CÔTE RESPONSABILITE SOCIALE D’ENTREPRISE (RSE)

Des normes volontaires (ISO 26000) aux normes encadrées? Le paysage du Développement durable mis en oeuvre par les entreprises va peut-être changer vers d’avantage de régulation. A quel rythme, selon quelles contraintes et opportunités? 2012 donnera certainement le ton.

« La crise confirme la nécessité de mettre de l’éthique dans les affaires…Bruxelles voit désormais la RSE encadrée comme un outil de régulation économique, sociale et environnementale et comme la possibilité d’améliorer la gouvernance des entreprises et de réduire les inégalités sociales croissantes. Les codes de conduite ne peuvent plus être laissés à l’initiative des seuls dirigeants d’entreprise et la Commission reconnaît implicitement que les entreprises ne sont pas assez engagées dans la RSE. On s’éloigne donc de la vision anglo-saxonne qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui, qui faisait totalement confiance à l’autorégulation,  le rôle des gouvernements en tant que co-régulateurs ou régulateurs investis de leur légitimité démocratique apparaissant nécessaire en tant que complément », Michel Doucin ambassadeur à la Commission européenne. Son interview exclusive par Novethic.

Image extraite du rapport de CleantechAlps.ch

CÔTE CLEANTECHS

Le bon usage de technologies propres (cleantechs) est un des enjeux du pilier environnemental de la Responsabilité sociale des entreprises.
Face aux énormes défis énergétiques et économiques, les cleantechs  ont plus que jamais le vent en poupe. Ces technologies attirent par leurs 2 facettes:

  • la richesse intrinsèque (économique, environnementale et sociale) de telles technologies qui sont conçues avec des consommations énergétiques réduites dans leurs processus de production et leurs produits
  • le cercle vertueux de leur usage: produire et consommer des énergies  en réduisant les impacts, réduire les consommations, recycler

La Suisse par exemple qui a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire renforce son pôle cleantechs par un rapprochement astucieux des milieux scientifiques, économiques et politiques. 2012 servira de plateforme d’observation et d’actions pour commencer la mise en oeuvre de nombre d’intentions.

« Les maîtres-mots sont : efficacité des ressources et cleantech… Il nous faut maintenant encore mieux utiliser ce potentiel et positionner la Suisse de manière optimale au niveau international. Afin de pouvoir encore mieux promouvoir les innovations dans ce domaine, la Confédération projette de regrouper les forces des milieux scientifiques, économiques et politiques. Le Masterplan Cleantech constitue à cet égard l’instrument idoine de coordination, qui montre la voie dans ce processus de transformation difficile des prochaines décennies et sert de référence à tous les intéressés », Doris Leuthard Cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). Etude de CleantechAlps pour mieux comprendre les cleantechs en Suisse Occidentale.

© in-fuseon.com

CÔTE MEDIA SOCIAUX

Y-a-t-il un lien entre les media sociaux et la RSE ou les cleantechs, direz-vous?
Il est vrai que les uns et les autres n’ont à priori rien à voir. Et pourtant!

Leur point commun à mon sens, c’est le besoin d’engager leurs publics tout en valorisant les actions concrètes. Leur différence, c’est le rythme des changements. Choisir Facebook ou Google+ ou sa propre plateforme? Alors que le web bouge très vite des centaines de millions d’internautes (voir les nouvelles tendances et évolutions annoncées à la conférence Le Web), le domaine du Développement durable évolue plus lentement.
Alors pourquoi ne pas utiliser les media sociaux et de nouveaux espaces communautaires pour sensibiliser et engager les publics internes et externes de l’entreprise vers l’usage des cleantechs, tout en restant conscient de l’évolution rapide et imprévisible de ces outils? Et oui, nous vivons dans un monde complexe dans lequel tout bouge en permanence.

Certains l’ont déjà compris. Ouvrez l’oeil en 2012!

Edith et moi, nous nous sommes rencontrées lors la 1ère volée 2011 de la formation « Management des réseaux sociaux et communautés en ligne » du SAWI.

L’interview d’Edith Page pour ce premier rendez-vous mensuel « Femmes entrepreneurs et réseaux sociaux » sur mon blog a suscité l’envie de co-écrire sur nos blogs respectifs, chacune avec nos différents angles de vue « numériques ». Voici donc ma 1ère publication sur le blog d’in-fuseon.

FEMMES ENTREPRENEURS ET RESEAUX SOCIAUX

Edith Page

Edith a lancé, il y a une année et demi son entreprise de communication – In Fuseon : la communication au sens propre. Comme son nom l’indique, elle se destine à des entreprises innovantes et des start-ups dans le domaine du durable. Dès le démarrage de son entreprise, l’intégration du web, des nouvelles technologies de communication et, bien entendu, des réseaux sociaux se sont inscrits comme une évidence pour cette ancienne de la comm’ et du marketing traditionnels (comme beaucoup d’entre nous, d’ailleurs).

Au cours de notre entretien, Edith m’a livré certaines satisfactions et axes de progression  découlant de la dure loi des médias sociaux.

Un usage essentiellement professionnel des réseaux

Etant entrepreneur, femme et maman, il devient compliqué de distinguer son image professionnelle de son image privée sur les réseaux. Actuellement, elle est confrontée, comme tout un chacun, à la gestion de son temps et, a choisi d’axer sa présence en ligne de manière principalement professionnelle.

Une adoption progressive et logique des différentes plateformes sociales

En démarrant son projet, elle s’est d’abord mise à actualiser son profil LinkedIn qui, me l’a-t-elle avoué, dormait. Puis, d’instinct, elle s’est dirigée vers Twitter comme outil de veille, suivi de près par le lancement de son site internet. Ce dernier, pour des raisons de coût, est resté simple, toutefois dynamique par la publication de news. Très tôt donc, dans la volonté de se rendre visible et de montrer l’exemple à ses futurs clients, Edith voit les réseaux comme un média supplémentaire et très accessible.

Le compte Facebook viendra un peu plus tard, à l’aube de la formation de spécialiste en médias sociaux du SAWI, puis l’ouverture de son blog lié à son site.

Au cours de cette formation, Edith découvre un tas d’autres outils sociaux comme la gestion des bookmarks avec Delicious (qui est, dixit Edith « sur le fil » en ce moment) ou comme Diigo.

Le web 2.0 au cœur de la communication de In-Fuseon

Aucun support papier ou plaquette. Son site étant le cœur de son activité. On sent qu’aux prémices de sa réflexion, il y a une volonté de dynamiser la communication traditionnelle dans un secteur d’activité très technique. Quoi de plus naturelle que de passer par les réseaux.

Edith tire parti des réseaux pour créer et valoriser son image

Le blog permet à Edith d’illustrer ses compétences sur le marché, tant rédactionnelles qu’en matière de réseaux sociaux ou de veille sur les cleantechs, par des articles recherchés et approfondis, bref : à valeur ajoutée.

Edith observe son marché en utilisant Twitter, qui est très adapté pour faire de la veille. Elle l’utilise également pour créer des contacts ou comme, je cite, « messagerie fun » de fin de semaine. Par rapport au marketing et à la communication traditionnels, il l’aide également pour faire la promotion de son blog et de son expérience tout en reflétant le dynamisme de sa personnalité très engagée.

Toujours connectée pour ses clients

Globalement, Edith se connecte 3 fois par semaine pour sa propre visibilité ; le matin très tôt, en fin de matinée ou le soir. Bref, quand elle a un moment, après ses autres engagements. Par contre pour ses clients, elle est en ligne tous les jours.

Le point faible à améliorer

Une des premières leçons qu’Edith Page retire des médias sociaux est à propos de son blog. Elle aimerait publier des articles moins longs, et plus fréquemment.

Au final « J’utilise les réseaux sociaux et les réseaux sociaux m’utilisent »

Edith m’explique qu’elle s’en sert pour sa propre promotion et, que de plus en plus fréquemment les personnes s’inscrivent à son blog et des prospects la contactent via les réseaux pour avoir recours à ses services.

Actuellement, Edith fournit autant de prestations prints que digitales, comme quoi, les réseaux permettent de sortir des sentiers battus.

J’ai rencontré Valérie Demont lors la 1ère volée 2011 de la formation « Management des réseaux sociaux et communautés en ligne » du SAWI.
L’interview qu’elle m’a proposée pour le premier rendez-vous mensuel « Femmes entrepreneurs et réseaux sociaux » à paraître sous peu sur son blog a suscité notre envie de re-blogguer voire de co-écrire sur nos blogs respectifs, chacune avec nos différents angles de vue « digitaux » et humains.
Cet article sur la limite de l’institutionnel versus la valeur ajoutée sur les média sociaux m’interpelle dans le quotidien que je vis sur le terrain du digital avec mes clients. Lorsque l’on parvient à la question du budget et de l’effort à fournir pour une stratégie de communication, les média sociaux sont encore trop considérés par les entreprises comme de nouvelles « annexes » pour les messages institutionnels. Des média de plus pour diffuser les mêmes messages? On peut alors s’interroger sur la valeur ajoutée des marques qui ont pourtant la puissance (en tous cas pour certaines!) de créer un contenu à valeur ajoutée.

Lien vers l’article en question.

Edith Page, coworker depuis janvier 2010

Un grand merci à Renatus, Annick, Yves, Barbara, Yann, Frédérique, Sandy, Claire, Emma, Pauline, Sandra, Christophe, les créateurs de messages « propres » qui se sont lancés dans l’exercice périlleux que je leur proposais le 15 septembre à l’espace de La Muse.

Appréciez par vous même en découvrant les résultats sur les 3 situations proposées: les énergies renouvelables, la consommation d’électricité et l’environnement.

L’AMBIANCE DU 15 SEPTEMBRE A LA MUSE

COMPLET! Les portes ouvertes de l’espace de co-working de La Muse à Genève le 15 septembre lors de la nuit des Bains ont affichées complet. Ce fut une belle soirée à La Muse!

450 personnes ont sillonné les 3 étages du 2 rue de La Muse au gré des échanges avec la quinzaine de coworkers qui avaient préparé des animations en lien avec leurs activités et leurs métiers.

Comme je vous l’avais annoncé dans « Invitation le 15 septembre: les coworkers de La Muse se dévoilent! », j’ai occupé personnellement un « corner » de l’aquarium sur un thème qui se place au coeur de mon activité de communication:

LES MESSAGES

LE JEU: CHOISIR, SE QUESTIONNER, INVENTER

Vous n’étiez pas parmi nous le 15.9? Amusez-vous!
Suivez la démarche accessible que j’ai proposée pour cette soirée spéciale et qui s’appuie sur la méthode in-fuseon™concept que j’ai développée pour les stratégies de communication d’entreprise.
Si les 3 thèmes ne vous conviennent pas, la démarche s’applique à toute situation, celle de votre entreprise ou de votre projet par exemples. Alors CHOISISSEZ!

 ET CHOISISSEZ UN SEUL MOT EN REPONSE A CHAQUE QUESTION…

QUELS MESSAGES POUR QUELLES SITUATIONS?

Le thème environnemental de la banquise a été le plus choisi. Il est vrai qu’il symbolise l’impact mondial du réchauffement climatique et fait surgir les peurs et l’envie de protéger.

Chacun a trouvé ses « propres » messages avec ses « propres » mots.

THEME DES ENERGIES RENOUVELABLES EN SUISSE:

« NOTRE CONSCIENCE+NOS RESSOURCES
= S’ADAPTER POUR PARTAGER », Renatus

THEME DE L’AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION D’ELECTRICITE:

« AGISSONS POUR NOTRE AVENIR EN ECONOMISANT DES MAINTENANT », Annick

« CHOISIR LES BONS APPAREILS, C’EST FACILE », Yves

« MON CONFORT AVEC BONNE CONSCIENCE », Yves

« POUR CHANGER, ATTENDRE QUE CE SOIT TROP CHER? », Yves

THEME ENVIRONNEMENTAL DE LA FONTE DE LA BANQUISE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE:

« REAGIS AVANT LA FIN! », Emma et Pauline

« L’INNOVATION SANS FIN », Sandy

« INFORMATION-ACTION-REACTION », Frédérique et Claire

« PARLEZ! DES MOTS AUSSI PEUVENT SAUVER DES VIES », Barbara

« ECRIRE POUR LES BERGERS DE RENNES AVEC UN PIED DANS CHAQUE MONDE », Sandra

« 2C° DE +, TU NAGES! », Yann

« BAISSE LE CHAUFFAGE! », Yann

« +2C° ET LA BANQUISE DISPARAIT…TRANSFORMONS LE MONDE EN NE PASSANT PAS CE SEUIL », Giorgio

« ENTREPRENDRE POUR UNE PROSPERITE JUSTE ET EQUILIBREE », Christophe

« LET’S STIMULATE ECO-FRIENDLY BEHAVIOUR », Christophe

Quel message vous parle le plus?

Et vous, voulez-vous bien partager vos messages avec nous? Merci pour vos contributions, infos, idées et messages!

En complément de l’article « La pensée contemporaine en messages « propres » inventés par vous », je partage avec vous l’image d’un tableau qui était exposé à La Muse par Miss Mixt, collectif d’artistes fondé par 2 autres coworkers Frédérique et Eve.

Travail photographique sur plaque métal.
Il s’agit d’un éco-quartier d’Amsterdam. Magnifique non?

"Vers Amsterdam"

La Muse porte bien son nom comme espace inspirant l’émergence de nouvelles pratiques économiques.

Depuis janvier 2010, je soutiens cette initiative genevoise qui a mis à disposition un espace de travail partagé. C’est toujours avec grand plaisir que j’y retrouve les anciens et les tous nouveaux coworkers de plus en plus nombreux!

La Muse s’affiche aux côtés de l’art contemporain de la nuit des Bains de Genève en ouvrant ses portes encore plus grand. Les coworkers seront de la partie avec des animations.

Ne manquez pas l’occasion de nous rencontrer jeudi 15 septembre de 18h à 21h!
Vous pourrez m’y trouver, dans la pièce appelée « l’aquarium » comme un poisson dans l’eau pour inventer avec vous vos messages de communication au sens propre!

Comment s’y retrouver dans les sacs plastiques en fonction des matériaux avec lesquels il sont été fabriqués?

Si vous ne le saviez pas, vous vous en doutiez:
Voici les chiffres affolants que nous annonce Bioapply, fournisseur suisse de solutions éco-responsables:

  • 680 : le nombre de sacs utilisés par an et par ménage, soit 2 par jour!
  • 20 minutes : la durée d’utilisation moyenne des sacs en sortie de caisse

  • 400 ans : le temps que peut prendre la décomposition d’un sac en plastique.

Notre monde a amorcé un changement de comportement quant à l’usage des sacs plastiques: des législations se mettent en place pour les interdire, les matériaux évoluent, des normes européennes sont en vigueur et certains grands distributeurs (alimentaires) prennent des mesures.
Mais comment s’y retrouver entre les labels officiels, les labels auto-proclamés et l’absence de marquage?
Voici le but de cet article: y voir plus clair et plus loin…et faire les bons choix au quotidien.

Sacs plastiques: confusion et conséquences

Observez attentivement les 3 sacs ci-dessous. Lequel vous semble le plus respectueux de l’environnement?

« Protégeons NOTRE PLANETE
sac 100% oxo-biodégradable »

« Votre commerçant vous remet Ce sac 100% dégradable. Ce sac est fabriqué en polyéthylène additivé, ce qui le rend fragmentable et dégradable »

« Le sac « écophémère » est 100% oxo-biodégradable. Exposé à la lumière, l’oxygène, l’humidité et la chaleur, il se décompose rapidement et totalement et devient biodégradable et bio-assimilable ».

En fait aucun de ces sacs plastiques n’est respectueux de l’environnement et presque moins qu’un vulgaire sac plastique sans marquage. Les 3 sont même plus « fourbes », pour reprendre l’expression de Frédéric Mauch, fondateur et CEO de BioApply.
Ceci relève de « greenwashing » probablement non intentionnel…mais pourquoi? Parce qu’il règne une grande confusion et que seule la transparence peut aider le consom’acteur!

Tout comme les autres sacs plastiques, les sacs marqués dégradables ou oxo sont des thermoplastiques issus de ressources fossiles. Ce qui fait la différence c’est l’agent oxydant qui y est ajouté pour stimuler la fragmentation du sac. Or ce ceci est une fausse solution car lors de leur fragmentation, les sacs libèrent dans la nature (le sol, les plantes, l’ingestion par les animaux) toutes les substances nocives qu’ils contiennent.
Quant à parler ou écrire que ces sacs sont oxo-biodégradables, est un énorme mensonge qui induit les utilisateurs encore plus en erreur.

Tesco, une grande chaîne anglaise d’hypermarchés en a fait les frais en utilisant de tels sacs et toute son action qui se voulait « verte » a été contre-productive pour son image de marque.

Dans un autre registre que les sacs plastiques, les nouveaux emballages des pots de yaourt Activia du groupe Danone sont sujets à polémique. Ces pots en acide polylactique (PLA), polymère biodégradable ont pourtant été développés en partenariat avec le WWF. Or c’est du maïs génétiquement modifié qui est utilisé comme matière première du PLA, en désaccord avec la publicité faite sur le site d’Activia et sur les pots eux-mêmes. Le domaine des emballages est sous la loupe!

Que faire si l’on vous donne un sac oxo-biodégradable?

Que faire si l’on vous donne un tel sac?

Voici quelques pistes et c’est à vous de choisir:

  • refuser le sac et argumenter: le commerçant n’est peut-être pas au courant. Vous contribuez à informer et…former!
  • accepter le sac en sachant qu’après usage, vous ne devez pas le composter car il augmenterait la charge polluante des compostières
  • utiliser le sac le plus longtemps possible
  • préférer un sac biodégradable

Sacs plastiques biodégradables versus oxo-biodégradables

« Biodégradable se dit des produits industriels et des déchets qu’une action bactérienne, naturelle ou induite, décompose assez rapidement et fait disparaître de l’environnement en les convertissant en molécules simples utilisables par les plantes », Larousse

Les sacs biodégradables sont faits à base d’énergies renouvelables comme les matières végétales et n’ont pas d’effets néfastes en se décomposant en quelques mois. Ils contribuent même à l’accélération de la masse compostable. L’objectif n’est pas de supprimer notre confort mais de rendre le déchet intéressant et non nocif. De plus il est prouvé que l’utilisation de tels sacs contribuent à sensibiliser vers un comportement plus respectueux: réduction du flux des déchets non triés!

La question revient bien entendu au prix de tels sacs. 
Les sacs biodégradables peuvent coûter jusqu’à 2 fois plus cher que les sacs polluants mais des usages à grande échelle prouvent que leur utilisation fait diminuer le nombre de sacs de près de 80%
De plus la solution est de passer à la fin de la gratuité de tels sacs pour renforcer le mouvement.

Si vous devez utiliser un sac, alors préférez le biodégradable. Il devrait comporter un label qui suit les directives de la norme européenne EN 13432 comme ceux-ci:

La transparence par le marquage et la traçabilité:

Prenons l’exemple d’un sac conçu et fabriqué par BioApply, marqué « 100% compostable, sans OGM-sans plomb »:
Sur la tranche de ce sac, vous retrouvez les labels  ainsi que l’adresse web: www.respect-code.org/fqd83.

Ces informations vous indiquent le lot de production auquel appartient votre sac, qui l’a produit et les types de matériaux utilisés pour produire ce sac.

Et vous, avez-vous des expériences similaires que vous pourriez partager?

Google+ vient de se lancer en grande pompe au nez et à la barbe de Facebook, Twitter et LinkedIn, juste pour parler des mastodontes qui peuplent la croissance des « Social media », phénomènes sociaux que les marques et les entreprises ne peuvent plus ignorer désormais. Depuis son ouverture fin juin 2011, les articles sur Google+ abondent et la vocation de celui-ci est de s’interroger sur:

  • Google+ est-il le meilleur des 2 mondes Facebook et Twitter?
  • En quoi  Google+ peut-il devenir « LA » plateforme de votre future communauté?

Il a fallu seulement 3 semaines à Google+ pour atteindre 25 millions d’utilisateurs au lieu de 32 et 36 mois respectivement pour Twitter et Facebook.


PROJET GOOGLE+: « THE BEST OF BOTH WORLDS? »

Il ne manquait qu’un « bouton » à ma barre Google.
Détentrice d’un compte Gmail, j’utilise déjà surtout Google Reader comme outil de veille pour suivre mes flux d’actualités préférés, Google Docs pour partager et travailler en ligne sur des documents avec mon réseau professionnel, sans compter les traditionnels Maps, Picasa et autres utilitaires.

J’ai été agréablement surprise par Google+ qui pour l’instant est surtout testé de manière individuelle mais qui présente des fonctionnalités appropriées aux entreprises.
J’ai retrouvé les avantages combinés de Facebook, Twitter et LinkedIn avec des avantages en plus.

  • un flux équivalent au fil d’actualités avec photos, vidéos, liens mais de longueur illimitée contre Facebook max 420 caractères et Twitter max 140 caractères
  • les cercles Google+ que vous créez selon votre mode de fonctionnement: pour chercher une information, suivre ou échanger avec vos réseaux de connaissances, amis etc comme dans la vraie vie. Par exemple, j’ai créé plusieurs cercles professionnels qui correspondent aux activités d’in-fuseon: pros cleantechs, pros RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprises), pros web
  • le choix de rendre publique une info (comme par exemple une photo dans votre galerie photos personnelle) ou de la destiner à un ou plusieurs cercles de contacts
  • le choix d’ajouter quelqu’un à un de vos cercles sans pour autant que la réciproque soit vraie
  • le partage de photos
  • l’utilisation de Déclics pour vous abonner à des flux d’informations qui vous concernent
  • la possibilité de créer une Vidéo-Bulle de chat à 10 max spontanément ou de lancer un Chat plus large si vous avez une question précise à poser à votre réseau

Pour rejoindre Google+, vous devez recevoir une invitation. Je peux volontiers vous inviter. Envoyez-moi un mail.

Si vous y êtes déjà, rejoignez-moi sur Google+:  +edith

LES ATOUTS DE GOOGLE+ POUR DEVENIR LA PLATEFORME DE VOTRE FUTURE COMMUNAUTE

Voici sa mission déclarée de Google+:

« Sharing is a huge part of the web, a part that we think could be a lot simpler. That’s why we’ve been working on adding a few new things to Google: to make connecting with people on the web more like connecting with them in the real world », dixit Google

En bref:
Favoriser le partage social comme dans la « vraie » vie en choisissant ce que vous dites à qui et en respectant la confidentialité des infos en fonction des groupes de contacts auxquels vous appartenez.

Et une nouvelle plateforme pour créer son « graphe social », en relation avec le fameux bouton +1.

Depuis mars 2011, le bouton d’évaluation +1 de Google est en test et vous le trouverez de plus en plus fréquemment à côté du « J’aime » de Facebook. Ce bouton est bien entendu intégré à Google + et encourage le partage social.

Si créer une communauté en ligne fait partie de votre stratégie de marketing-communication digitale, tenez compte de Google+ comme plateforme potentielle. Mais avant de choisir les outils…!
Voici 12 points clés pour créer votre communauté en ligne. Un de ses points est de se questionner sur la création d’un réseau ou d’une communauté. Une communauté rallie ses membres autour d’un objectif commun alors que dans un  réseau, chacun peut poursuivre son propre objectif. La ligne est cependant bien fine entre les deux. A mon avis, Google+ permet de mettre en oeuvre les uns et les autres.
Voici par exemple un mapping des réseaux et communautés existants dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Entreprises que j’ai identifiés et qui est sujet à évolution permanente. La valeur ajoutée principale que recherchent ces réseaux ou communautés est le partage de connaissances sur un sujet complexe afin d’optimiser le ROI du développement durable en entreprises.

Mapping de positionnement des réseaux et communautés en ligne sur le thème de la Responsabilité Sociale d'Entreprises. Copyright In-fuseon juin 2011.

Les avantages de Google+ pour créer une telle communauté en ligne:

  • fonctionnalités combinées des profils, pages et groupes Facebook, groupes LinkedIn et micro-blogging de Twitter
  • accès aux informations en mode public ou par les cercles
  • possibilité de lier un cercle à un wiki externe pour créer une base de connaissance partagée

Pour ceux qui veulent se faire une idée sur Google+ en quelques minutes:


CONTREVERSES ET POINTS D’AMELIORATIONS

Quand une nouveauté de cette taille apparaît, les opinions fusent et les positions se prennent. Les leaders d’opinion essaient, investiguent la plateforme, restent, en partent. J’ai pu déjà entendre plusieurs « timbres » et expérimenter quelques points à améliorer:

  • la politique de définition des noms semble trop restrictive et contraignante
  • pas d’outils pour exporter ses contacts Facebook ou Twitter sur Google+
  • pas de short code pour intégrer le bouton +1 dans mon blog sur wordpress.com..pour l’instant!

Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle plateforme sociale?
Une de plus direz-vous et 30 mn de plus chaque jour pour y être présent?
Ou bien, un véritable outil à observer de plus près et à considérer dans vos stratégies de communication digitale?

Les paris sont ouverts mais ce qui compte, c’est l’usage que vous en ferez!

communauté en ligneArticle modifié le 9 mai 2020.
Le web propose de nouveaux moyens de fidéliser et de construire la connaissance dans l’échange, le partage et l’intelligence collective.
 
La création de communauté en ligne attire de plus en plus d’entreprises qui y voient le moyen de nouvelles pratiques de marketing. Mais la communauté n’est-elle pas une constellation humaine qui accepte de se regrouper autour d’un objectif commun? La communauté se crée si les membres loin de se faire « acheter » y trouvent une réelle valeur ajoutée.
 
Depuis 2010, j’accompagne et je forme des entreprises et des entrepreneurs à utiliser la communication digitale pour valoriser et promouvoir leur activité de façon responsable et efficace.
Voici les 12 points qui me paraissent essentiels pour créer sa communauté en ligne.
 
En 2010, dans le cadre de lancement de mon entreprise in-fuseon, j’ai appliqué cette démarche au projet de création de la communauté professionnelle d’entre-aide de Codethic* adressant la Responsabilité Sociétale d’Entreprise.
 
 
Les points suivants n’engagent que moi tant dans leur contenu que dans leur priorité:
 
  1. Quels objectifs?

    Distinguer les objectifs de l’entreprise/entité qui est à l’initiative de la communauté des objectifs des futurs membres afin de mieux les aligner pour « tirer à la même corde » en toute transparence

  2. Réseau ou communauté?

    Se questionner sur la création d’un réseau ou d’une communauté: réseautage tous azimuts ou bien ralliement autour d’un objectif commun en intégrant la mise en relation bien entendu

  3. Valeurs pour les membres?

    Créer une valeur économique et une valeur relationnelle pour les membres: allier les deux professionnellement apporte une valeur ajoutée économique à l’entreprise qui détache ses chères ouailles et une motivation valorisante aux participants

  4. Freins?

    Identifier les freins potentiels dans les échanges entre membres afin de les contourner ou éliminer avant de démarrer (même si l’on ne pense pas toujours à tout!)

  5. Choix de communauté?

    Vérifier si d’autres communautés existantes pourraient servir de « refuge » à votre projet plutôt que d’en créer une nouvelle de type MeToo

  6. Quels outils?

    Décider des outils techniques et plateformes en fonction de la valeur ajoutée recherchée: et oui il est toujours très tentant de « foncer » sur l’ouverture d’une page Facebook sans stratégie, planning éditorial ou ressources.

  7. Quels feed-back?

    Demander à la future communauté comment elle perçoit les valeurs ajoutées: si simple avec les sondages en ligne, sans oublier les rencontres off-line indispensables en fonction de votre projet

  8. Comment animer?

    Décider d’une philosophie d’animation de la communauté: amorcer ou laisser-faire et surtout observer

  9. S’organiser

    Anticiper l’organisation et planifier les étapes du lancement

  10. Le mix de communication

    Recruter les membres et faire connaître la communauté par un « mix communication » de rencontres off-line et de promotions en ligne

  11. Apprendre et ajuster

    Proposer le cadre, observer, agir, mesurer

  12. Se donner le temps!

2 ans?

Et vous, vous avez un avis et des expériences à partager à ce sujet? Notre monde est en mutation autour des médias sociaux et c’est un apprentissage continu!

Edith Page

Dans le cadre de son First le 7 avril sur le thème « Et si je créais ma propre plateforme communautaire? », la communauté de Rezonance (45’000 membres) a invité In-fuseon et Codethic à présenter leur projet de communauté professionnelle en devenir dans le domaine de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises .

  • Codethic est une plateforme dont la mission est de fournir les outils nécessaires à la mise en place et à l’utilisation de chartes éthiques dans les entreprises. Le blog public de la plateforme Codethic sera opérationnel en septembre 2011, sa partie privée en janvier 2012.
  • In-fuseon, partenaire communication de Codethic accompagne la réflexion stratégique sur les conditions de création d’une communauté professionnelle d’entre-aide Codethic dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises.

A travers la norme SYNERGIE-CODETHIC 26000, constituée de 7 axes, les entreprises sont accompagnées dans la mise en place et la valorisation de leur comportement éthique. Les référentiels sont l’ISO 2600 (RSE), le GRI et les Guidelines des meilleures pratiques éditées par l’ONU.

Cette thématique actuelle a de quoi attirer de nombreux membres et de nouveaux partenaires. Aventure à suivre…!

Et encore un grand merci à Rezonance!