Archive d’étiquettes pour : cleantechs

Doris Leuthard a inauguré les nouveaux locaux du pôle cleantech dans la « blue box » à Plan-les-Ouates, dans le canton de Genève. [Keystone]

Deux ans après l’émission du rapport Béglé et du premier Master Plan cleantechs de la confédération, Genève passe de la parole aux actes.
Un million de francs a été investi par l’État de Genève pour créer un nouveau pôle cleantechs offrant aux start-up des technologies propres des compétences en promotion, incubation technologique et financement. Le coup d’envoi a été donné lundi 3 septembre lors de l’inauguration officielle.

COMMENT FONCTIONNE LE PÔLE CLEANTECHS?

Il rassemble en un même lieu (bâtiment « blue box » dans la zone d’activité de Plan-les-Ouates) les forces vives de 3 organismes existant qui travaillent en synergie:

  • la Fondation d’aide aux entreprises (FAE): financement des projets.
  • la Fondation genevoise pour l’innovation technologique (FONGIT): incubateur technologique.
  • l’Office de promotion des industries et des technologies (OPI): promotion et mise en relations.

Serge Nouara (FAE), Pierre Strubin (FONGIT) et Rolf Gobet (OPI)

Ce pôle sera aussi un lieu d’échanges et de collaborations entre le monde de recherche et les entreprises. S’y joignent le Geneva Creativity Center, la future chaire d’efficience énergétique de l’Université de Genève, l’Hepia (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève) et le SPEG (Le Service de la promotion économique).
Un bel outil prometteur pour séduire les futurs entrepreneurs de cleantechs et promouvoir l’innovation! 18 dossiers sont à l’étude.

CONCILIER ÉCOLOGIE AVEC ÉCONOMIE

D’après Doris Leuthard, le marché des cleantechs est évalué à  près de 6% de toutes les activités économiques mondiales d’ici à 2020 contre 3.2% actuellement.
Certes, Genève mise sur les cleantechs comme un pôle de développement économique. Pierre-François Unger, conseiller d’État chargé du département des affaires régionales, de l’économie et de la santé (DARES), souligne l’approche originale et créative de ce pôle qui s’article autour de 4 axes: l’efficience énergétique, la mobilité durable, le traitement et la valorisation des déchets et le développement de l’énergie solaire photovoltaïque et thermique.

TOSA, UN PROJET HORS DU COMMUN DANS LES TRANSPORTS

D’après Jean-Luc Favre, directeur général d’ABB Sécheron, 60% de la population habitera en ville en 2050. D’où la nécessité d’anticiper une mobilité plus durable que les technologies actuelles de transports en commun. TOSA (Transport avec Optimisation du Système d’Alimentation) prépare un démonstrateur en grandeur réelle pour mai 2013 à Genève.
Il s’agit d’un nouveau système de bus s’affranchissant des lignes de contacts indispensables actuellement pour alimenter le bus en électricité.
Dans le futur, le bus s’alimentera au fur et à mesure de son besoin tous les 3 ou 4 arrêts grâce à des batteries de type supercondensateur (supercapacitor) garantissant une charge très rapide en 10 secondes maximum!
Ce projet se revèle triplement innovant de part le partenariat dont il résulte, la technologie choisie et le contexte urbain dans lequel il est déployé.

Pour aller plus loin:

Article d’in-fuseon: « Les cleantechs, de la parole aux actes. »
Rapport Béglé.
Document Master Plan Cleantechs, version d’octobre 2011.
Projet TOSA: Avant et après!

Articles publiés sur le sujet:
OPI, FAE, RTS, 20 minutes, Tribune de Genève, CleantechAlps,

La Responsabilité sociale des entreprises (RSE) n’est plus une vue de l’esprit mais une solide réalité pour nombre de PME. Aucun cadre normatif de type ISO 26000, Global reporting initiative ni UN Global Compact n’encadre la plupart des initiatives et pourtant cet état de fait n’empêche nullement certaines entreprises d’agir concrètement dans l’anonymat médiatique.

Prenons l’exemple du Service cantonal des automobiles et de la navigation de Neuchâtel (SCAN) qui vit son autonomisation depuis 2009 et qui vient de faire un joli pas dans le sens de l’éco-responsabilité. Dans le Val-de-Ruz sur les hauteurs du canton, son nouveau bâtiment certifié Minergie a été conçu dès le début pour allier environnement, social et économie sur 3’000 m2 pour un volume de 15’600 m2 SIA.

UN BÂTIMENT EXEMPLAIRE


Les trois dimensions du développement durable ont été intégrées à la construction et à son usage. Sans oublier un esthétisme sobre et très contemporain sans luxe ni fioritures superflues. Ce ne sont pas moins de 30 éléments qui en font un bâtiment remarquable.

« L’avenir est la seule chose qui m’intéresse car je compte bien y passer les prochaines années », Woody Allen.

Voici quelques points particulièrement intéressants:

L’environnement:

  • Le puits canadien enterré à l’extérieur au bâtiment : Système de géothermie de faible profondeur (3 mètres) qui récupère la chaleur de la terre l’hiver et sa fraîcheur l’été.
  • L’échangeur thermique(air/air): Il récupère l’air provenant du puits canadien ainsi que la chaleur de l’air vicié qui revient par les gaines des plafonds. Il filtre et purifie l’air avant de le pulser à une température moyenne de 18°C. 90% de la chaleur de l’air vicié est récupéré. On note un différentiel de 8°C entre l’air entrant et l’air sortant de l’échangeur thermique.
  • Chaudière à copeaux de bois : Elle assure le chauffage au sol en complément du système d’échangeur thermique. Le bois est de 2ème catégorie (rebuts et chûtes) et provient des forêts environnantes.
  • 8 m2 de panneaux solaires thermiques en toiture chauffent l’eau sanitaire.

  • L’eau sanitaire est chauffée par la chaudière à copeaux de bois en appui du solaire thermique.
  • 88 m2 de panneaux solaires photovoltaïques produisent l’équivalent de la consommation annuelle d’un ménage suisse en 3 mois.
  • Une citerne enterrée de 40’000 litres récupère l’eau de pluie pour alimenter les toilettes, l’arrosage du jardin et servir de réserve incendie.
  • Un éclairage intelligent: Des détecteurs de mouvements dans tout le bâtiment et senseurs visuels aux postes de travail ajustent le flux lumineux de l’éclairage (lumens) en fonction de la luminosité existante.
  • La mobilité douce: Acquisition d’une 1ère voiture hybride à l’usage du personnel du SCAN et création de 3 places de parc pour recharger des véhicules électriques.

 Le social:

  • Plusieurs espaces sont aménagés pour orienter les clients en fonction de leurs besoins: par exemple, pour se préparer sereinement et rencontrer l’expert avant l’examen pratique. Wifi gratuit et point d’eau de boisson en libre service offrant de l’eau potable du réseau plate, gazéifiée et réfrigérée.
  • Bureaux administratifs paysagers et postes de travail ergonomiques dernier cri, faits pour durer. Une polémique a été relevée par un média local sur le prix des chaises suédoises à chf 1’000. En matière de durabilité et santé des collaborateurs, est-ce vraiment un propos pertinent? Posez-vous la question de l’âge de la chaise que vous utilisez quotidiennement pour travailler, vous serez surpris!
  • Une acoustique exceptionnelle et apaisante grâce à des panneaux Ecophon aux plafonds, facilitant l’accès à toutes les gaines techniques (chauffage, électricité, ventilation, informatique).
  • Terrasse et cafétéria pour le bien-être des collaborateurs.

 L’économique:

  • Centralisation des 20’000 jeux de plaques véhicules dans une armoire de stockage dynamique d’une hauteur équivalente aux 2 étages du bâtiment. Vraiment étonnant de voir l’engin se mettre en route!

    Avant!

    Maintenant

  • Salles d’examens théoriques équipées d’iPad. Examens  en libre service sans besoin de prendre rendez-vous.
  • La plupart des prestations accessibles en ligne et de façon sécurisée par le Guichet Unique de l’état de Neuchâtel.
  • Gestion documentaire en réseau pour faciliter la gestion multisites.
  • 1ère halle innovante de contrôles techniques en Suisse grâce à une gestion multi-flux avec des lifts en épis: 20 minutes pour contrôler un véhicule.
  • Piste poids lourds avec une fosse de 22 mètres de long et 1.60 mètre de profondeur. Impressionnant de « passer » sous le véhicule pendant les tests!

    De loin!

    Dessous!

  • Économies de chauffage grâce au système de boîtiers aérochauffeurs  et aux portes intérieures coupe-vent en PVC dans les halles.
  • Bâtiment prêt pour la gestion intelligente de l’énergie basée sur le «Smart grid»: système de monitoring de l’électricité et des pointes de puissance. Certaines prises sont identifiées, suivies et pilotables  sous la direction du SCAN.
  • Et 66 personnes pour traiter le volume de toutes les activités!

Sources d’informations complémentaires:

Site du SCAN.
Pour en savoir plus.
Le guide de visite.

Coup de chapeau à la cleantech genevoise Cleanfizz qui s’est déjà fait remarquée par son système de nettoyage de panneaux solaires et qui vient d’annoncer une première mondiale avec Clean+21, des éclairages solaires « encore plus clean que clean »!
L’inventivité de George McKarris, le fondateur de Cleanfizz  m’a constamment étonnée lors de nos multiples rencontres au WFES en janvier 2011, à l’EFEF en octobre 2011 et à la cérémonie du prix du développement durable en juin 2012!

ÉCONOMISER L’ÉNERGIE DES ÉCLAIRAGES PUBLICS

L’éclairage public est un gage de sécurité pour tous, piétons et conducteurs. Cependant il recèle de beaux potentiels d’économies d’électricité à une période où la sobriété énergétique devient indispensable.

Source: www.energieeffizienz.ch/

Prenons l’exemple de la Suisse:
« Selon l’Agence suisse pour l’efficacité énergétique (SAFE), l’électricité utilisée pour l’éclairage public représente environ 1% de la consommation globale d’électricité des communes. Le potentiel d’économie dans ce domaine est d’environ 40%, en privilégiant des systèmes de lampes plus économiques et en adaptant la luminosité notamment. », dixit le Service de l’environnement et de l’énergie (SEVEN) du canton de Vaud.
Lamper, une jeune association suisse vient de lancer une campagne de sensibilisation publique pour réduire l’éclairage dans le domaine public.

Comparativement en France, l’éclairage artificiel public représenterait 37% des dépenses en électricité des municipalités françaises, selon Planetoscope.
Les chiffres ne s’accordent pas mais le potentiel d’économies est certes là!

LA COMBINAISON GAGNANTE DE CLEAN+21

Clean+21 associe 3 technologies de pointe: le solaire photovoltaïque pour générer l’électricité, le supercondensateur pour la stocker et l’éclairage performant et économe des LED.
Le choix de supercondensateurs à la place de batteries conventionnelles est particulièrement remarquable.

Clean+21 fonctionne de manière indépendante, hors-réseau et sans batterie. Il est composé d’un panneau solaire autonettoyant qui exploite l’énergie solaire au maximum, charge rapidement un système de stockage à supercondensateurs et alimente l’éclairage LED ultra lumineux à haut rendement.
Le système est équipé de capteurs pour détecter la tombée de la nuit, le lever du jour ou une présence. Il s’allume ou s’éteint alors automatiquement.

  • Utilisation d’énergie complètement renouvelable et propre
  • Baisse des coûts de maintenance grâce aux panneaux solaires autonettoyants
  • Lampes LED économiques à haute performance
  • Les supercondensateurs:  une vraie alternative écologique aux batteries de type lithium-ion ou autres conventionnelles.

« PLUS CLEAN QUE CLEAN » GRÂCE AUX NANOTECHS

L’avantage du supercondensateur: il stocke l’énergie à une très haute densité de puissance et fonctionne dans des conditions climatiques extrêmes. Il rend le luminaire public autonome et augmente sa durée de vie sans maintenance.

Le système à supercondensateurs stocke l’énergie solaire récoltée par les panneaux pendant les heures d’ensoleillement ; l’énergie est utilisée pour piloter le système autonettoyant ou pour allumer les LEDs à la nuit tombée. Les supercondensateurs peuvent être rechargés beaucoup plus rapidement (en quelques minutes en cas de besoin) que les batteries conventionnelles, permettant une capacité de charge bien plus élevée en un temps plus court. Ils ont un taux de charge/décharge très élevé (~500’000 cycles).

Compléments d’informations:
Les usages des supercondensateurs.
Article du 24 août: Le Temps: « On peut se passer de l’éclairage public la nuit. »
Article de l’OPI.
Article de CleantechAlps.

Source d’information:
Communiqué de presse Cleanfizz
Site de Cleanfizz

C’est une récente soirée au Paléo Festival Nyon 2012 qui m’a inspirée cet article. Nous avons terminé notre soirée d’une drôle de façon! En participant à un dance floor « Energie » pour générer un maximum de joules! Imaginez que si les 40’000 festivaliers quotidiens s’exerçaient 2min 30 sur la piste de danse tous les soirs, ils ne généreraient que l’équivalent de 5  à 10 kWh au maximum à eux tous. Or le Paléo a besoin de 40’000 kWh par jour! Pas si simple de créer de l’énergie! Cela fait réfléchir aux efforts à fournir pour produire de l’énergie et à la vitesse à laquelle on la consomme au quotidien.

1’745 JOULES, C’EST UN DEMI WATT!

C’est sur le stand de Romande Energie au Paléo que nous avons expérimenté la transformation de nos mouvements en énergie grâce à un dance floor original et innovant. C’est une façon ludique de prendre conscience de la force à déployer pour produire de l’électricité… et illuminer la piste de danse! L’expérience a duré 2 min 30 le temps du morceau Party de LMFAO. Le résultat a été plutôt mince avec 1’745 joules générées…donc le vélo électrique comme prix gagnant ne sera pas pour notre groupe. Le record approchait les 5’000 joules.

La différence entre 1’745 joules et 5’000 joules parait énorme et pourtant, converti en watt/heure (1 watt-heure vaut 3600 joules), cela ne fait qu’un demi-watt/h contre un 1.40 watt/h. Nous sommes bien peu de chose! Pensez-vous que cela serait suffisant pour éclairer au moins une ampoule électrique? Même pas!

Si l »on prend une ampoule LED des plus économiques par exemple de 5 Watt, équivalente à une ampoule classique de 25 W, il faudrait donc 10 groupes comme le nôtre se démenant sur le dance floor pour l’éclairer. Ou bien il faudrait que nous dansions non-stop pendant 25 min!

RIEN A REGRETTER!

Camille en concert au Paléo festival le 17.7.12.

Dans un festival de musique de l’ampleur du Paléo, tout est énergie: les lumières d’ambiance, les éclairages des concerts, l’énergie cinétique de la foule de festivaliers…et l’énergie des chanteurs.
Savez-vous que le concert d’une star comme David Guetta sur la Grande scène, équivaut à la puissance électrique de 38 à 56 centrales vapeur de repassage? Imaginez l’artiste en train de dérouler son show et en même temps de faire « tourner » une quarantaine de fers à repasser! Ce serait digne d’un nouveau livre de Bernard Werber!

Trêve de plaisanterie! Apparemment les préoccupations sont présentes pour sans cesse réduire ou maîtriser les consommations. Certains types d’éclairage fonctionnels se parent même d’apparats festifs comme cette série de lampadaires de type éclairage routier!

En bref le Paléo festival offre de merveilleux moments et aussi des expériences inédites!

Sources d’informations:

Les coulisses « énergies » du Paléo festival Nyon en chiffres.

Reportage photos des coulisses « énergies » du Paléo festival Nyon.

Article de La Côte: Le fournisseur traque le gaspillage.

Dans le cadre de l’engagement renforcé de la Suisse en Afrique du Nord depuis mars 2011 et du programme « Production Plus Propre » (PPP), l’entreprise genevoise SOFIES, experte en écologie industrielle, accompagne 75 entreprises tunisiennes sur des projets concrets pour mieux produire et moins consommer. 

Merci à Laurent Cuénoud, CEO de SOFIES, qui s’est prêté au jeu de nos questions pour donner toute l’envergure et l’ambition d’une intervention exemplaire et durable qui s’inscrit dans une coopération internationale. Découvrez !

Photo extraite de L’hebdo: La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

Comment SOFIES s’est-elle retrouvée à intervenir en Tunisie ?

Notre intervention a commencé en octobre 2010 avant le printemps arabe de 2011. Nous avons décidé de nous mettre en lice d’un appel d’offres international et notre connaissance des écosystèmes industriels a fait la différence. Nos partenaires institutionnels sont le SECO (Secrétariat d’État à l’économie) qui finance le programme et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Nous travaillons sur place en collaboration avec le centre international des technologies de l’environnement de Tunis.

Quelle démarche avez-vous mise en œuvre auprès des 75 entreprises locales ?

Les entreprises locales concernées interviennent principalement dans les domaines de l’agroalimentaire,  du tourisme (hôtellerie), du textile, de la microélectronique, des traitements de surface.

Nous avons modélisé un projet de base qui s’adresse à chaque entreprise individuelle et avons travaillé intensément avec 20 entreprises pour commencer. Notre objectif est d’aider ces entreprises à consommer moins de matières premières, moins d’énergie, moins d’eau et à produire moins de déchets. La Tunisie est en passe de devenir un centre clé d’expérimentation à grande échelle des technologies environnementales.

Nous avons développé une démarche en 3 points prioritaires :

  • L’énergie : actuellement, la Tunisie brûle du gaz, ressource naturellement facile à exploiter et accessible, mais polluante. Or le potentiel des énergies renouvelables et notamment du solaire est sous-exploité.  Nous encourageons les entreprises à consommer de telles énergies dès que possible. Nous amorçons d’ailleurs le début des interactions avec la fondation Desertec.
  • L’eau : la Tunisie a 3 défis autour de l’eau et de son empreinte hydrique (sa dépendance à l’égard de l’eau) : réduire ses consommations tout en favorisant le développement économique, trouver de nouvelles sources et assainir l’eau en réduisant les rejets polluants. Nous avons développé des solutions Entreprises (ex de Fuba, producteur de circuits imprimés, qui exporte ses effluents polluants en Europe pour être traités) et des solutions Collectivités (ex identification de bailleurs de fonds pour financer des infrastructures lourdes).
  • L’écobilan : nous avons choisi de réaliser 8 cas pilotes (produits/services) pour les passer à travers des Analyses de Cycle de Vie (ACV) et déterminer leur impact environnemental complet incluant transport, production, etc. L’ambition est de construire une banque de données utilisable pour l’Afrique du Nord.

Pourquoi accompagner ces entreprises en particulier ?

L’Europe étant le premier marché d’exportation de la Tunisie et les politiques d’achats se renforçant, les produits tunisiens ont tout intérêt à devenir plus éco-responsables pour poursuivre leur développement sur ce marché.

Comment va être utilisé le budget de CHF 3 millions sur 4 ans ?

Ce budget couvre le conseil, le développement de la démarche et l’énorme travail de suivi sur place et à distance des 75 entreprises et des experts tunisiens formés à la démarche.
Pour l’ONUDI, c’est une première d’inclure à la fois un programme PPP, les écobilans et l’écologie industrielle, c’est-à-dire les synergies et l’optimisation des flux de matières entre entreprises à plus large échelle.

Quelle est la plus grande difficulté rencontrée depuis octobre 2010 ?

Nous sommes sur un défi de changement de culture des populations dans leur rapport au travail et de leur hiérarchie. Dans de tels projets d’éco-responsabilité, il est indispensable d’obtenir l’engagement et le questionnement de toute l’entreprise et pas seulement de la direction. Nous avons dû renforcer notre implication dans les projets et leur suivi.

Quel est le mode de travail qui va fonctionner durablement ?

Nous nous sommes fixés 3 ans pour rendre autonomes les experts tunisiens. Il s’agit de former les gens pour savoir reproduire la démarche, capitaliser l’expérience. Une personne est basée sur place pour assurer coordination, transfert de savoir-faire, suivi, gestion des parties prenantes et communication. Un vrai défi !

Quel sera le rôle du futur droit à un environnement sain dans la prochaine constitution ?

Je pense personnellement que l’aspect législatif est essentiel pour renforcer les apprentissages et déclencher des façons de faire durables. Par exemple dans le cas de l’exploitation du gaz ou bien de la gestion des déchets pour laquelle la loi actuelle d’enfouissement des déchets est complètement contre-productive.

En quoi le développement durable est-il « salvateur » de la relance économique ?

C’est une dimension indispensable pour :

  • Stimuler la création de nouveaux métiers
  • Lutter contre les zones déjà sinistrées par la pollution et la disparition des plages
  • Assurer la continuité des exportations des produits locaux (cf commerce des olives) vers l’Europe.

Voir comme exemple les résultats du parc d’activités économiques de Bizerte dans le nord de la Tunisie. Ou encore « Tunisie: un développement économique dans un environnement sain ».

Sources complémentaires :

La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

SECO :  Un an après : le point sur l’engagement de la Suisse en Afrique du Nord 

100 milliards de sacs plastiques sur notre planète.
En Suisse, ce sont 240 millions de sacs plastiques distribués aux caisses des magasins pour 20 minutes d’utilisation 
en moyenne!

Le Conseil national suisse vient d’accepter le 12 juin, la motion qui vise à interdire l’usage du sac plastique à usage unique aux caisses des magasins. Certes le sac de caisse est bien pratique pour nous autres consommateurs mais il est devenu une pure abbération écologique lorsque ce même sac est produit avec des énergies fossiles, qu’il est utilisé une seule fois puis jeté.
Voir notre article « Lumière sur les sacs plastiques: comment reconnaître le bon grain de l’ivraie? »
L’objectif est de remplacer les sacs de caisse par des sachets ou cabas biodégradables et/ou réutilisables.

Les consommateurs italiens utilisant des sacs biodégradables après l’interdiction de sacs plastiques en Italie entrée en vigueur le 3 janvier 2010. [Alessandro Di Meo – Keystone]

LE PARI EST-IL GAGNÉ?

Pas encore. La motion doit être acceptée par le Conseil des États pour être appliquée et les contre-arguments fusent.
Les cabas réutilisables doivent être utilisés au moins 5 à 10 fois pour que leur bilan écologique soit plus avantageux que celui des sacs plastiques très fins disponibles en caisse actuellement.

Même si l’impact environnemental de ces sacs en Suisse n’est pas primordial par rapport au tonnage de plastique produit pour d’autres usages, n’est-il pas de la responsabilité de la Suisse de faire écho aux interdictions votées en Italie, en France, San Francisco ou Hong Kong?
Les cantons du Tessin, du Jura et de Berne ont déjà décidé d’interdire les sacs aux caisses.
Migros Genève a banni les sacs plastiques aux caisses depuis déjà 2 ans et les gens se sont depuis munis de sacs réutilisables ou du cabas de grand-mère pour faire leurs courses.

L’ALTERNATIVE VERTE

Il faut 400 ans pour qu’un sac plastique fabriqué à base de pétrole disparaisse complètement. Quelques semaines suffisent à un sac plastique biodégradable fabriqué à base d’amidon de maïs ou de pommes de terre. L’entreprise BioApply de Gland développe des sacs biodégradables et compostables issus de biopolymères, matériaux d’origine végétale depuis 2005.

Le marché des biopolymères ne cesse de croître pour atteindre 1.7 millions de tonnes prévues en 2015.

« En termes d’écobilan des sacs à usage unique, les sacs biodégradables sont en moyenne les meilleurs, suivis du papier et du plastique», explique Yves Loerincik, CEO du bureau de conseil Quantis, qui compte parmi les leaders mondiaux de l’analyse en cycle de vie.

Utiliser des sacs biodégradables ne justifie pas plus l’abandon en nature ni même l’usage unique même si leur écobilan est meilleur que les autres matériaux.

Certes, le sac biodégradable offre une alternative à nos habitudes de consommateurs. Mais ne faut-il pas aussi faire évoluer nos habitudes en réutilisant au maximum le sac dans les limites de son hygiène et de sa solidité? Ensuite il peut être jeté simplement avec les déchets en toute sécurité.
Personnellement, j’ai toujours de la peine à me défaire d’un sac non-biodégradable même s’il est en fin de vie, car je sais qu’il sera source de pollution!

Alors qu’attendons-nous pour commencer à refuser les sacs polluants aux caisses et nous convertir aux sacs biodégradables ou réutilisables?

Sources d’informations:

BioApply – Communiqué de presse – Interdiction du sac en plastique à usage
unique par le Conseil National_une alternative verte existe
.

Article Tribune de Genève: « Faut-il se débarrasser des sacs plastiques en Suisse?

RTS: Interdiction des sacs plastiques en Suisse.

La moitié des genevois boivent quotidiennement l’eau du robinet…et l’autre moitié encore de l’eau en bouteille… ou autre chose!
Le grand concours « Créer votre T-shirt Eau de Genève »- 3 iPad3 à gagner est là pour nous le rappeler et faire évoluer les consommations vers l’eau du robinet.
Lorsque j’ai oeuvré au lancement de la marque Eau de Genève en mars 2008, j’étais largement convaincue des bienfaits de cette eau locale, saine et très équilibrée en sels minéraux, comparable à certaines eaux en bouteille.
1000, c’est toujours le facteur de différence de prix et d’impact écologique entre l’Eau de Genève et une eau en bouteille!
C’est pourquoi je relaie aujourd’hui cette nouvelle campagne, pour continuer à faire bouger les comportements.

PETITE ANALYSE DE LA MÉCANIQUE DE COMMUNICATION

Avènement du digital et des media sociaux:
Les concours, ça marche toujours? Avant l’avènement des media sociaux, les concours se faisaient lors d’événements relayés par la presse. Par exemple, en 2008, nous avions lancé un concours de dessins d’enfants en partenariat avec la Tribune de Genève. Un mini-site dès 2008 et l’Apps mobile Eau de Genève en 2009 étaient les précurseurs du digital pour une eau non virtuelle!


Désormais, c’est la communication digitale qui constitue le meilleur moyen d’engager le public en créant des relais entre le mini-site et une page Facebook hébergeant le jeu concours.

Des media « traditionnels » toujours présents:
SIG s’appuie sur une campagne d’affichage à Genève et sur des stands lors de différents événements (marathon, Journées de l’eau…). Ces media sont des relais pour faire connaître le concours et continuer à sensibiliser.

Double proximité par le terrain et le virtuel. Bien joué!

VOTEZ POUR MON SLOGAN

Alors pour ajouter le ludique au social citoyen, j’ai joué moi aussi en proposant en 2 temps 3 mouvements un slogan pour un T-shirt. S’il vous le trouvez sympathique, votez pour lui sur Facebook. Mon pseudo Edith! Vous avez jusqu’au 14 mai!
Le seul bémol que je trouve à la campagne, c’est la navigation et la recherche à travers les créations. L’interface visuelle pouvant être améliorer pour gagner en rapidité et meilleure lisibilité!

Donc pour trouver « L’Ô  qui me va bien »=> sélectionner Slogans et ensuite créateur et ensuite classement par ordre alphabétique en faisant défiler les pages les unes après les autres jusqu’à Edith! Courage!

 

Ouverture de la plate-forme DÉCLICS pour partager idées et bonnes pratiques pour réduire nos consommations d’énergies!
C’est au tour de Romande Energie, producteur et distributeur d’électricité auprès de 300’000 clients finaux sur le canton de Vaud de s’engager fortement dans l’efficience énergétique.
Tour d’horizon de cette nouvelle plate-forme communautaire ouverte et proche de chez nous!

Photo de la borne éco-gestes DÉCLICS à Habitat et Jardin.

DÉCLICS, C’EST QUOI?

Une initiative pédagogique et sociétale, en droite ligne d’une stratégie RSE  pour aider à accélérer le processus du changement: comportements et achats en conscience des économies réelles d’électricité.
A la fois une plate-forme web interactive et une exposition itinérante qui tourne en Suisse romande. Tous les ingrédients sont là pour faire monter l’onctuosité d’une mayonnaise faite « maison efficace »!

Romande Energie aurait pu choisir de n’en faire bénéficier que ses clients locaux. Au contraire, tout public est le bienvenu. Stratégie d’image certes mais remarquable!

Bref une belle initiative pour inciter aux économies d’énergie.
Sans oublier un concours pour gagner un outil de suivi des consommations d’électricité d’un valeur de CHF 249 (avant le 30 avril 2012)!

Photo d’un ménage pilote extraite du site © declics.romande-energie.ch

Image extraite de la vidéo © declics.romande-energie.ch

MES 5 ARTICLES FAVORIS

Ma vidéo préférée (vraiment drôle): Alors ça baigne? Prends plutôt une douche!

« L’engagement de Christophe et Corinne« : simple et authentique

« Premier épisode: le Top 5 des éco-gestes« : super pratique et efficace

« L’éco-comparateur: mode d’emploi« : nouveau et unique pour tout achat d’un nouvel électroménager

« Testez votre empreinte écologique: lien vers les calculateurs« : la prochaine fois, je vous dirai quelle est la mienne!

ESSENTIEL DE RÉDUIRE NOS CONSOMMATIONS D’ENERGIES?

Je n’en suis pas à mon premier article sur le sujet évoquant le rapport Weinmann de 2009. Voir l’article « Les cleantechs, un enjeu de taille pour la Suisse« .

Voici une citation de Charles Weinmann, s’exprimant dans le 2ème numéro du tout nouveau magazine Efficience 21 que vous pouvez dénicher en kiosks:

« Le mazout pourrait bien passer à 200 ou 300 CHF les 100L…Consommer deux fois moins, c’est possible…On ne change pas les autres, comme le dit Lao-tseu. Mais en étant convaincu, on peut se changer soi-même, » Charles Weinmann.

Cette nouvelle initiative DÉCLICS mérite attention et engagement.
Faites passer le message! Et retrouvons-nous sur DÉCLICS!
Mon pseudo? Saint-Eco! 

Sources d’informations complémentaires:

Site DÉCLICS
Magazine Efficience 21: numéro 1

Avez-vous entendu parler du R20 (Regions of Climate Change)? Etiez-vous peut-être mercredi 7 mars à Genève à la conférence de l’acteur et ancien gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger? J’ai personnellement assisté aux conférences « techniques » de l’équipe de «Schwarzie» qui ont eu lieu le jour même sur le thème: « Sur la route de Rio: les Régions bâtissent l’économie verte ». Hors des effusions médiatiques, quelques éléments concrets m’ont interpellée et que je n’ai vus nulle part retransmis dans la presse.

L’URGENCE DE LA CROISADE

« 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) doivent être éliminés d’ici à 2050 afin de limiter le réchauffement de la planète à 2°C maximum et éviter les conséquences catastrophiques des changements climatiques », aperçu du R20.

Michèle Sabban, toute récente présidente du conseil d’administration du R20 a évoqué le rapport 2010 du Global Footprint Network qui précise qu’en 2007, notre empreinte écologique moyenne terrestre dépasse déjà de 50% la capacité de régénération des ressources de la Terre.

LES 4 PILIERS DU R20

A part «Schwarzie» qui est LE pilier impressionnant à l’initiative du R20, cette association à but non-lucratif dont le siège social est à Versoix s’appuie sur:

  • les gouvernements sous-nationaux proches du terrain et la création de partenariats publics-privés
  • les technologies en lien avec les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique
  • un réseau de partenaires investisseurs pour accélérer le financement des projets
  • une communauté en devenir sur la base du projet de communication Sustainia

Une année après son lancement officiel, le R20 comprend une vingtaine de membres et une trentaine de partenaires. Comment juger si ce nombre est significatif face à l’impact que souhaite créer le R20?

UN MESSAGE UNIQUE: ALLIER CROISSANCE ÉCONOMIQUE ET ÉCOLOGIE

Que ce soit Michèle Sabban, Reta Jo Lewis la représentante d’Hillary Clinton pour le climat ou Johannes Hahn commissaire européen chargé de la politique régionale, les trois ont accordé leurs violons pour affirmer que la croissance doit passer par l’économie verte et par une nouvelle forme de compétitivité par les innovations et non pas par les coûts.
Tous s’accrochent à la croissance en misant sur une meilleure efficacité des techniques et efficience des comportements et aucun ne veut envisager un autre modèle.

6 RÉGIONS SOUS LA LOUPE, 6 RÉSULTATS REMARQUABLES

© in-fuseon

Région de Puglia en Italie:
Avec ses 4,8 millions d’habitants et la plus grande centrale à charbon d’Italie, la région s’est donnée le défi de sortir de la dictature des énergies fossiles.
Les solutions énergétiques : l’éolien, le solaire et la biomasse.
Comment?:

  • en « solarisant » les bâtiments agricoles et les écoles
  • en sensibilisant les habitants aux économies d’énergie

Région du Languedoc-Roussillon en France:
Une population de 3 millions d’habitants qui croît de 5 à 10% par an, attirée par la candeur du sud ouest de la France! La région relève le défi énergétique:

  • en créant un laboratoire de recherche Greenstars notamment dans les domaines du bois et des algues  (nouveaux carburants, cosmétiques, alimentation)
  • en débloquant un prêt de 400 millions d’Euros pour financer l’énergie solaire et l’éolien
  • en misant sur le 4ème pilier du développement durable: la communication pour mobiliser la population

Région des Açores:
 « Il n’y a pas de petite région! » 9 îles, des difficultés insulaires de tous ordres et pourtant déjà 30% d’énergies renouvelables grâce surtout à la géothermie!

Région de Norrbotten en Suède:
Une région qui fait déjà partie de l’association Climactregions et qui regorge de bonnes pratiques en matière d’énergie hydraulique, éolienne et de biogaz. L’industrialisation du recyclage des déchets de ses 250’000 habitants permet actuellement d’utiliser du biogaz à 1 euro par m3!

Région de Pastaza en Equateur:
Voici une région de l’Amazonie qui se bat pour préserver sa culture et son mode de vie ancestrale. José Gualinga, président du peuple Kichwa de Sarayuku détonne parmi l’assemblée d’orateurs! Vêtu de sa coiffe indienne traditionnelle, il parle de l’importance pour son peuple de sauvegarder « sus planes de vida »! Et nous occidentaux, quels types de plans de vie sommes-nous en train de construire?

Région d’Asie du Nord Est: NEAR
Trop peu de temps a été alloué à Jae-Hyo Kim pour cette région en pleine expansion dont l’association NEAR regroupe des mastodontes tels que la Chine, le Japon, la Corée du sud, la Corée du nord, la Mongolie et la Russie. En tous cas, c’est un tour de force de l’association NEAR d’avoir pu mettre autour de la même table depuis 1998 de tels rivaux. Le R20 qui prévoit d’ouvrir une antenne en Chine en 2012 devrait pouvoir surfer sur cette vague!

CE QUI M’A MANQUÉ

Des chiffres, des objectifs et plus de concret sur les projets.

Sources d’informations:

Image de BioApply communiqué de presse

Après avoir reçu un tout récent communiqué de presse de l’entreprise suisse romande BioApply, j’ai décidé (découvrez ce qui m’a motivée!) de spontanément promouvoir leur offre.
Le « deal » est valable sur Dein Deal jusqu’à vendredi 10 février pour 7 rouleaux de 15 sacs à bretelles, 100% biodégradables et compostables pour déchets organiques de cuisine au prix promotionnel de CHF 19.50.- au lieu de 39.30.-grâce au principe d’achats groupés.

Découvrez les avantages de cette offre ponctuelle dans cet extrait du communiqué de presse de BioApply:

 « Trier ses déchets tourne souvent au casse tête. Il faut réduire ses déchets pour réduire sa facture, mais s’adapter comporte un coût. Les sacs composables sont onéreux, allant jusqu’à 45 centimes par sachet en grande surface! Partant de ce constat, BioApply en partenariat avec DeinDeal.ch…propose une offre unique en Suisse, des sachets de compost certifiés OK Compost et OK Home Compost à des prix allant jusqu’à 3 fois moins élevés que dans les grandes surfaces, frais de ports inclus. Cette offre sera disponible à partir de vendredi 3 février pour une semaine dans toute la Suisse Romande. Plus de 15’000 sachets seront disponibles. « 

POURQUOI PARLER DE CETTE OFFRE?
C’est un ensemble de facteurs concordants qui m’ont incitée à promouvoir cette offre. Découvrez plutôt! 

  1. Je trouve doublement intéressant et durable d’associer le principe collectif des achats groupés grands publics à un produit pratique et utile comme ce véritable sac plastique compostable et biodégradable. Ceci encourage l’utilisation d’un tel sac accessible  à CHF 0.18 soit pour 47% de son prix initial!
  2. Je m’étais déjà intéressée à ce produit en publiant un article complet et éclairant:  « Lumière sur les sacs plastiques: comment choisir le bon grain de l’ivraie? » . En effet tous les sacs plastiques qui se disent biodégradables ne le sont pas nécessairement!
  3. L’article avait généré un échange de commentaires très concrets entre un internaute qui cherchait justement de tels sacs par centaines pour son usage domestique et l’entreprise BioApply qui lui avait répondu par l’intermédiaire du blog d’in-fuseon. Pour moi ceci illustre l’utilité des media sociaux et l’importance de les gérer (veille et community management) dans le nouveau paradigme de la relation clients web 2.0.
  4. Je n’ai trouvé aucun relais du communiqué de presse dans les media dits « traditionnels » de type quotidiens (à moins que certains m’aient échappé!). Et pourtant même si en final BioApply fait du « business » à la sortir de cette opération commerciale, les media n’ont-ils pas un rôle de sensibilisation du public et de responsabilité sociale qui ne passe pas uniquement par les contre-parties publicitaires de leurs annonceurs?