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Pour un projet dans le domaine de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), j’ai besoin de mettre à disposition d’un groupe de travail une plate-forme en ligne répondant à 9 points sur les 12 que j’avais définis dans l’article « 12 points clés pour créer sa communauté en ligne ».

Ouvrir un groupe Facebook ou une communauté Google+ (nouvel outil Google communautés lancé sans grande pompe il y a quelques jours)?Image 11

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J’annonçais le lancement de Google+ comme nouveau miracle communautaire en août 2011. Avec ses 235 millions de comptes actuels, Google+ tient-il ses promesses face à l’incontournable Facebook? Quel est dans mon cas le meilleur outil, sachant que l’un comme l’autre ont toutes chances d’évoluer dans leur course à l’engagement et à la fidélisation.

MON BESOIN EN BREF

  • Rassembler un petit groupe de professionnels autour d’une thématique précise et des objectifs communs concrets et approuvés par toutes les parties prenantes.
  • Mettre à disposition une plate-forme simple d’échanges en ligne et animer la communauté privée pour la conduire vers l’atteinte des objectifs.
  • Limiter les séances en face à face pour gagner le temps précieux de chaque membre de la communauté.
  • Accélérer les échanges d’avis et les commentaires sur des documents et accélérer ainsi leur validation.
  • Se connecter sans contrainte de temps ni de lieu et traiter les messages au fur et à mesure, sans bloquer ni réserver un temps spécifique par semaine.
  • Créer le sentiment de contribuer à un groupe pourvu d’une « mission spéciale »!
  • Précaution spécifique: les membres du groupe ne veulent pas nécessairement entrer dans une promiscuité digitale éternelle en dehors de cette communauté d’intérêt.

POINTS COMMUNS ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Ouvrir un groupe Facebook (ouvert ou privé) ou bien une Google+ communauté donne accès aux avantages et fonctions suivants:

  • Plate-formes existantes et gratuites.
  • Confidentialité du groupe possible avec l’option (fermé ou secret) sur Facebook et l’option (public ou privé) sur Google+.

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  • Échanger des publications, des photos, des vidéos, commenter, partager, apprécier, poser des questions, créer un événement, inviter des contacts, chat en ligne.

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  • Échanger des messages avec toute la communauté ou envoyer des messages privés.

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  • Possibilité d’être avertis des nouveaux échanges par mails ou par notifications mobiles sur smart phones.
  • Facilité de création et de clôture du groupe.

CE QUI DIVERGE ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Le point de divergence principale touche à l’identité numérique et la façon dont l’internaute a besoin de la gérer envers les membres de la communauté.

Pour un groupe Facebook, on ne peut inviter que des profils « amis » avec lesquels on a déjà établi une relation bi-latérale sur Facebook. Ceci implique une proximité avec les membres du groupe puisqu’en dehors de ce groupe spécifique, on aura aussi accès au fil d’actualité de leurs profils.

C’est sur ce point que Google+ diverge de Facebook. Pour inviter des contacts dans une communauté privée Google+, il suffit que le contact ait un compte sur Google+, c’est tout. Grâce à la conception même des cercles Google+, on a le choix d’ajouter quelqu’un à l’un de ses cercles sans pour autant que la réciproque soit vraie.Image 16

En conclusion, je vais probablement ouvrir la communauté sur Google+. Il y a un seul « hic ». Les futurs membres du groupe ont pour certains des profils Facebook mais aucun n’est encore sur Google+!!!

Retrouvez-moi sur Google+ en suivant ce lien.
Découvrez les publications publiques de mon profil Facebook en suivant ce lien.

Info complémentaire:
Excellent article de SCMA Swiss community manager association: Communautés Google+.
Article du CNET: Google+ communautés.

Efficience énergétique @www.in-fuseon.comLe domaine de l’efficience énergétique auprès du grand public aurait tout à gagner d’une communication plus sociale pour accélérer le cumul des économies d’énergies. Certains parlent même de l’Internet de l’énergie!
Quels sont les projets visibles et quels en sont les résultats? Même si l’énergie est un sujet très actuel et concernant, comment « emballer » les foules pour créer un mouvement efficace et impactant grâce à un effet collectif?

FAITS ET CHIFFRES PERCUTANT

  • En Suisse, 40% de l’énergie finale (électricité, carburants, gaz, combustibles pétroliers) est utilisée au quotidien pour chauffer, refroidir et faire fonctionner bâtiments et habitations.
  • Les ménages consomment près de 30 % de l’énergie contre 19% pour les industries.
  • Les ménages consomment environ 30 % de l’électricité (soit 19 TWh).
  • Depuis 10 ans, la consommation d’électricité augmente en moyenne de 1.8 % à 2 % par an.

Or les économies d’électricité (appelées aussi Négawatts) représentent l’un des 4 piliers sur lesquels s’appuie l’AES (Association des entreprises électriques suisses) pour réussir l’un des 3 scénarios pour l’approvisionnement électrique du futur en Suisse.

TOUR D’HORIZON DES PROJETS

Parmi les 850 compagnies électriques suisses dont la moitié sont membres de l’AES, seule une poignée a commencé à interpeller leurs « Consom’Acteurs » pour réaliser des économies concrètes. On y trouve des approches différentes et expérimentales très localisées (canton ou villes), des incitations financières, des outils de suivi payants ou gratuits, des réductions sur des appareils électriques. Le tout orchestré très différemment en termes de moyens de communication en fonction des acteurs. La communication digitale est présente à travers des sites web mais les médias sociaux sont encore peu exploités.

Un tour d’horizon non-exhaustif:

ÉCO 21-zone d’activité de SIG
Le bilan 2010-12 mentionne 52’300 ménages et indépendants (soit environ 20% du canton) inscrits à l’opération Doubléco et « activant ainsi près de 20 GWh/an d’économies, soit l’équivalent de la consommation électrique de plus de 6’600 ménages genevois ». Le plus intéressant est de constater que 60% des participants parviennent à réduire effectivement leur consommation électrique de 12% en moyenne. SIG semble avoir usé de vastes moyens incitatifs et d’une communication soutenue pour atteindre ce beau résultat en 3 ans. La question désormais: comment le projet continue-t-il? Ces économies s’inscrivent-elles sur la durée?

DÉCLICS-zone d’activité de Romande Energie
La plate-forme participative DÉCLICS revêt une toute autre approche. Lancée en mars 2012, elle met à disposition des sources d’informations hyper-utiles et s’appuie sur l’expérience de plusieurs ménages pilotes. Le bilan que j’en ai fait dans l’article « Qui a des DÉCLICS pour économiser l’énergie? » annonce le chiffre prometteur de 10% d’économies d’électricité avec peu d’effort ni investissement. Un outil de suivi manuel des consommations d’énergie est à disposition des membres de la plate-forme. Belle initiative à suivre en 2013…

Green E-value- un projet à Lausanne et un à Gland
J’ai entendu parler de cette application de « smart metering » à son début en 2010. Elle impliquait quelques immeubles de Realstone, propriétaire immobilier, Neo-technologie, développeur de la solution IT et SIL, fournisseur d’électricité sur Lausanne. Je n’en ai trouvé aucun résultat officiel depuis, si ce n’est que SEIC (Société électrique intercommunale de la Côte), vient d’annoncer récemment le lancement de Green E-value sur 5 bâtiments et 45 locataires.

E-vision-zone d’activité du Groupe E
Il s’agit d’une application en ligne de type smart metering permettant de visualiser la consommation d’électricité (instantanée et historique) de son domicile. Accessible aussi par smart phones et tablettes, elle est commercialisée CHF 96 par an plus CHF 150 de frais d’installation. J’ai entendu parler de cette récente solution au moment de son lancement lors du Swiss Eco-leaders Day en juin  2012.

Oscar- zone d’activité de FMB-BKW
Initiative créée fin 2011, elle vient de fêter son premier anniversaire avec 22’000 utilisateurs inscrits (soit 2% sur le million de clients que compte FMB). Le principe consiste à inciter les membres à saisir manuellement et fréquemment les indices des compteurs électriques. La tendance de consommation est alors suivie par internet ou smart phones. En retour, les utilisateurs reçoivent des points Oscar leur servant à acheter des appareils efficients dans la boutique en ligne. C’est du « donnant-donnant ».

Si vous connaissez d’autres initiatives, contactez-moi! J’en ai peut-être manquée.

CASSER LES SILOS?

Sensibiliser et surtout créer l’action pour générer de massives économies d’énergies auprès du grand public n’est pas chose facile. Se lancer requiert compétences, solutions et investissements.iStock_000017285058XSmall

Je vois deux types de silos:

  • Celui du marché fragmenté des acteurs de l’électricité suisse,
  • Et celui encore inexploité de la communication sociale (médias sociaux engageant l’utilisateur tels Facebook etc) dans le domaine de l’énergie.

Eco21 s’est lancé sur Facebook il y a à peine un an et a acquis 1’340 amis depuis. Cela représente à peine 2,5% du chiffre des ménages engagés dans le programme Doubléco et il inclut probablement des fans hors programme (ex hors canton de Genève). Les médias sociaux « se méritent », surtout sur le domaine de l’énergie qui est encore tout neuf en communication sociale. Il y a tout à inventer en matière de nouvelles relations clients, de communication et de solutions techniques.
Il n’y a qu’une certitude, à mon sens:
Détermination+innovation+utilité+sympathie (non intéressée car non-perçue comme publicitaire).

Sources:

AES: les 3 scénarios pour l’approvisionnement électrique du futur.

Conférence TechnoArk 2013 le 25 janvier à Sierre.

ÉCO 21: bilan 2010-12 pour les particuliers.

DÉCLICS: L’efficacité électrique: pourquoi est-elle indispensable?

SEIC: lancement de Green E-value.

Groupe e: offre e-vision.

FMB-BKW: Oscar, le pro des économies d’énergie.