Charge mentale

Avez-vous l’impression que votre cerveau surchauffe et est prêt à exploser? Vous ressentez les premiers effets d’une surcharge mentale. Et, la toute première action est de prendre conscience de votre charge mentale pour envisager des solutions.

Nous sommes passés en moins de 50 ans d’une société de surcharge physique à une société de surcharge mentale.
En Suisse, nous sommes 70 % de la population à travailler dans un bureau. Dans une vie, cela représente 80 000 heures que nous passons principalement assis. C’est l’équivalent de plus de 9 ans non stop, nuit et jour, 7 jours sur 7, dans une vie!

Par ce travail intellectuel qui cumule l’énergie dans le haut de notre corps, nous sommes coupés  du reste de notre physique. Et ainsi, nous perdons conscience de la fatigue qui se cumule sournoisement dans nos cerveaux agités par des flux d’information incessants.

Certes, les exigences au travail peuvent être élevées en fonction de votre poste et de votre entreprise. Vous êtes accessible immédiatement par les moyens de communication numériques (e-mails, messageries instantanées, notifications des smartphones). Ces nouvelles technologies ont bouleversé nos façons de communiquer et ont créé des habitudes peu vertueuses. En effet, quel collaborateur, dirigeant d’entreprise ou manager ne souhaite pas avoir une réponse immédiate à sa question pendant les heures de bureau et parfois en dehors?…

Comment prendre conscience de votre charge mentale?

Difficile de prendre conscience de sa charge mentale quand on est motivé(e), plein(e) d’entrain et que l’on se sent frais et dispos en début de journée.

Par contre, les premiers signes de surcharge mentale apparaissent lorsque le flux d’informations à traiter quotidiennement est trop important et complexe. Cette surcharge peut être accentuée par un nombre cadencé de séances sans valeur ajoutée pour vous. Vous manquez aussi peut-être de temps de travail efficace nécessitant une productivité cérébrale forte et une focalisation sur un dossier complexe.

Voici quelques signes avant-coureurs d’un trop-plein mental:

  • un manque de prise de conscience que vous saturez:  c’est la loi de Peeters. Vous devenez inconscient de votre état. C’est votre entourage qui s’en rend compte avant vous
  • vous perdez en efficacité: vous vous forcez à vous concentrer et vous prenez un temps fou pour réaliser votre travail. Vous entrez dans la spirale de l’insatisfaction
  • votre humeur oscille vers des pensées et des ressentis négatifs, voire de démotivation:  vos relations avec vos collègues, votre hiérarchie, voire même votre famille en sont affectées
  • vous tentez de contrôler votre mental par la volonté et il ne suit pas:  votre cerveau se met dans un mode par défaut que vous ne contrôlez plus. C’est une façon pour lui de décompresser et de survivre.
  • vous commencez à oublier beaucoup de choses
  • vous manquez de créativité
  •  à l’extrême, vous entrez progressivement dans un burnout, ou une dépression et perdez confiance en vous.

Si vous vous reconnaissez dans ce portrait-robot, il est temps pour vous d’agir et de trouver des solutions pour votre santé mentale et votre bien-être quotidien.
Retrouvez votre attention naturelle comme le trait d’union de votre relation au monde!

« Vous avez été 62 % à citer la surcharge mentale comme première conséquence du stress que vous vivez dans votre environnement de travail ».

Mon enquête (base: 42, fév.2019): Comment gérez-vous votre énergie au travail?

Si vous êtes déjà prêt(e) à changer pour améliorer votre quotidien au travail,  allez directement découvrir mon site: Ecologie mentale!

Ma note personnelle:

Celles et ceux qui suivent mon blog depuis des années comprendront pourquoi j’aborde le thème de l’écologie mentale. Après de nombreuses années de travail en communication digitale responsable pour des causes environnementales et en responsabilité sociétale des entreprises (RSE), j’ai décidé d’agir sur une autre cause brûlante, celle de l’équilibre entre bien-être et efficacité au travail.

Ce sujet n’est pas tombé du ciel. J’ai moi-même vécu ces situations, je les détecte au quotidien chez certains clients et je vis également une sursollicitation numérique de par mon métier.
Je me suis formée aux fondamentaux de l’écologie mentale et j’en applique les principes au quotidien. Merci à Gaël Allain pour ses enseignements. Gaël est docteur en psychologie  cognitive et directeur scientifique de My Mental Energy pro.

Cet article est le premier d’une série à venir, incluant constatations et solutions. Bonne lecture!

Merci de commenter si cet article vous inspire.

Sources:

Secrétariat à l’économie (SECO): Santé mentale sur le lieu de travail.

Promotion santé suisse: FIT at work.