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e-réputation

 

Voici le phénomène de l’e-réputation en 5 points.

Quelle marque de produits obtient le plus de « J’aime » sur Internet?

Savez-vous ce que l’on dit de votre produit? Accordez-vous de l’importance à la perception que vous donnez sur le web? Autant de questions qui touchent au phénomène incontournable de l’e-réputation pour les individus et les entreprises, thème de la conférence du 5 juin 2014 organisée par l’Association suisse des Community Managers (SCMA) en partenariat avec la FER (Fédération des Entreprises Romandes Genève).

Article modifié le 24.11.20

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Voici les 5 points que je vous propose pour appréhender ce phénomène.

1. L’e-réputation

Elle est issue de la perception que créent les contenus d’informations et les conversations sur le web (blogs, forums, réseaux sociaux) autour d’une marque, d’un produit ou d’une personne.

La notion d’e-réputation apparaît dans les années 1990 avec la formulation proposée par Howard Rheingold, « gourou des interactions sociales en ligne ».

2. On est tous concerné(e)s

Le propre même du web est de laisser libre cours à toutes les conversations et les opinions qui font et défont les réputations des individus et des entreprises.

En Suisse, seulement 1 entreprise sur 4 surveille ce qui se dit sur elle sur le web. Voir les 10 bonnes pratiques pour optimiser votre communication sur les médias sociaux.

3. L’e-réputation se construit

L’ensemble des informations/contenus et des conversations et avis qui s’échangent aux carrefours des sites de presse, réseaux sociaux, blogs et forums contribuent à construire l’e-réputation de votre marque /produit.

Construire une présence active et engageante consiste à investir durablement sur la création et la publication de contenus qui vous donneront l’occasion d’entrer en interactions avec votre public.

« Si vous voulez être dans la vraie vie de vos consommateurs, de vos fans, vous vous devez de leur proposer du contenu, d’échanger, de partager avec eux, de créer du lien« , explique Stanislas de Parcevaux, directeur marketing d’Orangina Schweppes France dans une enquête de France Info.

4. Elle se surveille et se défend

Un outil de monitoring permet de surveiller toutes les teneurs des commentaires: positives, neutres ou négatives voire parfois diffamatoires .

Une réputation peut être rapidement endommagée. Il s’agit d’être organisé et de savoir gérer les « bad buzz »: savoir d’où ils viennent, via quels médias ils se propagent et à quelle vitesse.

En mars 2010, Nestlé a fait les frais d’un manque de préparation lors de l’attaque de GreenPeace contre l’huile de palme des barres chocolatées KitKat. Depuis le DAT (Digital Acceleration Team) de Nestlé à Vevey est équipé pour écouter 150 millions de sources de conversations sur Facebook, Twitter, Linkedln, YouTube, captées dans dix-sept langues! Enquête de France Info.

5. Elle se mesure

Il serait plus précis de dire que l’e-réputation s’évalue. Il n’y a pas de critère de mesure universelle certifié. Toutefois certains outils de monitoring proposent leurs propres notations d’e-réputation et comparent les marques entre elles sur la base de ce qui est capté publiquement sur le web.

Modifié le 24.11.20: l’index Klout n’existe plus. Chaque plateforme a créé son propre index.

Exemple de la plateforme Agilience qui propose un index d’autorité.

L’index Klout est devenu un critère d’évaluation de l’influence des individus et des marques. Il tient compte de l’activité et de l’influence (interactions, engagement) sur plusieurs réseaux sociaux. Cet indice varie constamment en fonction de votre activité.

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 Quelle est la ressource clé qui va vous permettre de maîtriser et d’exploiter au mieux l’opportunité de l’e-réputation?

  • 20140128-Net_academy-Capsule-Marketing_de_soiVous-même en tant qu’individu! Vous devenez le Community manager de votre propre identité numérique.
  • Votre Community manager en entreprise! L’animateur de communauté en ligne est la personne clé qui va mettre en oeuvre votre stratégie de contenus et va surveiller les conversations qui vous concernent sur le web.

Sources utiles:

Wikipedia: l’e-réputation.

 WIKI de Social media monitoring: une centaine de plateformes répertoriées.

Blog d’in-fuseon: Communication digito-sociale, témoignage d’un quotidien.

Samedi 29 mars fut une soirée mémorable et fort sympathique dans la social room de RTSthevoice. Merci à David Labouré responsable des relations en ligne de la RTS (@RadioTeleSuisse) de m’avoir invitée à contribuer au community management de l’émission RTS The Voice of Switzerland, retransmise et commentée en Suisse romande uniquement sur Internet. Voici donc un aperçu de cette double expérience: 100% geek twitto et 100% émotion.


QUAND INTERNET REMPLACE LA TV

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Pour les Suisses romands, une seule possibilité existe pour suivre en français l’émission ultra populaire The Voice version suisse: sur leur ordinateur, tablette, smart phones ou leur écran TV connecté sur le site thevoice.rts.ch. Une expérience utilisateur unique, interactive et très riche en contenus les attend. L’émission tournée en Suisse alémanique est accessible en VO/VF sur le site web qui intègre toutes les réactions du public  via Twitter. Le réseau de micro-blogging règne en maître pour faciliter les conversations entre fans, talents, coaches et l’équipe de la RTS de la social room. Sans compter les nombreux « calls to action » et « motivateurs » que propose la RTS pour engager le public, les talents et les coachs:

  • #RTSthevoice comme point de ralliement sur Twitter
  • la publication des tweets sur le site web de l’émission
  • le sondage: qui sera The Voice?
  • le concours Selfie pour gagner 2 billets pour assister à la Grande finale
  • le buzzoscope des talents
  • l’aftershow
  • et la possibilité de tout revoir!

Le site web affiche les statistiques de volume de trafic (le buzz) des talents romands et crée le buzzoscope de chaque talent, véritable communauté de fans. Suite à sa sélection pour les demi-finales, la chanteuse romande Glory a vu son buzzoscope exploser.

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Capture d’écran 2014-03-30 à 22.04.20Lorsque l’émission battait son plein entre 20h10 et 22h30 samedi, 863 messages ont été échangés sur les réseaux sociaux, 1’710 partages ont eu lieu (c’est une des clés du buzz) et 261 tweets ont été commentés. Le média digito-social offre le grand intérêt de prolonger l’expérience utilisateur. L’émission ne s’arrête pas le samedi soir à 22h30. Dimanche une certaine activité est repartie sur les réseaux sociaux.

L’émission de samedi a duré 10 minutes de plus, selon Didier le producteur de l’émission ce soir là. « C’est cela Internet: si ça fonctionne bien, on laisse filer! »

Une nouvelle façon de consommer du média, de créer une proximité avec les stars et certainement pour la RTS de tester les nouveaux comportements! Beau dispositif de communication digito-sociale.

FONCTIONNEMENT DE LA SOCIAL ROOM

Ambiance conviviale, sympathique et pro de la social room! Un dîner tous ensemble pour commencer juste avant le top départ de 20h10 avec la présentatrice romande @MelanieFreymond, Didier @kessidi responsable de la production de l’émission du soir, @DavidLaboure le chef d’orchestre de la social room, @David_Lamon binôme et homonyme de David et chef prompteur de l’Aftershow, @MrsAndreia et @AntoineFargou.

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Une organisation bien rodée et une plateforme technique performante!

Le site web de l’émission est en fait un espace de contenus enrichis et interactifs provenant du flux Twitter @RTSthevoice et mis en page grâce à la plateforme Shore.li de l’entreprise lausannoise du même nom. Tous les tweets émis sur #RTSthevoice ne sont pas systématiquement diffusés sur l’espace web de l’émission. La RTS écoute également les comptes Instagram et Facebook des talents et des coachs. Rien ne leur échappe!

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Cette plateforme permet:

  • Capture d’écran 2014-03-30 à 20.08.04de créer un espace web attirant et engageant aux couleurs de la marque en l’occurrence RTSthevoice.
  • de raconter le déroulement de l’émission sous forme de live-tweets (LT): c’était le rôle de David.
  • d’afficher tout le flux de tweets, posts facebook et photos Instagram dans la partie administrative et de sélectionner les meilleurs: c’était le rôle d’Antoine.
  • de corriger les fautes d’orthographes des meilleurs tweets!
  • de publier des tweets @RTSthevoice et de répondre aux tweets: c’était le rôle d’Andreia.
  • d’enrichir les tweets en ajoutant un texte court de @RTSthevoice, d’afficher le meilleur tweet régulièrement et de doubler la taille d’une publication directement sur l’espace web: c’était mon rôle samedi soir.
  • de gérer tous les « calls to action » mentionnés.
  • enfin de filtrer les spams potentiels ou les tweets diffamatoires mentionnant @RTSthevoice (quasiment aucun depuis le début de l’aventure)!

Concentration dans la social room!

On a même réussi à honorer l’extinction des éclairages pour Earth hour…seulement pendant quelques minutes!

 Lâcher prise dans la social room!


L’ÉMOTION DE L’AFTER SHOW 

L’Aftershow s’est ensuite déroulé sur un plateau TV en live avec la participation de Glory et @oliviercheuwa les 2 chanteurs romands que leur coach Stress avait décidé de confronter lors de cette émission, Glory ayant finalement été choisie pour la demi-finale.
Silence sur le plateau. Mon smartphone pourtant en main, je n’ai plus envie de tweeter mais plutôt de me concentrer sur ce moment humain et sympathique entre Mélanie et les deux talents. Tous des professionnels du petit écran, s’exprimant sans stress (c’est le cas de le dire…vous l’aviez compris, la vidéo du concours The Voice était en différé!). Assister à leur courte improvisation de Amazing Grace fut vraiment un moment magique. C’est là que l’on capte la puissance et le potentiel d’une voix. Bravo à tous les deux!

 

Continuez à suivre RTSthevoice

Edith Page est fondatrice d’In-fuseon, la communication au sens propre et co-fondatrice de Net-Academy, institut de formation en communication digitale et réseaux sociaux qui forme des Community managers en Suisse romande.

 

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Si vous avez besoin d’éliminer les comptes doublons sur Facebook, cet article devrait vous aider.
Lorsque j’ai ouvert mes deux profils sur Facebook en 2010, j’avais l’illusion de pouvoir gérer en parallèle un profil professionnel et un profil personnel. Que neni…ou la Grande illusion que ce fut! Le besoin viscéral de pouvoir gérer mes deux identités séparément m’a poussée à braver l’interdiction de Facebook d’ouvrir 2 profils pour une seule personne même avec des adresses emails différentes! 4 ans plus tard (2014), je prends la décision de fermer un de mes comptes. Devinez lequel?

Ce que je risquais? Que Facebook repère le subterfuge et que je me retrouve un bon matin sans compte! Punition suprême que des milliers de faux comptes ou des comptes inactifs ou des comptes doublons peuvent subir après chaque nettoyage par Facebook. Les comptes doublons représenteraient entre 4 et 7% des 1,23 milliard d’utilisateurs actifs par mois.

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« One personal account » signifie un seul compte « profil ». Bien entendu cela ne s’applique pas au nombre de Pages Facebook qu’un compte Profil peut gérer!

Comment éliminer un compte doublon sur Facebook?

Avant de supprimer votre compte, basculez certains contacts en les invitant manuellement comme amis sur votre autre compte.

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Difficile de trouver le chemin pour supprimer un compte directement via les paramètres de votre compte. La seule option que Facebook vous propose est de désactiver le compte, c’est à dire de le rendre invisible. Vous pouvez le réactiver quand vous voulez, toutes les publications sur votre mur sont conservées.

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Demande de suppression d’un compte doublon sur Facebook

Pour supprimer un compte Facebook, il faut trouver la bonne URL qui vous mène à faire la demande de suppression à Facebook!
Trouver le Help center dans la barre de recherche de Facebook puis choisir Gérer votre compte, puis Désactiver/supprimer des comptes. Le lien hypertexte « Faites-le-nous savoir » vous mène à la demande de suppression définitive. Vérifiez donc que vous êtes logués au compte que vous voulez supprimer et pas à un autre!

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Ensuite tout s’enchaîne très vite!

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Avec une double protection!

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Et une double information via Facebook et par email: votre compte sera supprimé définitivement dans 14 jours SI ET SEULEMENT SI vous ne vous reconnectez pas sur ce compte. Une erreur de logging est si vite arrivée!

BONNE CHANCE!

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Alors, avez-vous deviné quel compte Facebook j’ai supprimé?

Pour aller plus loin…et si vous avez le courage de lire les « Policies » de Facebook…

 

Facebook: Statements of rights and responsibilities.

 

Edith Page est fondatrice d’In-fuseon, la communication au sens propre et a co-fondé  Net-Academy, institut de formation en communication digitale et réseaux sociaux de 2012 à 2017.

Le passage d’une année à l’autre génère l’envie d’analyser le passé proche et de projeter l’avenir. Parmi tous les contenus qui ont émergé sur le web ces derniers temps, voici une vidéo récente qui résume bien les chiffres clés de l’évolution du tsunami des réseaux sociaux et les grandes tendances digitales, sociales, communautaires (économie collaborative) et technologiques. Voici aussi les tendances de la Communication digito-sociale: témoignage d’un quotidien.

Voici comment cinq de ces tendances me touchent déjà…ou bientôt dans mon quotidien!

1. LES RÉSEAUX SOCIAUX

J’y passe environ 4 heures par jour pour surveiller des marques (monitoring), faire de la veille d’informations (curation), publier des contenus, animer des conversations et réseauter en ligne. Pas étonnant, ils sont au coeur de mon métier de spécialiste en Communication digitale et sociale et de formatrice. Je consacre le reste de mon temps à concevoir des actions de communication, à créer des contenus pour le web (sites, blogs, réseaux sociaux), à formaliser des stratégies de contenus et à transmettre mes expériences via des formations. Les journées sont longues et passionnantes!

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Si je pondère mon temps par réseaux sociaux principaux qui occupent le quotidien actuel de ma vie professionnelle, je dirai par ordre d’importance (quantitative):

  1. Facebook
  2. LinkedIn
  3. Google+
  4. Twitter
  5. Instagram
  6. Pinterest

L’usage des réseaux sociaux continue globalement à progresser même si l’on constate un déplacement de certaines populations d’un réseau à l’autre. En 2013, les jeunes (13 à 19 ans) ont réduit leur usage de Facebook (sans le déserter), se sont accaparés Instagram, Snapchat et ont poursuivi l’usage intensif de WhatsApp. Le micro-chat texto/photo/vidéo est en pleine explosion…le tout bien entendu sur mobile. En 2013, la messagerie instantanée via les réseaux sociaux a surpassé les SMS.
Le futur? Probablement une migration d’une part de mon temps de Facebook  vers LinkedIn (c’est déjà le cas) et vers Google+. Les prédictions annoncent un fort développement de ce réseau surtout dans sa dimension communautaire. Lors de son lancement mi-2011, j’ai lancé ma modeste prédiction via cet article: Google+ le nouveau miracle communautaire…et depuis Google+ a ouvert les communautés. Histoire à suivre…

2. MULTI-ÉCRANS

Nous avons 7 écrans actifs (desktops, mobiles et tablettes) à domicile.

3. OBJETS CONNECTÉS

Capture d’écran 2014-02-03 à 00.18.20J’ai « craqué » pour la Pebble smartwatch qui a émergé via investissement collaboratif sur le site de crowdfunding Kickstarter. Elle est en commande! Elle sera connectée à mon smartphone et élégante au poignet, elle me préviendra de l’arrivée de notifications provenant des réseaux sociaux. Plus besoin d’avoir en main mon téléphone ou de le sortir de mon sac à chaque bip de notifications lorsque je serai en déplacement en train, bus ou à pied.

4. QUANTIFIED SELF

J’ai un projet en cours en lien avec ce nouveau mode de mesure. Mais il procède plutôt à une mesure que l’on pourrait appeler du « Quantified self-environment » en lien avec les niveaux d’ondes électromagnétiques qui nous entourent. Voir le nom de code Magneto.

5. EMAILING

Même si en 2013, le flux d’emails a été surpassé en volume de données transférées sur le web par YouTube, l’email reste le support de communication digital préféré des entreprises. Et aussi des réseaux sociaux qui captent nos emails et nous envoient newsletters, notifications nouvelles provenant de groupes ou blogs que nous suivons (on peut choisir la fréquence d’envoi sur certains réseaux).
Pour ma part, ceci représente une bonne centaine de mails par jour.

Et vous, vous êtes-vous posé la question? Venez en débattre ici ou sur les réseaux sociaux.  Pour m’y retrouver: About.me/edithpage.

Sources d’infos:

TNW: Despite claims of decline in the West, Facebook is stronger than ever in the rest of the world.

France 24: Convergence entre les univers du mobile et les produits technologiques d’intérieur.

Pebble Smartwatch.

Net-Academy.ch

Les Réseaux sociaux internes à l’entreprise dits « RSE » représentent à mon sens la prochaine « r-évolution » sociale de l’interaction entre collaborateurs. Voici une conférence organisée par la Swiss Community Managers Association (SCMA) en partenariat avec la FER Genève mardi 21 janvier pour parcourir ce sujet inspirant et en plein essor. 

Inscription www.fer-ge.ch ou communitymanagers.ch.
Lieu FER Genève, 98, rue de Saint-Jean
Date 21 janvier 2014
Horaire Accueil dès 17 h., conférence à 17 h 30, apéritif à 19 h.
Prix 50 francs, gratuit pour les membres de la FER Genève et de la Swiss Community Managers Association.

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Propos recueillis par Pierre Cormon, pour le magazine Entreprise Romande de la Fédération des Entreprises Romande (FER) Genève.

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RÉSEAUX SOCIAUX INTERNES À L’ENTREPRISE: COMMENT CRÉER LA COLLABORATION ET POURQUOI

Quelques années après avoir touché les particuliers, la vague des réseaux sociaux est arrivée dans le monde des entreprises. Certaines utilisent les réseaux sociaux externes, telles que Facebook ou LinkedIn, pour interagir avec l’extérieur. Et de plus en plus d’entre elles créent un réseau social interne, destiné à leurs collaborateurs. Comment? Pourquoi? Faut-il être une multinationale pour se le permettre? Ou des outils sont-ils également à la portée des petites entreprises? C’est pour répondre à ces questions que la Swiss Community Managers Association organise une conférence le 21 janvier, en collaboration avec la Fédération des Entreprises Romandes Genève. Edith Page, membre du comité d’organisation de la Swiss Community Managers Association (SCMA), est cofondatrice de Net-Academy.ch, un institut de formation en médias sociaux partenaire de la SCMA et fondatrice de l’agence de communication In-fuseon.com.

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A QUOI SERVENT LES RÉSEAUX SOCIAUX D’ENTREPRISE?

Ils servent à stimuler la créativité des collaborateurs et à les faire adhérer aux actions que mène l’entreprise, par exemple dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale. Prenez l’exemple d’une entreprise qui met sur pied un plan de mobilité pour encourager ses collaborateurs à faire recours à la mobilité douce: covoiturage, transports publics, vélo, etc. Avec un intranet, les informations sont mises à la disposition des collaborateurs, mais ceux-ci n’ont pas les moyens de réagir, ni de savoir qui adhère au programme. Avec un réseau social interne, les collaborateurs peuvent publier des messages, générer des commentaires, émettre des opinions. On obtient plus rapidement leur adhésion et la mise en place du plan s’en trouve facilitée. Ce fonctionnement peut s’appliquer à d’autres domaines, comme les économies d’énergie, en communiquant sur les bonnes pratiques. Je crois beaucoup à ces outils et à leur retour sur investissement.

A PARTIR DE QUELLE TAILLE UNE ENTREPRISE PEUT-ELLE METTRE EN PLACE UN RÉSEAU INTERNE?

Il n’existe pas de limite. Les grandes entreprises utilisent des plateformes internes relativement grandes, permettant à des personnes travaillant dans différents pays de travailler ensemble. Elles nécessitent l’acquisition de licences d’utilisation professionnelle et des investissements en termes de maintenance et de gestion de projets. Elles ne conviennent pas à de très petites structures, mais celles-ci peuvent utiliser des outils beaucoup plus légers, sur le web, du type Google+. Ils permettent de créer un réseau social privé, par exemple pour mettre en place une collaboration autour d’un projet. J’ai moi-même participé à un projet dans le domaine de l’immobilier, impliquant des personnes de plusieurs entreprises, qui collaboraient grâce à un réseau de ce type. Et entre deux, il existe toute une série de plateformes. Il n’y a donc pas de barrières. Ce qui compte réellement est l’objectif poursuivi par la direction de l’entreprise et les moyens alloués pour créer l’adhésion.

COMMENT LA CONFÉRENCE SE DÉROULERA-T-ELLE?

En deux temps. Nous commencerons par écouter trois intervenants. Une personne de Jive Software (éditeur de logiciels réseaux sociaux internes) donnera un aperçu du marché, des tendances, des utilisateurs, des bonnes pratiques. Un représentant de Givaudan, qui a créé un réseau social interne il y a deux ans, permettant à des personnes réparties dans des dizaines de pays de collaborer, nous donnera son retour d’expérience. Un stratège digital nous parlera des bonnes pratiques et des techniques d’animation des réseaux sociaux internes, en mettant en avant deux éléments: les objectifs de gouvernance d’entreprise et les objectifs de ressources humaines, comme le e-learning. Dans un deuxième temps, tout le monde se retrouvera autour d’une table ronde pour répondre aux questions.

Pour retrouver le pdf de l’interview: 3 questions à Edith Page

Au plaisir de vous rencontrer le 21 janvier 2014 à cette occasion!

Conférence in-fuseon Salon bitoubiCapture d’écran 2013-06-02 à 22.54.43Suite à ma participation au 1er salon Bitoubi à Lausanne en juin sur le thème de la communication au sens propre au service de la PME, c’est comme « marraine » du module Médias sociaux que je vous donne rendez-vous dans L’entreprenarium de la 2ème édition du salon le 17 octobre à Genève.
Participez à la conférence et table ronde animées par Olivier Tripet et moi-même, en tant que co-fondateurs de Net-Academy,  institut de formation en communication digitale et médias sociaux. Nous avons des billets gratuits à remettre.

La tonalité du salon scande l’importance d’orienter sa communication dans le sens d’un développement business. Les moyens de communication web 2.0 incluant le bon usage des réseaux sociaux y seront largement abordés dans notre module.

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Pour une stratégie médias sociaux
au service de votre business

Quelles sont les stratégies, les outils et les bonnes pratiques
à mettre en oeuvre pour accroître votre efficacité business
sur les médias sociaux?

Date: jeudi 17 octobre 2013
Horaire: de 14h30 à 16h30
LieuSalon bitoubi – Salle Atelium – Palexpo Genève (Halle 4)

Programme

Dans quel contexte business les médias sociaux sont-ils pertinents ?
E-commerce, e-réputation, e-acquisition sont les 3 axes à envisager pour une action efficace sur les médias sociaux. Présentation des enjeux et de leur potentiel.
par Oliver Tripet, co-fondateur de Net-Academy

Les dix bonnes pratiques pour optimiser votre communication sur les médias sociaux.
Créer et construire la notoriété de votre marque, acquérir et fidéliser les internautes pour atteindre vos objectifs business sur les médias sociaux.
par Edith Page, co-fondatrice de Net-Academy

Témoignages
Thierry Weber, fondateur de breew et Eileen Schuch, fondatrice de coolbrandz

Table ronde et questions/réponses.

Recevez un billet gratuit

Net-Academy met plusieurs entrées gratuites à la disposition des premiers qui se manifesteront à l’adresse email:

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Au plaisir de se rencontrer au salon!

Pour la suite des festivités:

Pour vous inscrire à la newsletter de Net-Academy, suivez ce lien: eepurl.com/CIL4X

Lien vers le programme Entreprenarium Bitoubi au complet.

20121119-Net-Academy-logo-web-RVB-OKNet-Academy a ouvert ses portes vendredi 5 avril 2103 à Nyon en Suisse romande! Un grand jour pour ses deux co-fondateurs Olivier Tripet et…moi-même (Edith Page)!

Net-Academy est un institut de formation continue qui s’emploie à répondre aux besoins des entreprises, institutions, collectivités et indépendants. Nous formons des chefs d’entreprise et des professionnel(le)s  qui veulent comprendre comment surfer intelligemment sur la vague de la communication sociale sur Internet et comment s’organiser pour réussir leur E-commerce et l’animation de leurs communautés en ligne.

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Saviez-vous que d’ici à 2014, 52% des interactions clients se feront par les canaux digitaux dont 8% par les médias sociaux (cf Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, communautés professionnelles…)? (source: Markess International, avril 2012).

5 CAPSULES DE PROGRAMMES

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Notre parti-pris? Bâtir notre communication sur les outils web et les médias sociaux.

Pour en savoir plus et nous retrouver:

Une « landing page »: net-academy.ch
A partir de laquelle, vous accédez à chaque capsule, elle-même détaillée dans une publication sur la page Google+ de Net-Academy et menant à un formulaire de pré-inscription sur Google Drive! Du tout web 2.0.

Merci de « liker » la page Facebook de Net-Academy pour vous tenir informés des nouveautés.

Interagissez avec nous sur Twitter:  @Net_Academy.

Nous nous entourons d’un réseau d’une dizaine d’intervenants professionnels qui seront révélés au fur et à mesure. Alors ouvrez l’oeil et rejoignez Net-Academy sur les médias sociaux!

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MERCI AUX PREMIERS SOUTIENS!

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Net-Academy.ch

Voeux 2013 allREMERCIEMENTS ET VOEUX !
Le blog d’in-fuseon vient de fêter son 2ème anniversaire! Non sponsorisé et vivant de ma conviction profonde de l’importance des partages d’idées et d’actions, mon blog progresse durablement grâce à vous, fidèles lecteurs et contributeurs. Et aussi grâce à son référencement naturel. Merci du fond du coeur pour ce premier dé que j’ai plaisir à jeter encore en 2013!

Le 2ème dé que je vais continuer à jouer dans mon activité de marketing-communication en 2013 a toujours 3 doubles faces. Celles de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), des Cleantechs et de la communication digitale et sociale via les médias sociaux. Comme je l’avais déjà formulé début 2012 dans l’article « En 2012, tout est possible… », je reste persuadée que les « missionnaires » des Cleantechs et de la RSE qui ont des activités ingrates et compliquées à valoriser auraient tout à gagner d’une communication plus engageante et sociale. Mais ces 3 secteurs ne vont pas au même rythme! Restons optimistes pour 2013 et continuons à prouver! (Voir notre article « L’efficience énergétique en Suisse, potentiel social inexploité« .)

PERSPECTIVES DE CHANGEMENT POUR LE RÉFÉRENCEMENT NATUREL EN 2013!

Copyright in-fuseon-mainsDepuis l’avènement d’Internet (par le web statique et dynamique) et jusqu’à présent, le référencement naturel dépendait de la capacité d’optimisation d’un média de communication digitale (ex. un blog, un site web…) à se faire référencer par les moteurs de recherche de type Google. On parlait de SEO (Search Engine Optimisation), contrairement au SEM (Search Engine Marketing) qui fait appel à des formes de publicité payante (ex.liens sponsorisés, banners…). La qualité de contenu était la clé maîtresse de succès du SEO.  Avec l’arrivée de l’Author Rank chez Google fin 2012, des paramètres d’activité et d’interaction sur le web social viendront renforcer le référencement des auteurs du web en 2013. Excellent signe pour les créateurs de contenus (cf via les blogs) actifs sur les médias sociaux! L’e-réputation des identités numériques (marques individuelles ou collectives) va ainsi se construire plus globalement.

Prenons l’activité du blog d’in-fuseon en 2012, selon le rapport annuel préparé par les lutins statisticiens de WordPress.com:

  • Si ce blog était hébergé au sommet de l’Everest, il faudrait 20 ans aux 600 personnes qui ont atteint le plus haut sommet du monde en 2012 pour égaler le nombre de visites. Ce dernier a progressé de 5’000 en 2011 à 12’000 en 2012.
  • Image 8L’article Pour créer une communauté en ligne: groupe Facebook ou communauté Google+? a reçu le plus de vues dans la journée du 10 décembre 2012. L’intérêt pour la création de communautés en ligne montre la tendance!
  • Sur les 5 top « posts » 2012, 4 ont été créés en 2010 ou 2011! Les contenus suscitent un intérêt durable en incluant vision et pérennité. A l’ère de l’information immédiate et éphémère, c’est presque contradictoire!
  1. 12 points clés pour créer sa communauté en ligne
  2. Nespresso, très fort de café!
  3. La communication sociale, facteur de durabilité de l’entreprise
  4. Les matériaux innovants, à la base des cleantechs
  5. Lumière sur les sacs plastiques: comment reconnaître le bon grain de l’ivraie?

Cliquez ici pour voir le rapport complet de WordPress.

MERCI! Et à très bientôt!

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Pour un projet dans le domaine de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), j’ai besoin de mettre à disposition d’un groupe de travail une plate-forme en ligne répondant à 9 points sur les 12 que j’avais définis dans l’article « 12 points clés pour créer sa communauté en ligne ».

Ouvrir un groupe Facebook ou une communauté Google+ (nouvel outil Google communautés lancé sans grande pompe il y a quelques jours)?Image 11

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J’annonçais le lancement de Google+ comme nouveau miracle communautaire en août 2011. Avec ses 235 millions de comptes actuels, Google+ tient-il ses promesses face à l’incontournable Facebook? Quel est dans mon cas le meilleur outil, sachant que l’un comme l’autre ont toutes chances d’évoluer dans leur course à l’engagement et à la fidélisation.

MON BESOIN EN BREF

  • Rassembler un petit groupe de professionnels autour d’une thématique précise et des objectifs communs concrets et approuvés par toutes les parties prenantes.
  • Mettre à disposition une plate-forme simple d’échanges en ligne et animer la communauté privée pour la conduire vers l’atteinte des objectifs.
  • Limiter les séances en face à face pour gagner le temps précieux de chaque membre de la communauté.
  • Accélérer les échanges d’avis et les commentaires sur des documents et accélérer ainsi leur validation.
  • Se connecter sans contrainte de temps ni de lieu et traiter les messages au fur et à mesure, sans bloquer ni réserver un temps spécifique par semaine.
  • Créer le sentiment de contribuer à un groupe pourvu d’une « mission spéciale »!
  • Précaution spécifique: les membres du groupe ne veulent pas nécessairement entrer dans une promiscuité digitale éternelle en dehors de cette communauté d’intérêt.

POINTS COMMUNS ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Ouvrir un groupe Facebook (ouvert ou privé) ou bien une Google+ communauté donne accès aux avantages et fonctions suivants:

  • Plate-formes existantes et gratuites.
  • Confidentialité du groupe possible avec l’option (fermé ou secret) sur Facebook et l’option (public ou privé) sur Google+.

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  • Échanger des publications, des photos, des vidéos, commenter, partager, apprécier, poser des questions, créer un événement, inviter des contacts, chat en ligne.

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  • Échanger des messages avec toute la communauté ou envoyer des messages privés.

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  • Possibilité d’être avertis des nouveaux échanges par mails ou par notifications mobiles sur smart phones.
  • Facilité de création et de clôture du groupe.

CE QUI DIVERGE ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Le point de divergence principale touche à l’identité numérique et la façon dont l’internaute a besoin de la gérer envers les membres de la communauté.

Pour un groupe Facebook, on ne peut inviter que des profils « amis » avec lesquels on a déjà établi une relation bi-latérale sur Facebook. Ceci implique une proximité avec les membres du groupe puisqu’en dehors de ce groupe spécifique, on aura aussi accès au fil d’actualité de leurs profils.

C’est sur ce point que Google+ diverge de Facebook. Pour inviter des contacts dans une communauté privée Google+, il suffit que le contact ait un compte sur Google+, c’est tout. Grâce à la conception même des cercles Google+, on a le choix d’ajouter quelqu’un à l’un de ses cercles sans pour autant que la réciproque soit vraie.Image 16

En conclusion, je vais probablement ouvrir la communauté sur Google+. Il y a un seul « hic ». Les futurs membres du groupe ont pour certains des profils Facebook mais aucun n’est encore sur Google+!!!

Retrouvez-moi sur Google+ en suivant ce lien.
Découvrez les publications publiques de mon profil Facebook en suivant ce lien.

Info complémentaire:
Excellent article de SCMA Swiss community manager association: Communautés Google+.
Article du CNET: Google+ communautés.

Le 31 octobre 2012, la Tribune de Genève, quotidien genevois appartenant au groupe de presse Tamedia, se met au goût de la communication digitale et sociale en ouvrant le premier site communautaire participatif « Signé Genève ».
Qu’attend un tel média dit « traditionnel » d’une communauté en ligne? Quels sont les fondements du modèle d’affaire? Grâce à qui « tourne » la plate-forme?

Découverte en avant-première le 16.10 dans les locaux de la TDG

Rencontre en avant-première le 16 octobre avec l’équipe au coeur du projet et révélation du site depuis le 31.

« SIGNÉ GENEVE » , C’EST QUOI?

Sa mission: 

Une plate-forme d’informations déclinée à la mode « story telling » qui s’appuie sur la vie des quartiers et sur leurs concitoyens pour rapporter, tels des journalistes en herbe, les histoires et anecdotes vivantes et authentiques d’aujourd’hui. Proximité et infos locales à l’oeuvre!

Qu’y trouve-t-on?

  • Un contenu éditorial classé en 3 domaines: les quartiers regroupés en 4 lieux géographiques, les thèmes d’intérêt (ex. environnement, culture, sports etc) et un agenda (les événements).
  • Un lieu de retrouvailles ou de rencontres en devenant membre et en s’inscrivant à « Je participe ». Visualisation de l’annuaire des membres en cliquant « Membres », une fois loggué.
  • Un espace personnel où je retrouve mes amis, mes activités, mes groupes, ma messagerie et mon profil. Au fait, il n’y a ni pseudo ni anonymat possible. Chacun dialogue et publie sous son nom propre.
  • Un outil de publication de type blog pour écrire des articles.

    La bise noire balaie Genève (c)Lara Berchet

14e Edition du Festival Hip-Hop Communes-Ikation

En bref, on peut imaginer que « Signé Genève » a vocation de devenir une mosaïque représentative de tous les genres, activités et citoyens.

Les interrogations qui m’interpellent?

  • Quel sera le degré d’appropriation par les citoyens?
  • Les gens oseront-ils publier sous leur propre nom au moins selon la « loi » des 90-9-1 bien connue les réseaux sociaux? 90% consomment, 9% commentent, 1% publie?
  • Quel type d’interactions entre les gens se mettra en place? N’est-ce-pas essayer de recréer un réseau social de type Facebook (en tous cas les fonctionnalités y sont)?

QUAND MÉDIAS PAPIER ET DIGITAUX COHABITENT

Comble du paradoxe, à l’ère du digital ce sont sur les éditions papier que se porte encore une forte attente économique de la direction de la TDG.
Désormais les contenus digitaux alimentent les éditions papier!
Tous les mercredis les meilleurs articles de « Signé Genève » (le plus lu, le plus commenté, le plus recommandé, le coup de cœur) sont reproduits sur 2 pages dans le quotidien genevois. Une voie potentielle pour dynamiser le contenu actuel.

 

Une fois par mois, un supplément en format tabloïd valorise les histoires les plus intéressantes du site. La TDG prévoit un tirage de plus de 50’000 exemplaires. Quid cependant de la propriété du contenu créé par la communauté et ré-utilisé à des fins commerciales? Cette question n’a pas trouvé de réponse pour l’instant!

David Haeberli, rédacteur en chef de la TDG et Olivier Cretton, chef de ligne de produits chez Tamedia Publications romandes, annoncent clairement que le « business case » du projet est fortement basé sur la vente de l’édition papier.
Premier supplément à paraître mercredi 7 novembre.
La TDG joue une partie serrée face à une audience qui n’a cessé de décroître pour atteindre le plancher de 134’000 lecteurs. Elle a su cependant capter le public sur des médias numériques via son site web (80’000 visites par jour) et via le mobile. Avec « Signé Genève », elle part à la découverte de nouveaux contenus éditoriaux locaux provenant du crû… »en toute humilité » (dixit son rédacteur en chef).

Les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Youtube sont utilisés pour relayer l’information et ramener l’internaute vers le site de « Signé Genève ». Dommage que le mobile n’ait pas été intégré dès le début pour accélérer la publication de contenu sur le vif.

Le monde de la presse écrite côtoie le digital dans les bureaux!

Photo prise à l’intérieur du bâtiment de la TDG

QUI FAIT « TOURNER » LA PLATE-FORME?

Aymeric Dejardin, community manager et Luca Di Stefano, journaliste

La Tribune de Genève s’appuie sur une équipe projet incluant 3 personnes recrutées à cet effet et dédiées à « Signé Genève »: un community manager qui anime le site communautaire et les médias sociaux, un journaliste qui anime le groupe des  reporters terrain et ajoute sa patte rédactionnelle si besoin et une commerciale pour vendre les espaces publicitaires sur le site et dans le supplément mensuel de 12 pages en format tabloïd.

Pour l’instant, c’est une équipe de 10 reporters externes à la Tribune de Genève et non issus du domaine journalistique qui génèrent les premiers articles de quartiers et incitent les habitants à y contribuer. Ces « ambassadeurs » ne sont pas rémunérés et reçoivent une contre-partie « en nature » qui n’a pas été dévoilée. Leur travail sera toutefois valorisé par la visibilité que la Tribune de Genève donnera à leurs articles dans le « Best of » de 2 pages tous les mercredis.

Souhaitons à ce projet innovant en Suisse romande un excellent développement. Et qu’il donne envie aux habitants des quartiers de mettre le pied à l’étrier et de publier leurs propres articles.

Sources:

Le site de « Signé Genève ».

Podcast par Thierry Weber: interview de David Haeberli.

Article sur la Tribune de Genève.

Article sur Cominmag.