies renouvelables et notamment du solaire est sous-exploité.  Nous encourageons les entreprises à consommer de telles énergies dès que possible. Nous amorçons d’ailleurs le début des interactions avec la fondation Desertec.
  • L’eau : la Tunisie a 3 défis autour de l’eau et de son empreinte hydrique (sa dépendance à l’égard de l’eau) : réduire ses consommations tout en favorisant le développement économique, trouver de nouvelles sources et assainir l’eau en réduisant les rejets polluants. Nous avons développé des solutions Entreprises (ex de Fuba, producteur de circuits imprimés, qui exporte ses effluents polluants en Europe pour être traités) et des solutions Collectivités (ex identification de bailleurs de fonds pour financer des infrastructures lourdes).
  • L’écobilan : nous avons choisi de réaliser 8 cas pilotes (produits/services) pour les passer à travers des Analyses de Cycle de Vie (ACV) et déterminer leur impact environnemental complet incluant transport, production, etc. L’ambition est de construire une banque de données utilisable pour l’Afrique du Nord.

Pourquoi accompagner ces entreprises en particulier ?

L’Europe étant le premier marché d’exportation de la Tunisie et les politiques d’achats se renforçant, les produits tunisiens ont tout intérêt à devenir plus éco-responsables pour poursuivre leur développement sur ce marché.

Comment va être utilisé le budget de CHF 3 millions sur 4 ans ?

Ce budget couvre le conseil, le développement de la démarche et l’énorme travail de suivi sur place et à distance des 75 entreprises et des experts tunisiens formés à la démarche.
Pour l’ONUDI, c’est une première d’inclure à la fois un programme PPP, les écobilans et l’écologie industrielle, c’est-à-dire les synergies et l’optimisation des flux de matières entre entreprises à plus large échelle.

Quelle est la plus grande difficulté rencontrée depuis octobre 2010 ?

Nous sommes sur un défi de changement de culture des populations dans leur rapport au travail et de leur hiérarchie. Dans de tels projets d’éco-responsabilité, il est indispensable d’obtenir l’engagement et le questionnement de toute l’entreprise et pas seulement de la direction. Nous avons dû renforcer notre implication dans les projets et leur suivi.

Quel est le mode de travail qui va fonctionner durablement ?

Nous nous sommes fixés 3 ans pour rendre autonomes les experts tunisiens. Il s’agit de former les gens pour savoir reproduire la démarche, capitaliser l’expérience. Une personne est basée sur place pour assurer coordination, transfert de savoir-faire, suivi, gestion des parties prenantes et communication. Un vrai défi !

Quel sera le rôle du futur droit à un environnement sain dans la prochaine constitution ?

Je pense personnellement que l’aspect législatif est essentiel pour renforcer les apprentissages et déclencher des façons de faire durables. Par exemple dans le cas de l’exploitation du gaz ou bien de la gestion des déchets pour laquelle la loi actuelle d’enfouissement des déchets est complètement contre-productive.

En quoi le développement durable est-il « salvateur » de la relance économique ?

C’est une dimension indispensable pour :

  • Stimuler la création de nouveaux métiers
  • Lutter contre les zones déjà sinistrées par la pollution et la disparition des plages
  • Assurer la continuité des exportations des produits locaux (cf commerce des olives) vers l’Europe.

Voir comme exemple les résultats du parc d’activités économiques de Bizerte dans le nord de la Tunisie. Ou encore « Tunisie: un développement économique dans un environnement sain ».

Sources complémentaires :

La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

SECO :  Un an après : le point sur l’engagement de la Suisse en Afrique du Nord 

Nespresso France indique dans son étude d’impact environnemental d’une tasse moyenne de café Nespresso: « Pour que les calculs soient comparables, il faut s’assurer qu’ils soient mesurés sur la même base de calcul. Tel est l’objectif de l’affichage environnemental qui, à termes, permettra de comparer les produits entre eux.

« Suite à la publication de cet article le 28 mai 2012, j’ai été interpellée par le Corporate PR de Nestlé Nespresso sur certaines hypothèses. Nous avons pris le temps d’échanges constructifs sur l’interprétation des chiffres. Je décide donc de re-publier l’article avec des amendements et des compléments d’informations en vert. Certains sont favorables à Nespresso, d’autres moins et surtout le raisonnement s’arrête au point de non comparaison possible des Analyses de cycle de vie (ACV) de la tasse Nespresso en France basée sur les critères du Grenelle de l’environnement avec l’ACV global de la tasse Nespresso basée sur d’autres critères.

 

EN APARTÉ de cet article: voici un article complémentaire publié le 27.1.2014 sur le recyclage en Suisse: Eco-astuce N°3: recyclage des capsules de café!

 

Saviez-vous qu’une tasse de café Nespresso est l’équivalent en émissions de CO2 d’une voiture qui roule sur 156 mètres? Atteignez-vous l’équivalent du km par jour (soit 6,5 tasses)?
Mon goût de l’analyse doublé de mon envie de contribuer aux prises de conscience écologiques ont été attisés par la toute récente révélation de l’impact environnemental d’une tasse de café Nescafé et par les 3 conférences d’experts de la multinationale Nestlé et de sa marque Nespresso auxquelles j’ai assisté en juin, août 2011 et mai 2012.

En comparant les Analyses de Cycles de Vie des tasses de café Nescafé et de Nespresso, je tente quelques hypothèses et questionnements autour de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de la marque Nespresso…sans polémique équivalente à celles qui sévissent depuis 2010 autour de la guerre des capsules/dosettes mais…juste pour la remise en question, source d’évolution!

LE MARCHÉ DU CAFÉ?

  • 2ème puissance mondiale après le pétrole
  • 400 milliards de tasses de café bues dans le monde chaque année, soit près de 1684 par seconde !
  • croissance annuelle de 0.4 à 1.3% en fonction des régions
  • part du marché du café portionné en dosettes/capsules en 2010: 9% en volume
  • la part de marché du café portionné augmente de façon fulgurante et avec elle la préoccupation environnementale (empreinte écologique de la capsule, recyclage, déchets). Voir l’article « La dosette de café, l’environnement boit la tasse. »

NESPRESSO, UN  GEANT DU MARKETING CONTEMPORAIN

Inutile de présenter en détails le succès planétaire de la « Love marque » Nespresso qui a révolutionné le marché traditionnel du café grâce au génie du marketing moderne de Nestlé qui a su ouvrir la voie populaire à un produit de base en le rendant « people » (Thanks to Georges C.!), « select » par l’adhésion au Club et « connecté » (la moitié des ventes se fait par Internet)!

La préoccupation environnementale était-elle initialement dans la conscience de l’inventeur de la capsule et des responsables du lancement commercial?

Depuis, Nespresso, c’est 3,2 milliards de francs suisses en 2010, en croissance de plus de 20% par année! 11 millions de clubs members (en août 2011), 1.1 millions d’amis sur Facebook (près de 1.7 millions au moment où j’écris cet article)…et un besoin croissant de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement de café!

LE « KIT » RSE DE NESPRESSO

Nespresso a créé un ensemble d’actions relevant de la Responsabilité sociale et environnementale pour compenser l’ineptie environnementale engendrée par ce sur-emballage individuel coûteux et polluant:
  • dès 2003, par le programme Nespresso AAA Sustainable Quality dont le but est de garantir un approvisionnement de qualité pour les grands crus et un revenu aux cultivateurs, en partenariat avec la Rainforest Alliance, organisme certificateur. A noter que ceci n’est ni un label ni une certification de commerce équitable
  • en 2009, par le renforcement de l’aspect environnemental en lançant le programme Ecolaboration qui s’attelle à réduire l’empreinte écologique de la capsule et la collecte des capsules pour accélérer le recyclage

L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE D’UNE TASSE DE CAFÉ 

J’ai comparé les résultats publics d’Analyse de Cycle de Vie (ACV) d’une tasse à café Nescafé et d’une tasse Nespresso, les 2 études étant réalisées dans le cadre du Grenelle de l’environnement du gouvernement français par l’entreprise suisse Quantis.

Les 3 indicateurs utilisés et comparables pour une tasse de café sont: les émissions de gaz à effets de serre (CO2) en grammes, l’eau en dl, la surface cultivée en cm2.

Voici les éléments qui m’ont surprise:
  • un Nespresso, c’est 46 g de CO2 contre 28g pour un Nescafé, soit l’équivalent de 156 mètres d’un trajet en voiture au lieu de 95 mètres 
  • un Nespresso, c’est 400 cm2 de la surface au sol utilisée contre 300 cm2 pour un Nescafé. Savez-vous que 300 cm2, c’est l’équivalent d’1/2 feuille A4?

La différence de CO2 entre une tasse de Nespresso et de Nescafé est donc de 18 g.
Cette différence regroupe 4 facteurs augmentant l’empreinte CO2 de la tasse de Nespresso:

  • la quantité de café: une capsule Nespresso contient 5g de café alors qu’une portion recommandée pour une tasse de Nescafé est de 2 g
  • la production de la capsule
  • la distribution
  • et l’utilisation de la machine à café Nespresso

Ce schéma, extrait de l’étude ACV global de la tasse à café Nespresso montre que les 3 postes qui alourdissent l’empreinte écologique de la tasse à café Nespresso sont: l’utilisation de la machine, le café lui même et la production de la capsule. Le raisonnement s’arrête là car l’étude ne mentionne que des pourcentages sans préciser sur quelle valeur en grammes de CO2 de l’empreinte ils s’appliquent!

Le recyclage de la capsule permet de réduire le CO2 d’une tasse de Nespresso d’oú l’importance capitale de ce geste et de la proximité des points de collecte. Je trouve cependant 2 pourcentages différents de réduction de l’empreinte due au recyclage, ce qui prouve que les critères des 2 études sont différents:

  • 20% sont mentionnés dans l’étude ACV du Grenelle de l’environnement
  • 2% sont mentionnés dans l’étude ACV global
Imaginez maintenant le volume des capsules qui représente 9% des 400 milliards de tasses de café mondiales! Cela fait déjà 36 milliards de capsules à recycler! Or ce ne sont pas les points de collecte qui vont résoudre l’ampleur du phénomène. A-t-on même compter le transport jusqu’aux points de collecte ou le coût pour extraire industriellement les capsules des bennes à ordures?

WHAT IS SIMPLE IS WRONG. WHAT IS COMPLEX IS USELESS

Nous autres humains avons le « chic » pour générer une difficulté et arriver ensuite au galop avec une  solution. L’histoire de la capsule qui s’est transformée en guérilla commerciale le prouve encore. Le sauveur désormais, est-ce le café Fair Trade dans une capsule biodégradable? Voir le concurrent Espresso Ethical Coffee.
En final:
La responsabilité sociale et environnementale d’une entreprise et qui plus est d’une multinationale commence avant le lancement d’un produit et se poursuit éternellement. Et maintenant…What else? sur le plan de la croissance de Nespresso? Quelles attitude et décisions responsables seront prises pour faire face à la demande galopante? Un Club encore plus select? Une voie populaire augmentée et avec elle la culture toujours plus intensive des terres? Pas simple!

« Ayons la sagesse de constater que les excès ont été parfaits pour mener l’humanité au point de transition où elle se trouve aujourd’hui », Bruno Poirier, auteur du livre « La Révolution créatrice ».

Sources d’informations:

  • Nespresso life cycle assessment factsheet.pdf: à trouver dans la liste suivante de documents sur le site nestle-nespresso.com.
  • Global Ethics forum 30.6.2011: worshop « Role of the private sector in implementing corporate and individual behaviour »- présence du responsable Public affairs Nestlé SA.
  • Léman conference 30.8.2011: Nespresso Ebusiness Digital Marketing Strategy- présence de responsable Ebusiness &Digital Marketing de Nespresso
  • Union Internationale pour la conservation de la nature (IUCN): conférence en présence du responsable du Développement durable de Nespresso
  • Planetoscope: café
  • Migros livre une guerre secrète contre Nespresso
  • Eric Favre, inventeur de la capsule

Image extraite de la brochure sur ge.ch

Parmi les 28 dossiers inscrits au concours 2012, les 8 lauréats de la Bourse, du Prix et de la Distinction cantonales du développement durable de Genève ont été dévoilés lors de la cérémonie officielle le 15 juin: des projets concrets et locaux dans les domaines de l’énergie, de la construction, de la nature, de l’éducation, du recyclage et de la mobilité douce.

En parallèle, fort de symbolisme, le sommet mondial Rio+20 des Nations Unies sur le développement durable est sur le point d’ouvrir du 20 au 22 juin, et ce, 20 ans après la première rencontre de Rio. Il sera l’occasion d’apprécier le chemin parcouru mais aussi les lacunes mondiales à combler puisque notre empreinte écologique et les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi élevés.

UNE SÉLECTION DE LAURÉATS REMARQUABLES

Tous les lauréats méritent attention et encouragements. Voici ceux qui m’ont particulièrement interpellée.

Eric Plan, secrétaire général de CleantechAlps et George McKarris, l’inventeur de Cleanfizz

Bourse cantonale pour Cleanfizz:
C’est une belle reconnaissance pour son système d’auto-nettoyage de panneaux solaires et de très larges surfaces vitrées.  Finis les coûts de consommation d’eau et de main d’oeuvre et le gaspillage d’eau pour redonner aux panneaux solaires leur rendement optimum. Cette innovation genevoise mérite de progresser. Voir notre article sur « Retours sur l’EFEF: il n’y a pas de petits projets pour l’énergie du futur ».

Prix cantonal pour l’association entre Groupe H et Charpente Concept:
10 ans après Expo 02, c’est désormais le nouveau refuge du Goûter à 3’835 mètres en route pour le sommet du Mont-Blanc que le bureau d’architecte Groupe H va inaugurer en août 2012.  Complexe de construire un bâtiment énergétiquement autonome à si haute altitude: photovoltaïque, solaire thermique pour chauffer les 3’000 litres d’eau quotidiens, station d’épuration, isolation en panneaux de fibres de bois recyclé.

Distinction cantonale pour 2 espaces de vie enfantine de la ville de Carouge:
Bel exemple de collaboration pour créer des supports pédagogiques (affiches et auto-collants) visant à sensibiliser les enfants de moins de 4 ans aux éco-gestes pour économiser l’eau et le papier. Les 1er résultats? Diminution de 25% de la consommation de papier essuie-mains et de 14% de la consommation d’eau! Ceci grâce à Adèle et Barnabé!

Distinction cantonale pour les Etablissements publics pour l’Intégration (EPI):

Frédéric Métral, le concepteur EPI du projet Eco logistic

Les ateliers protégés d’insertion socioprofessionnelle de l’EPI viennent d’inventer une nouvelle façon de récupérer les matériaux usagés polluants tels que cartouches d’impression, téléphones portables et piles pour les « déconstruire » et les recycler. Leur atelier « Eco Logistic et recyclage » offre cette facilité gratuite à 1’500 partenaires entreprises et collectivités. De grands cartons « collecteurs » et compartimentés sont à disposition et sont récupérés régulièrement par Eco Logistic. Il suffit de les demander et de les remplir. Pratique, non?

Distinction cantonale pour la déchetterie mobile de la ville d’Onex:
Pour faciliter la récupération des encombrants et éviter les abandons sauvages sur les trottoirs et les sous-sols d’immeubles, Onex a lancé 4 points de déchetteries mobiles par mois. Les points de collecte se rapprochent ainsi des citoyens pour plus d’efficacité et une meilleure protection de l’environnement.

D’ANCIENS LAURÉATS TOUJOURS REMARQUABLES

Deux entreprises ont attiré mon attention. BioApply que je connaissais déjà et ecopotable que j’ai découvert le 15 juin.

BioApply:
En Suisse, une motion vient d’être votée au Conseil national pour interdire la distribution de sacs plastiques et fait l’objet d’une opposition du Conseil fédéral. Le Conseil fédéral doit trancher sous peu.
Or il existe des solutions de sachets plastiques biodégradables fabriqués à base d’amidon de maïs et de pommes de terre. BioApply est un des pionniers et spécialiste de ce type de produits. Est-ce une question de prix en caisse? Un sac plastique biodégradable ne coûterait désormais qu’un centime de plus qu’un sachet plastique polluant. Et si le consommateur est prêt à payer, qu’est-ce-qui freine la proposition en caisse de la grande distribution?
Voir notre article « Lumière sur les sacs plastiques: comment reconnaître le bon grain de l’ivraie? »

ecopotable:
C’est une solution pour fontaines garantissant la potabilité de l’eau sans écoulement continu. Gain d’eau potable allant jusqu’à 91% et économie sur la facture d’eau allant jusqu’à 78%! Un trésor de système qui permet d’actionner manuellement l’écoulement d’eau à la demande par bouton-poussoir et qui se purge régulièrement tout seul pour préserver la qualité de l’eau. Toutes les communes devraient se précipiter sur ecopotable!

La moitié des genevois boivent quotidiennement l’eau du robinet…et l’autre moitié encore de l’eau en bouteille… ou autre chose!
Le grand concours « Créer votre T-shirt Eau de Genève »- 3 iPad3 à gagner est là pour nous le rappeler et faire évoluer les consommations vers l’eau du robinet.
Lorsque j’ai oeuvré au lancement de la marque Eau de Genève en mars 2008, j’étais largement convaincue des bienfaits de cette eau locale, saine et très équilibrée en sels minéraux, comparable à certaines eaux en bouteille.
1000, c’est toujours le facteur de différence de prix et d’impact écologique entre l’Eau de Genève et une eau en bouteille!
C’est pourquoi je relaie aujourd’hui cette nouvelle campagne, pour continuer à faire bouger les comportements.

PETITE ANALYSE DE LA MÉCANIQUE DE COMMUNICATION

Avènement du digital et des media sociaux:
Les concours, ça marche toujours? Avant l’avènement des media sociaux, les concours se faisaient lors d’événements relayés par la presse. Par exemple, en 2008, nous avions lancé un concours de dessins d’enfants en partenariat avec la Tribune de Genève. Un mini-site dès 2008 et l’Apps mobile Eau de Genève en 2009 étaient les précurseurs du digital pour une eau non virtuelle!


Désormais, c’est la communication digitale qui constitue le meilleur moyen d’engager le public en créant des relais entre le mini-site et une page Facebook hébergeant le jeu concours.

Des media « traditionnels » toujours présents:
SIG s’appuie sur une campagne d’affichage à Genève et sur des stands lors de différents événements (marathon, Journées de l’eau…). Ces media sont des relais pour faire connaître le concours et continuer à sensibiliser.

Double proximité par le terrain et le virtuel. Bien joué!

VOTEZ POUR MON SLOGAN

Alors pour ajouter le ludique au social citoyen, j’ai joué moi aussi en proposant en 2 temps 3 mouvements un slogan pour un T-shirt. S’il vous le trouvez sympathique, votez pour lui sur Facebook. Mon pseudo Edith! Vous avez jusqu’au 14 mai!
Le seul bémol que je trouve à la campagne, c’est la navigation et la recherche à travers les créations. L’interface visuelle pouvant être améliorer pour gagner en rapidité et meilleure lisibilité!

Donc pour trouver « L’Ô  qui me va bien »=> sélectionner Slogans et ensuite créateur et ensuite classement par ordre alphabétique en faisant défiler les pages les unes après les autres jusqu’à Edith! Courage!

Les concours et les prix en Développement durable fleurissent en ce moment en Suisse romande. Après le prix IDDEA sur Genève, voici le concours IMPACT lancé par Ashoka pour la 1ère fois en Suisse.
Vous avez développé un projet à vocation sociale ou environnementale depuis plus d’un an ? Vous êtes dans une phase de consolidation de votre activité et vous avez besoin d’un coup de pouce? Le concours IMPACT peut vous aider à changer de voilure. Inscriptions avant le 19 mai.

A QUELLES ENTREPRISES S’ADRESSE LE CONCOURS?

Le concours IMPACT est ouvert à toutes les organisations à vocation sociale ou environnementale en activité depuis plus d’une année et dont le siège social se trouve en Suisse romande ou dans la région frontalière française à moins de 20 km de la frontière suisse (dans les départements de l’Ain, Haute Savoie, Jura, Doubs).

Pour consolider votre stratégie, réfléchir à de nouvelles sources de financement, améliorer la mesure de votre impact social.

Exemples de projets sélectionnés par le concours-impact habitat 2011 en France.

LES ÉLEMENTS CLÉS POUR PARTICIPER

Critères de sélection:

  1. Impact sociétal du projet
  2. Faisabilité de la stratégie de développement
  3. Créativité dans la mobilisation des ressources humaines et financières
  4. Motivation des équipes pour participer
Des chiffres:
  • Une dizaine de lauréats sélectionnés, qui bénéficieront d’un accompagnement professionnel durant 3 mois, incluant un coaching personnalisé et 3 workshops de 3 jours
  • Un jury final sélectionnera 3 gagnants parmi ces lauréats, qui recevront respectivement des prix de CHF 8’000.-, CHF 5’000.- et CHF 2’000.-
Un planning dense:
  • 19/05/2012 Fin de dépôt des dossiers de candidature
  • 08/06/2012 Annonce des organisations sélectionnées
  • 25/06/2012 Séminaire n°1 (à confirmer)

POURQUOI JE SOUTIENS CE CONCOURS?

Ce concours est à l’initiative d’Ashoka, le 1er réseau mondial d’entrepreneurs sociaux innovants. Ce réseau cherche à démultiplier les impacts positifs de l’innovation sociale en identifiant et soutenant des entrepreneurs sociaux novateurs et en favorisant un terrain de collaborations et d’échanges de bonnes pratiques.
On est sur un terreau professionnel qui promeut la Responsabilité Sociale des Entreprises de façon concrète par l’innovation. Askoka et McKinsey ont publié en mars 2012 une étude d’impact de l’entrepreneuriat social qui démontre pour 10 cas pratiques le différentiel entre l’argent public investi et les coûts évités pour la collectivité. Édifiant!

Transmettez l’information plus loin. Faites connaître le concours. Merci!

Evénement spécial Suisse romande du 26 mars 2012.
Comment soutenir Ashoka?

A tous les entrepreneurs sociaux en herbe avec de bonnes idées novatrices:
AVIS! Vous avez jusqu’au 13 avril pour inscrire votre projet sur www.prix-iddea.ch. Trouvez un contexte stimulant, un accompagnement professionnel et des récompenses financières à la clé! Gagner CHF 20’000-., ça aide pour décoller.

IDDEA récompense les « Idées de Développement Durable pour les entreprises d’Avenir » et permet de mener l’idée vers la création d’une nouvelle entreprise. IDDEA, c’est un concours pour les entrepreneurs en herbe qui portent leur projet au rythme de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) alliant économie, social et environnement.

LES CHIFFRES CLÉS A RETENIR

  • 15 projets sélectionnés
  • 6 mois d’accompagnement de mai à octobre 2012
  • 3 prix décernés:
    CHF 20’000.- pour le meilleur projet d’entrepreneuriat durable
    CHF 5’000.- pour le meilleur projet en responsabilité sociale
    CHF 5’000.- pour le meilleur projet environnemental

Toute personne ayant un projet de création d’entreprise peut participer. Il n’est pas nécessaire de résider sur le Canton de Genève, mais les projets devront être réalisés sur le Canton.

POURQUOI JE SOUTIENS IDDEA?

Il y a près d’un an (le 6 avril 2011), l’idée IDDEA était lancée à l’occasion du débat « Le Développement Durable: de l’idée à la réalité » organisé par la Jeune Chambre Internationale de Genève au Green café.
J’y étais invitée comme entrepreneur pour contribuer à un tour de « verres » en présence d’Antonio Hodgers de Mobilidée, Julien Perrot, l’inventeur éditeur surdoué du magazine La Salamandre, pour les curieux de nature (il lança son premier numéro à 11 ans!) et des membres de la Jeune Chambre. J’y ai rencontré dynamisme, enthousiasme et de nouveaux esprits d’entrepreneurs. Je suis ravie qu’ils aient pu lancer l’initiative IDDEA et allier autour d’eux de si nombreux sponsors. Leur cause est la mienne.

D’autres en parlent:
CleantechAlps
Geneva Communicators Network
AlpICT

Faites passer l’information. Ils ont besoin de NOUS!
Echéance pour participer: vendredi 13 avril!

IDDEA sur Facebook.

 

Ouverture de la plate-forme DÉCLICS pour partager idées et bonnes pratiques pour réduire nos consommations d’énergies!
C’est au tour de Romande Energie, producteur et distributeur d’électricité auprès de 300’000 clients finaux sur le canton de Vaud de s’engager fortement dans l’efficience énergétique.
Tour d’horizon de cette nouvelle plate-forme communautaire ouverte et proche de chez nous!

Photo de la borne éco-gestes DÉCLICS à Habitat et Jardin.

DÉCLICS, C’EST QUOI?

Une initiative pédagogique et sociétale, en droite ligne d’une stratégie RSE  pour aider à accélérer le processus du changement: comportements et achats en conscience des économies réelles d’électricité.
A la fois une plate-forme web interactive et une exposition itinérante qui tourne en Suisse romande. Tous les ingrédients sont là pour faire monter l’onctuosité d’une mayonnaise faite « maison efficace »!

Romande Energie aurait pu choisir de n’en faire bénéficier que ses clients locaux. Au contraire, tout public est le bienvenu. Stratégie d’image certes mais remarquable!

Bref une belle initiative pour inciter aux économies d’énergie.
Sans oublier un concours pour gagner un outil de suivi des consommations d’électricité d’un valeur de CHF 249 (avant le 30 avril 2012)!

Photo d’un ménage pilote extraite du site © declics.romande-energie.ch

Image extraite de la vidéo © declics.romande-energie.ch

MES 5 ARTICLES FAVORIS

Ma vidéo préférée (vraiment drôle): Alors ça baigne? Prends plutôt une douche!

« L’engagement de Christophe et Corinne« : simple et authentique

« Premier épisode: le Top 5 des éco-gestes« : super pratique et efficace

« L’éco-comparateur: mode d’emploi« : nouveau et unique pour tout achat d’un nouvel électroménager

« Testez votre empreinte écologique: lien vers les calculateurs« : la prochaine fois, je vous dirai quelle est la mienne!

ESSENTIEL DE RÉDUIRE NOS CONSOMMATIONS D’ENERGIES?

Je n’en suis pas à mon premier article sur le sujet évoquant le rapport Weinmann de 2009. Voir l’article « Les cleantechs, un enjeu de taille pour la Suisse« .

Voici une citation de Charles Weinmann, s’exprimant dans le 2ème numéro du tout nouveau magazine Efficience 21 que vous pouvez dénicher en kiosks:

« Le mazout pourrait bien passer à 200 ou 300 CHF les 100L…Consommer deux fois moins, c’est possible…On ne change pas les autres, comme le dit Lao-tseu. Mais en étant convaincu, on peut se changer soi-même, » Charles Weinmann.

Cette nouvelle initiative DÉCLICS mérite attention et engagement.
Faites passer le message! Et retrouvons-nous sur DÉCLICS!
Mon pseudo? Saint-Eco! 

Sources d’informations complémentaires:

Site DÉCLICS
Magazine Efficience 21: numéro 1

Image de BioApply communiqué de presse

Après avoir reçu un tout récent communiqué de presse de l’entreprise suisse romande BioApply, j’ai décidé (découvrez ce qui m’a motivée!) de spontanément promouvoir leur offre.
Le « deal » est valable sur Dein Deal jusqu’à vendredi 10 février pour 7 rouleaux de 15 sacs à bretelles, 100% biodégradables et compostables pour déchets organiques de cuisine au prix promotionnel de CHF 19.50.- au lieu de 39.30.-grâce au principe d’achats groupés.

Découvrez les avantages de cette offre ponctuelle dans cet extrait du communiqué de presse de BioApply:

 « Trier ses déchets tourne souvent au casse tête. Il faut réduire ses déchets pour réduire sa facture, mais s’adapter comporte un coût. Les sacs composables sont onéreux, allant jusqu’à 45 centimes par sachet en grande surface! Partant de ce constat, BioApply en partenariat avec DeinDeal.ch…propose une offre unique en Suisse, des sachets de compost certifiés OK Compost et OK Home Compost à des prix allant jusqu’à 3 fois moins élevés que dans les grandes surfaces, frais de ports inclus. Cette offre sera disponible à partir de vendredi 3 février pour une semaine dans toute la Suisse Romande. Plus de 15’000 sachets seront disponibles. « 

POURQUOI PARLER DE CETTE OFFRE?
C’est un ensemble de facteurs concordants qui m’ont incitée à promouvoir cette offre. Découvrez plutôt! 

  1. Je trouve doublement intéressant et durable d’associer le principe collectif des achats groupés grands publics à un produit pratique et utile comme ce véritable sac plastique compostable et biodégradable. Ceci encourage l’utilisation d’un tel sac accessible  à CHF 0.18 soit pour 47% de son prix initial!
  2. Je m’étais déjà intéressée à ce produit en publiant un article complet et éclairant:  « Lumière sur les sacs plastiques: comment choisir le bon grain de l’ivraie? » . En effet tous les sacs plastiques qui se disent biodégradables ne le sont pas nécessairement!
  3. L’article avait généré un échange de commentaires très concrets entre un internaute qui cherchait justement de tels sacs par centaines pour son usage domestique et l’entreprise BioApply qui lui avait répondu par l’intermédiaire du blog d’in-fuseon. Pour moi ceci illustre l’utilité des media sociaux et l’importance de les gérer (veille et community management) dans le nouveau paradigme de la relation clients web 2.0.
  4. Je n’ai trouvé aucun relais du communiqué de presse dans les media dits « traditionnels » de type quotidiens (à moins que certains m’aient échappé!). Et pourtant même si en final BioApply fait du « business » à la sortir de cette opération commerciale, les media n’ont-ils pas un rôle de sensibilisation du public et de responsabilité sociale qui ne passe pas uniquement par les contre-parties publicitaires de leurs annonceurs?

Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour le blog d’in-fuseon.

Merci à tous les lecteurs et contributeurs pour l’intérêt et les partages! Vous pouvez compter sur de nouveaux articles de fond croustillants et suscitant réflexions et actions  en 2012.

En avant goût: les thèmes que je traiterai en 2012 dans la continuité de 2011. Voir notre article « En 2012, tout est possible… ».

Voici un extrait du rapport:

« Un métro New Yorkais contient 1 200 personnes. Ce blog a été visité environ 5 000 fois en 2011. Si c’était un métro New Yorkais, il faudrait à peu près 4 voyages pour transporter autant de personnes. »

Les tops « posts » ont été:

  1. Coup de coeur pour 8 cleantechs en voyage
  2. La communication sociale, facteur de durabilité de l’entreprise
  3. Le community manager, une intelligence émotionnelle

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

A bientôt!