Archive d’étiquettes pour : énergies renouvelables

suisseenergie-energy-challenge-2016

 

Du 7 au 10 septembre 2016, l’Energy Challenge de suisseénergie s’est arrêté à Montreux dans le cadre de sa tournée nationale de sensibilisation aux économies d’énergie et énergies renouvelables. J’y suis allée en train samedi pour découvrir le village des énergies. Tout le dispositif est basé sur la participation du public pour générer de l’énergie directement ou indirectement. Ceci doit permettre d’alimenter le concert de Stress clôturant le roadshow à Berne le 1er octobre.

J’avais déjà fait un clin d’oeil à l’Energy Challenge de suisseénergie via mon article de « storytelling » de mai: Energy Challenge et mobilité. En voici un nouveau!

Comment participer à l’Energy Challenge de suisseénergie?

  • s’engager pour sa ville en participant au roadshow: spinning sur un vélo, parcours du grand quiz « Le saviez-vous? » et de multiples activités ludiques en lien avec l’habitat et la mobilité. Il reste encore la date de Sion en Suisse romande du 21 au 24 septembre
  • télécharger l’App. Energy Challenge et adopter des éco-gestes sous Conseils. Chaque éco-geste adopté est comptabilisé dans un compteur Energie pour votre ville favorite et vous contribuez à lui faire gagner la compétition. Vous ne pourrez ajouter que 4 éco-gestes à la fois. Revenez le lendemain pour en ajouter d’autres!
  • comparer son score avec celui des 28 ambassadeurs d’horizons différents comme Bertrand Piccard, André Borschberg, Stress, Nubya, Sébastien Buemi, Sandrine Viglino ou Stéphane Lambiel…
  • assister à l’événement final le 1er octobre à Berne sur la place fédérale en privilégiant le train pour s’y rendre
  • et surtout en mettant en place les éco-gestes dans son quotidien! Le site de suisseénergie regorge de bons plans et explications.

« La consommation énergétique en Suisse a augmenté de 1,5%. Il s’agit de la 2ème consommation énergétique la plus basse enregistrée au cours des 18 dernières années, juste après 2014 », source Office fédéral de l’énergie.

 

Habitat et mobilité suisseénergie

Les secteurs des transports et des ménages sont les plus gros consommateurs d’énergie avec respectivement 37% et 27% de la consommation finale d’énergie en Suisse. Or, près de 40% de la consommation des ménages provient du chauffage de confort et du chauffage de l’eau sanitaire.

Ainsi, on comprend aisément pourquoi ce sont les thèmes principaux que suisseénergie et ses partenaires couvrent avec l’Energy Challenge.

A Montreux, voici ce que j’ai essayé:

  • Conduire futé en pratiquant sur le simulateur éco-drive:
    Voici ce que j’ai surtout retenu de mon expérience:

    • passer à la vitesse supérieure rapidement
    • laisser rouler et freiner sans rétrograder
  • Faire fonctionner la maquette de train des CFF, un des partenaires principaux de l’Energy Challenge
    Voici ce que j’ai appris:

    • 90% des trains CFF que j’emprunte au quotidien fonctionnent à l’énergie hydraulique
    • grâce aux solutions de transport respectueuses et aux transferts de la route vers le rail, la Suisse réduit chaque année de 5 millions de tonnes ses émissions de CO2, soit 10% des émissions nationales
    • 72 GWh sont économisés chaque année grâce au système de régulation adaptive des trains (ADL) qui transmet des recommandations de vitesse directement aux conducteurs de trains
  • Le concours de selfie pour peut-être gagner un global pass européen!

Au final, tout ceci suffira-t il pour alimenter le plus grand concert neutre en énergie jamais organisé en Suisse?

 

Sources:

https://www.energychallenge.ch/#/home/fr

https://www.suisseenergie.ch/home.aspx

http://blog.cff.ch/energy-challenge/

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Suisse

http://www.ecodrive.ch/fr/

Au coeur de la biomasse en visitant Enerbois

J’ai plongé au coeur de la biomasse sèche en visitant Enerbois, un exemple d’écologie industrielle combinant production d’électricité, chaleur et pellets de bois grâce à la valorisation des sous-produits du bois. Enerbois, située à Rueyres (VD) est un exemple réussi de partenariat entre la scierie Zahnd (la 3ème plus grande de Suisse) et Romande Energie, spécialiste romand de la gestion d’énergie. Cette centrale est ouverte au public gratuitement sur inscriptions toute l’année. Amateurs d’énergie, profitez-en. La visite, animée par un guide professionnel, vaut sincèrement le détour.

PORTES OUVERTES EXCEPTIONNELLES

Samedi 6 juin, la population des 6 communes environnantes a été conviée à une journée portes ouvertes exceptionnelle. Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au coeur de la biomasse en visitant Enerbois, la plus grande centrale de biomasse sèche de Suisse romande. La météo était de mise et il est vrai que l’environnement immédiat de la centrale est magnifique de verdure.

Quelques chiffres remarquables:

  • production d’électricité annuelle pour l’équivalent de 8’000 ménages
  • production de 20’000 tonnes de pellets de bois pour alimenter en chauffage l’équivalent de 5’000 ménages
  • production de chaleur qui permet de sécher le bois de la scierie et de chauffer plusieurs bâtiments.

Tout d’abord, vous traversez une partie de la scierie et son stockage impressionnant de rondins de bois et de planches prêtes à êtres livrées. J’ai découvert que seulement 60% de la matière brute du bois est exploitable pour une scierie et que les 40% représentent des sous-produits (écorces, copeaux, sciure). La construction de la centrale de biomasse à proximité immédiate de la scierie a permis d’éviter d’évacuer ces sous-produits du bois par camions (2’000 par an) et de les valoriser en production d’électricité, chaleur et pellets de bois pour chauffage. En bref, un joli bilan carbone à zéro pour de l’énergie renouvelable.
La visite se déroule en petits groupes de 8 personnes avec un guide professionnel qui ne tarit pas d’informations techniques mais très accessibles. L’impressionnant parcours à l’intérieur de la centrale permet de découvrir la mise en oeuvre d’une multitude de technologies (cleantechs) pour récupérer l’eau, la chaleur du four, filtrer l’air, générer de l’électricité et fabriquer des pellets.

Ce qui m’a particulièrement impressionnée:

  • L’étendue du site
  • Le gigantisme de la chaudière, pièce maîtresse de la centrale
  • La vue sur le feu de la chaudière: nettement plus impressionnant qu’un feu de cheminée chez soi!
  • Le nombre de filtres à particules (cyclo, à manches etc) avant de rejeter l’air dans l’atmosphère
  • Les pellets tout chauds en sortie de la presse à pellets, tels des petits pains!
  • La qualité des casques de protection audio
  • L’organisation hors pair de la visite et des portes ouvertes


A VOUS DE TENTER L’AVENTURE

Pour vous inscrire sur le site de Romande Energie, suivez ce lien.

Sources:

Communiqué de presse de Romande Energie: Enerbois, un parcours de visite au coeur de la biomasse.

Site web d’Enerbois.

Nipconf-infuseonVendredi 24 octobre, je me suis rendue à la première Nipconf, un voyage innovant entre TEDx et LIFT.  Remarquable et remarquée, cette conférence Nipconf se tînt dans l’antre du magnifique et inspirant SwissTech Convention Center de l’EPFL. Cette conférence a proposé à 300 participants un voyage vers le futur. #comprendre #tester #partager les changements technologiques à venir, telle était sa devise. Marco Brienza et Benoît Curdy, les fondateurs visionnaires des podcasts « techies » NipCast, NipTech, NipSales, NipDev, NipLife, NipSports, NipEdu avec l’aide de leurs membres et en partenariat avec Innovaud ont mené de mains de maîtres cette journée. Une Nipconf rythmée par des conférences sur le mode TEDx, des stands expérienciels et des occasions de networking passionnants. En tant que spécialiste en communication dans le domaine des cleantechs et des médias sociaux, je ne peux que me réjouir d’y avoir participé.

Comment le suffixe Nip a-t-il été trouvé et ensuite mis à toutes les « sauces » techniques? Merci à Marco Brienza de nous l’expliquer!

TROIS ORATRICES ÉPOUSTOUFLANTES

La Nipconf a été ouverte par deux brillantes oratrices Roxanne Varza, spécialiste du monde des start-up techs et Alisée De Tonnac, porteuse de  projets en Afrique pour Seedstars World. Florence Porcel a conclu la conférence sur la vision ambitieuse de l’expédition Mars One pour laquelle elle fait partie des 750 candidats restant en lice pour un simple billet aller vers la planète Mars en 2025!

Voici mes 4 tweets favoris sur la dimension féminine de cette Nipconf:

Alisée De Tonnac a dévoilé quelques chiffres clés: en Afrique, 75 % du chauffage est à base de kérosène très toxique. Désormais, la population a accès à des kits solaires pour $200, remboursés par micro-paiement via le service M-Pesa sur les  téléphones mobiles.

DES ENTREPRISES CONVAINCANTES

On a parlé Zeta bytes ce jour là, soit en milliards de Terabytes!

Voici 3 entreprises qui m’ont interpellée au plan environnemental grâce à l’avancée technologique.

La robotisation de certains moyens de transport pour économiser et éviter le gâchis de notre mobilité:

La robotique agricole avec Ecorobotix:

L’avancée de la recherche spatiale et son impact potentiel sur nos futurs habitats:

A l’année prochaine #nipconf!

Laurent Haug, fondateur de la conférence Lift, a aussi apprécié!

Sources:

Site Nipconf.

Expédition Mars One.

M-Pesa.

24 heures.ch: Les podcasteurs vaudois cartonnent sur le web.

24 heures.ch: Je rêve d’aller sur Mars pour améliorer la vie sur Terre.

Storify en images de la Nipconf par Thierry Weber.

Edith Page est fondatrice d’In-fuseon, la communication au sens propre et co-fondatrice de Net-Academy, institut de formation en communication digitale et réseaux sociaux en Suisse romande.

energie@in-fuseonLe Conseil fédéral vient d’annoncer l’ouverture d’une consultation relative à l’ouverture complète du marché de l’électricité en Suisse. Depuis 2007 déjà, les gros consommateurs (>100’000 kWh/an) peuvent choisir leur fournisseur d’électricité et accéder à ce qu’on appelle le marché libre. C’est au tour des petits consommateurs que nous sommes tous, de vivre…peut-être, une ouverture du marché de l’électricité à partir du 1er janvier 2018, à moins qu’un référendum populaire ne soit demandé et que son issue soit le refus de l’ouverture!

LIBRES DE CHOISIR

Le communiqué du Conseil fédéral mentionne que les petits consommateurs pourront choisir leur fournisseur d’électricité librement chaque année et également choisir de revenir à ce que l’on appelle le «modèle du choix avec approvisionnement électrique garanti» actuel (modèle MAG) dont les tarifs sont contrôlés et le cas échéant réduits par la Commission fédérale de l’électricité (ElCom). Il semblerait donc que les risques de différences de prix (surtout les hausses bien entendu) entre le marché régulé et le marché libre soient amoindris dans ces conditions (ceci n’engage que mon avis et ma logique). Le consommateur devra savoir comparer.

Cette option prévue pour les petits consommateurs n’existait pas pour les gros consommateurs qui, une fois sortis du marché régulé en ayant fait le choix du marché libre, ne pouvaient pas revenir à l’ancien modèle. Sachant que désormais 27% de tous les gros consommateurs (représentant la moitié de la consommation d’électricité en Suisse), ont recouru à la possibilité de choisir, on peut imaginer qu’ils ont tiré leur épingle du jeu en matière de tarifs.

EVOLUTION DES PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ 

Selon le communiqué de l’ELCOM du 4 septembre:
« En 2015 un ménage moyen qui consomme 4’500 kWh par année paiera quelque 20.7 ct./kWh (près de 5% de plus qu’en 2014). La facture annuelle d’électricité augmente ainsi de 42 francs à 931 francs. »

Difficile de prédire l’évolution des prix pour les consommateurs petits ou gros.

Voici comment les prix de l’électricité ont évolué en Suisse depuis 1990:

Source AES. evolution prix électricité suisse

Source: AES (Association des entreprises électriques suisses) VSE_01_prix_electricite_1990-2014

Sources:

Communiqué du Conseil fédéral du 8.10.14: Le Conseil fédéral lance la procédure de consultation relative à l’ouverture complète du marché de l’électricité.

24 heures.ch du 8.10.14: Berne veut ouvrir complètement le marché de l’électricité.

Communiqué de la Commission fédérale de l’électricité Elcom du 4.9.14: Prix de l’électricité 2015: en moyenne, les tarifs sont en hausse pour les ménages et les PME.

 

Source: facebook.com/RomandeEnergie

Source: facebook.com/RomandeEnergie

Samedi 27 septembre, j’étais présente à la journée Portes-Ouvertes de Romande Energie au Sépey en Chablais qui a permis au grand public de découvrir le fonctionnement de la centrale hydraulique du Pont-de-la Tine et une partie du chantier d’optimisation de la centrale des Farettes située en aval de la Grande Eau. Voici 3 éléments remarquables pour une journée qui turbine!, qui m’ont surpris au point d’avoir envie de les partager avec les lectrices et lecteurs de mon blog.

PETIT RAPPEL SUR L’ÉNERGIE HYDRAULIQUE

L’énergie hydraulique représente 58.7% du mix énergétique suisse et permet à la Suisse de compter parmi les pays dont la part d’énergies renouvelables est la plus élevée. Ce type de production bénéficie d’un excellent bilan carbone, de technologie mature, d’une très longue durée de vie et peut être activée à la demande (énergie de pointe et en ruban). La centrale du Pont-de-la Tine de Romande Energie est une centrale au fil de l’eau contrairement aux centrales à accumulation qui fonctionnent en stockant l’eau dans un barrage comme la Grande Dixence. Même si depuis une année environ, l’énergie hydraulique suisse a souffert des baisses de prix du kWh sur les marchés de gros européens, elle perdure comme une énergie essentielle à la sécurité d’approvisionnement du pays dans le cadre de la stratégie énergétique suisse 2050.

L’ÉNERGIE HYDRAULIQUE DÉCRYPTÉE

La centrale hydraulique du Pont-de-la Tine dispose de tous les atouts en un seul lieu pour faire comprendre facilement comment produire de l’électricité grâce à la force de l’eau. Conduite forcée et eau sous pression grâce à une chute de 256 mètres, 2 turbines entraînées par la force de l’eau et qui génèrent de l’électricité grâce à leur alternateur, canal de fuite du surplus d’eau. Les deux turbines Pelton adaptées aux eaux de haute chute et de petit débit turbinent l’eau pour alimenter l’équivalent de 10’000 ménages ( 38 mio de kWh).

UNE IMPRESSIONNANTE GALERIE D’AMENÉE D’EAU

Imaginez descendre de 12 mètres de haut par un escalier de chantier (sécurisé) dans un puits de 10 mètres de diamètre qui mène à la future galerie d’amenée d’eau (longue de 5 kms) du chantier d’optimisation de la centrale hydraulique des Farettes. Une chance de se rendre compte de l’imposant tunnel creusé à même la roche pendant près de 10 mois à raison de 27 mètres par jour. J’ai pris quelques minutes pour imaginer la mise en eau de cette galerie prévue fin 2015, lorsque les deux prises d’eau (celle venant de la centrale du Pont-de-la Tine en amont) et la nouvelle prise d’eau (faisant partie du chantier d’optimisation des Farettes) se rencontreront à jamais et perpétuellement pour accroître le débit d’eau de 2.5 m3/s à 6.5 m3/s.

UN ENGIN « SPATIAL »

Quelle ne fut ma surprise de découvrir cet engin! J’ai crû voir l’intérieur d’un vaisseau spatial en attente d’être assemblé pour un prochain vol! Que nenni. C’est l’appareil qui va servir de coffrage pour bétonner l’intérieur de la galerie d’amenée d’eau du chantier des Farettes.

Farettes-coffrage

En bref, une journée qui a bien turbiné aussi grâce à l’organisation remarquable de l’équipe de Romande Energie. Initiative à saluer pour sensibiliser le public au domaine de l’énergie.

Sources:

Romande Energie: Portes-Ouvertes au Pont-de-la Tine.

AES: Production et mix énergétique suisse.

Le Temps, 23 mai 2014: Faudra-t il porter secours aux barrages suisses?

Capture d’écran 2014-05-11 à 17.54.00Le concours Win&Boost Cleantech Genève, vous connaissez? Programmes pour entreprises romandes innovantes. Les Cleantechs à l’honneur. Pour marquer le centième article de mon blog, j’ai choisi de partager quelques liens utiles pour startups et entrepreneurs innovants notamment dans les Cleantechs, mon domaine d’expertise en communication qui a motivé la fondation d’In-fuseon Communication en 2010.
Je profite aussi de cet article pour lancer un coup de chapeau à un entrepreneur innovant que j’ai rencontré début 2011 et dont j’apprécie la ténacité créative et la ligne de conduite environnementale. Je cite Guy Wolfensberger, patron de Grove Boats, entreprise de bateaux électro-solaires qui n’ont pas fini de faire parler d’eux.

CONCOURS WIN&BOOST CLEANTECH GENEVE

Genève ambitionne de devenir une plaque tournante de l’innovation dans les Cleantechs. Un premier pas s’est concrétisé en septembre 2012 par la création d’un pôle Cleantechs combinant les compétences de l’OPI, la FAE et La FONGIT en un même lien La Blue Box à Plan-Les-Ouates.

Voici donc une première opération d’envergure dotée de CHF 100’000 et émanant du pôle Cleantech. Ouverte à tout entrepreneur genevois qui a un projet cleantech en lien avec les technologies propres et/ou les énergies renouvelables, cette action de soutien à l’innovation s’articule autour de dotations financières et d’accompagnement d’experts. Date limite de participation: 13 juin 2014! Lien vers les inscriptions.

Périmètre du concours:

« Contribuer à réduire l’utilisation des énergies fossiles ou à valoriser les déchets, augmenter l’efficience énergétique, développer les énergies renouvelables ou la mobilité durable. »

 COUP DE CHAPEAU A GROVE BOATS

Grove Boats conçoit des bateaux utilitaires propulsés par leur propre énergie solaire et servant de taxi-bus pour le tourisme ou utilisés pour nettoyer les plages et les ports. Le Sea cleaner qui fait la chasse aux déchets flottants vient d’ailleurs de gagner l’Energy Globe Award 2014.

Grove Boats a contribué à développer le tourisme vert à Iracoubo en Guyane. Silence et zéro pollution grâce au soleil et à l’ingéniosité de la société d’Yvonand (Vaud).

Désormais Grove Boats s’emploie à convaincre les propriétaires de bateaux et voiliers de plaisance sillonnant le lac Léman de se convertir au moteur  électrique et solaire. Ouverture du shop en ligne sur bateau-electrique.ch.

AUTRES PROGRAMMES POUR ENTREPRENEURS ROMANDS INNOVANTS

Cleantechs: suivre Cleantech Alps, le portail d’information sur les Cleantechs en Suisse Occidentale.

Innovaud: programmes pour entrepreneurs sur le canton de Vaud.

CTI entrepreneuship, programme de formation pour créateurs d’entreprises en Suisse.

Prix IDDEA: concours d’idées pour entrepreneurs en développement durable. J’ai moi-même bénéficié de ce programme sur la saison 2013. Voir l’article en lien.

Programme Impact d’Ashoka pour entrepreneurs sociaux. J’avais déjà relayé le concours les années précédentes dans l’article en lien.

Prix et bourse du développement durable du canton de Genève. Voir l’article en lien pour revivre la cérémonie 2012.

Edith Page est fondatrice d’In-fuseon, la communication au sens propre et co-fondatrice de Net-Academy, institut de formation en communication digitale et réseaux sociaux qui forme des Community managers en Suisse romande.

 

 

 

 

 

 

Blogueurs@infuseon

Voici Eco-astuce N°4: choisir la provenance et la nature de son électricité. C’est l’opération blogueurs chez Romande Energie à laquelle j’ai contribué le 3 février qui m’a inspiré cet article. Intervenant sur des programmes de sensibilisation aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie depuis 10 ans, cette rencontre fut une excellente opportunité de faire un point personnel sur mes propres choix d’électricité. C’est cette réflexion que j’ai eu envie de partager. J’ai choisi Terre Romande.

CONTINUER A PASSER LES MESSAGES

Je tiens à saluer mes collègues blogueurs qui ont joué le jeu des questions/réponses à Philippe Durr, directeur de Romande Energie Commerce: Michelle Carrupt, Thierry Weber, Dave Bolomey et Pierre-Alain Pulfer. Via nos blogs respectifs, nous contribuons ainsi à transmettre les messages de Romande Energie, premier fournisseur d’électricité en Suisse romande en adoptant des angles et points de vue différents indépendamment de toute influence politique ou médiatique.
En effet ce n’est pas un luxe de continuer d’informer sur le marché de l’électricité dont le paysage a bien changé en 10 ans:

  • l’ère de l’électricité bon marché est terminée
  • les consciences environnementales poussent au développement des énergies renouvelables
  • les économies d’énergies sont présentes dans toutes les industries et entrent chez les particuliers
  • la Suisse a décidé de sortir du nucléaire qui représente actuellement 40% de son électricité. J’ai d’ailleurs relayé à l’époque cette décision historique du 25 mai 2011 par cet article.

UNE GRANDE BASSINE D’ÉLECTRONS

L’électron est porteur de la charge électrique à l’origine de notre bien-être depuis l’ampoule électrique à incandescence de Thomas Edison en 1879, également année de la première centrale hydroélectrique à Saint-Moritz.
Le marché de l’électricité serait comme une grande bassine dans laquelle se déverse tous les électrons au moment où ils sont produits et qui elle même les déverse là où ils sont demandés. Or le stockage de masse de l’électricité n’étant pas encore au point, les électrons ne peuvent pas rester très longtemps dans la bassine. Thomas Filipetto en charge du Centre de conduite du réseau de distribution de Romande Energie nous explique la nécessité de délester le réseau en cas de surplus d’énergie à un moment donné. Consommer l’électricité localement contribue donc à réduire les pertes. Digne d’un geek de l’Internet, cet ingénieur passionné lève le voile sur un système spécifique et très sécurisé équivalent à un Google Maps de l’électricité pour réguler le gigantesque réseau de distribution alimentant les 300’000 clients finaux répartis sur près de 300 communes dans les cantons de Vaud, du Valais, de Fribourg et de Genève!

Droits d’image @boloms

Or, tout client qui choisit la provenance et la nature de son électricité (par ex. énergies renouvelables) oblige son fournisseur d’électricité de garantir qu’une quantité d’énergie égale à celle qu’il consomme a bien été produite et injectée dans le réseau de distribution. Tout client qui veut faire un acte citoyen peut donc faire changer progressivement le mix énergétique des fournisseurs d’électricité.

J’AI CHOISI TERRE ROMANDE

Habitant depuis peu dans le canton de Vaud sur la zone de desserte de Romande Energie, je me suis questionnée sur le choix d’électricité qui me correspond. Depuis janvier 2014 l’électricité AOC est disponible par les contrats Energies libres. Je salue la transparence et la facilité de compréhension des 3 possibilités offertes par Romande Energie à ses clients.

J’ai simulé ma facture 2014 avec les 3 possibilités que m’offre Romande Energie avec le simulateur de facture public en ligne en tenant compte d’une moyenne de consommation de 3’500 kWh par an. Je n’ai malheureusement qu’un simple tarif et ne bénéficie pas d’un double compteur pour décaler mes grosses consommations sur le tarif d’heures creuses dans l’appartement que je loue. Voyez ci-dessous ce que ça donne! Pas de quoi se plaindre!

 

J’ai un contrat Terre Suisse depuis début janvier 2014 comme tous les clients de Romande Energie. Il me parait évident que ce produit de provenance 100% suisse reflète le mix électrique suisse actuel incluant près de 60% d’hydroélectricité. Ce produit est cohérent avec la stratégie énergétique suisse 2050 et ce mix évoluera au fur et à mesure du remplacement de l’énergie nucléaire par des énergies de substitution telles que les renouvelables.

 

J’ai déjà fait le changement de contrat via mon Espace client en ligne en optant pour Terre Romande car en plus de la provenance 100% suisse romande, cette électricité est 100% renouvelable. C’est une façon à mon petit niveau individuel de soutenir les énergies renouvelables de proximité.

Dans les 2 cas, je bénéficie du suivi automatisé de ma consommation d’électricité annuelle dans mon Espace client en ligne et je peux y ajouter des relevés manuels réguliers. Et en plus la plateforme DÉCLICS offre à tous (clients ou pas) de multiples conseils et outils pour maîtriser sa consommation et donc sa facture. 

Voici ce que donne la simulation de ma facture:
CHF 7.56 de moins sur une année entre Tarif Standard et Terre Suisse! Même pas de quoi s’acheter une galette des Rois en début d’année!

CHF 56.70 de plus par an pour bénéficier de Terre Romande par rapport à Terre Suisse, soit l’équivalent d’un repas à trois dans une pizzeria. Je ferai la pizza moi- même un soir au lieu de sortir au restaurant. Pas de souci!

D’avoir choisi Terre Romande signifie pour moi de payer un peu plus l’électricité maintenant et compenser ce surcoût par des réductions de consommations (en tous cas les tenter) pour contribuer au développement d’énergies plus propres et plus proches.

Bien entendu, il est toujours possible de choisir le Tarif Standard le moins élevé contenant une électricité appelée grise car d’origine non déterminée. Dans ce cas, aucune aide n’est offerte pour réduire ses consommations.

A vous, à nous de choisir! Nos choix de maintenant détermine notre avenir.

Pour aller plus loin, découvrez ces articles:

Blog de Michelle Carrupt: Savez-vous d’où vient votre électricité?

Blog de Dave Bolomey: L’électricité AOC est disponible en Suisse.

Blog de Thierry Weber: Romande Energie et sa communication en ligne.

Blog de Pierre-Alain Pulfer: Le passage d’un tarif à un produit.

Wikipedia: Histoire de l’électricité.

Blog d’in-fuseon: 100% d’énergies renouvelables en 2050, rêve ou réalité?

Martin Beniston au centre. Crédit photo ©in-fuseon.

Martin Beniston au centre. Crédit photo ©in-fuseon.

Le plus grand catamaran solaire vient de repartir de Boston le 4 juillet pour remonter le Gulf Stream en sillonnant les fascinants vortex océaniques situés entre Boston et St-John’s (Canada). Lorsque j’ai eu le grand plaisir de rencontrer à Boston le professeur Martin Beniston, leader de la mission scientifique de l’expédition PlanetSolar DeepWater, il était déjà question de modifier la route du bateau. C’est désormais officiel: PlanetSolar ne remontera pas jusqu’en Islande puis en Norvège comme initialement prévu mais amorcera son retour au bercail européen après sa dernière escale sur le territoire canadien. Merci à Martin Beniston de s’être prêté au jeu de quelques questions/réponses !

ADAPTER SA ROUTE EN FONCTION DES ALÉAS

N’est-ce pas la meilleure des leçons de sagesse que nous donne la décision concertée entre le comité scientifique dirigé par Martin Beniston et le capitaine du Tûranor PlanetSolar, Gérard d’Aboville ? Adapter la route du bateau en tenant compte que :

  • L’expédition a pris 3 semaines de retard à cause d’une météo peu clémente
  • Et par conséquent, les conditions d’ensoleillement et l’inclinaison des rayons du soleil à hauteur de l’Islande risquent de ne pas être optimales pour alimenter le bateau avec suffisamment d’énergie solaire.

Tout comme la vie sur le bateau inspire à revenir aux choses essentielles et de supprimer l’inutile, cette décision est emprunte de symbolisme et d’exemplarité en optimisant les ressources à disposition (l’énergie) tout en répondant aux objectifs techniques de la mission scientifique des climatologues de l’expédition.

 

QUESTIONS A MARTIN BENISTON

Martin Beniston a cette belle capacité de vulgarisation du domaine complexe de la recherche scientifique sur le climat pour la rendre abordable simplement.

Source : newsletter de PlanetSolar DeepWater- Crédit photo © Susan Young.

Source : newsletter de PlanetSolar DeepWater- Crédit photo © Susan Young.

Que cherchez-vous à découvrir pendant cette expédition ?
Nous cherchons de nouvelles données pour comprendre les mécanismes qui relient les conditions physiques de l’eau et de l’air  et les conditions biologiques (micro-organismes) comme influenceurs potentiels du climat. Nous soupçonnons 3 éléments d’influence du climat :

  • Les phytoplanctons
  • Les vortex océaniques
  • Les aérosols atmosphériques.

Grâce aux mesures et prélèvements effectués sur le bateau, nous cherchons à mieux comprendre la finesse des équilibres et déséquilibres entre l’atmosphère et l’eau.
On parle certes d’émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète et contribuent à faire fondre les glaces polaires, mais le climat est un personnage bien plus complexe encore!

Quel type de mesures effectuez-vous à bord ?
Nous effectuons des milliers de mesures. Certaines sont faites en continu à la surface de l’eau (relevés des températures, densité du phytoplancton), d’autres nécessitent des sondages en profondeur (300 mètres) pour relever la salinité, la densité des nutriments, la capacité de brassage de l’eau, etc.).

Il y a plus de biomasses dans les océans que sur terre. Grâce au phytoplancton, plancton végétal qui domine les éco-systèmes océaniques, les océans absorbent la moitié du CO2 de l’atmosphère. Or par une absorption excessive de CO2, le phytoplancton acidifie l’eau ce qui peut créer sa propre perte.
Le seuil d’absorption du CO2 par le phytoplancton dépend des conditions de vie de ce dernier (nutriments, température de l’eau, brassage des eaux, intensité de la lumière…).

Les vortex sont des formations tourbillonnaires qui créent dans l’océan des surfaces en rotation piégeant le phytoplancton. On les trouve en grand nombre au large des côtes nord-américaines. C’est pourquoi nous allons remonter le Gulf Stream en zigzaguant pour effectuer des mesures afin de documenter les caractérisiques chimiques, physiques, et biologiques à l’intérieur et à l’extérieur des vortex.

Les aérosols sont constitués de minuscules particules solides ou de gouttelettes chimiques ou organiques libérées dans l’atmosphère par les embruns et sont suffisamment légers pour rester en suspension dans l’air. Nous voulons faire un inventaire de ces particules (typologie, quantité) émises par les océans, ce qui reste aujourd’hui encore très peu connu. L’Université de Genève et son Département de Physique Appliquée ont développé la Biobox, un appareil prototype qui permet de compter le nombre d’aérosols détectés et de déterminer leur espèce chimique ou biologique. Embarquée sur le bateau, la Biobox a soulevé l’intérêt de la NASA qui a demandé à l’expédition de faire  des mesures avec l’un de ses propres instruments de comptage d’aérosols en parallèle : le Microtop. Une belle collaboration pour faire avancer les comparaisons scientifiques.

Les instruments semblent se cumuler à bord avec l’arrivée d’un  petit dernier qui enregistre les vocalises des baleines et des dauphins !

Combien de mesures avez-vous effectué jusqu’ à Boston ?
Avec les aléas météo depuis le début de notre remontée du Gulf Stream à partir de Miami, nous n’avons rempli que 4 jours de mesures, mais nous comptons nous rattraper dans la partie la plus passionnante du Gulf Stream entre Boston et St-Jean (Terre-Neuve). Au total nous aurons parcouru le Gulf Stream sur 6’000 à 7’000 kms !

Combien de chercheurs travaillent sur les données ?
Une quinzaine de scientifiques de l’Université de Genève contribuent à la mission scientifique. Sur le bateau, 3-4 chercheurs de l’équipe sont présents en permanence et un tournus s’organise en fonction des étapes. A Genève même, nous avons des réunions régulières de la « Mission Control », 2-3 fois par semaine, pour garder le contact avec le bateau et ses équipiers, et si nécessaire affiner la trajectoire du navire en fonction des photos satellites les plus actuelles.

Quand pourrez-vous vous prononcer sur les premiers résultats ?
Fin août ou début septembre. On commence à analyser les données déjà maintenant, au fur et à mesure qu’elles nous sont transmises via Internet, surtout pour s’assurer de la cohérence des instruments de mesure.

POUR CELLES ET CEUX QUI RESTENT À GENÈVE

PlanetSolar DeepWater pense à ceux qui restent à Genève en organisant des actions publiques de sensibilisation.
Après l’opération Iceberg qui se dégonfle dans le hall de l’Université de Genève comme symbolique de la fonte des glaces de l’océan Arctique, un nouvel iceberg géant dérive dans la rade de Genève depuis le 6 juillet. Les visiteurs des Bains des Pâquis sont invités à découvrir une exposition aquatique sur les changements climatiques jusqu’au 31 août. Vérifiez le programme complet.

Crédit photo : © Magali Girardin.

Crédit photo : © Magali Girardin.

EN APARTÉ

Saviez-vous que le sommet mondial du climat à Copenhague avait réuni l’accord de contenir à +2°C la hausse de la température moyenne d’ici à 2050, que fin 2012 le protocole de Kyoto (lutte contre le réchauffement climatique) a été prolongé de justesse jusqu’en 2020 pour 200 pays signataires (mais qui ne représentent que 15% des émissions de gaz à effet de serre) et que le sommet de Bonn qui vient de s’achever prépare un nouvel accord global en 2015 pour tenter d’atteindre l’objectif de +2°C maximum?

En attendant que les pays ne cessent de s’organiser, il relève de tout un chacun et des entreprises seules ou en consortium de mettre en place nos propres actions pour réduire les émissions de CO2.

Sources d’informations complémentaires :

L’expédition « PlanetSolar DeepWater », son parcours, ses blogs, et d’autres informations sur www.planetsolar.org!

TDG : « Un iceberg dérive dans la rade. »

Planet Solar_in-fuseon.comLors de la mission économique et académique suisse à Boston, nous avons eu maintes occasions d’approcher et d’aborder PlanetSolar. Le gigantesque catamaran solaire de 31 mètres de long recouvert de 516 m2 de panneaux solaires mouillait sereinement et majestueusement au « Fan Pier Marina » de Boston.

Voici un petit clin d’oeil plein d’émotions en l’honneur de PlanetSolar et de son équipage.

LE PREMIER CONTACT AVEC LE BATEAU

Planet Solar_in-fuseon.comLe bateau ne parait pas si lourd qu’il n’est avec ses 100 tonnes dont 10 tonnes de batteries lithium-ion. Il peut naviguer 72 heures sans soleil en toute autonomie. Les deux flotteurs du catamaran semblent le maintenir pratiquement hors de l’eau et je dois avouer qu’on sentait un léger roulis à bord malgré le calme des eaux de la baie de Boston ces jours là! Pour quelqu’un qui a peu le pied marin ( moi par exemple!), j’imagine le mouvement en pleine mer!
C’est sur le ponton supérieur couvert de panneaux solaires photovoltaïques que la magie s’opère. On a juste l’impression que l »on va s’envoler, le bleu des cellules solaires « mouchetées » se fondant presque avec la ligne de l’océan.

LES ESPACES, LA CABINE DE PILOTAGE ET LA CUISINE

Pour la vie à bord des 5 personnes de l’équipage et des 3 scientifiques de la mission Planet Solar DeepWater:

  • quelques cabines à l’avant du bateau, la pièce principale multi-fonctions au centre, un agréable ponton à l’arrière,
  • la cabine de pilotage, pièce maîtresse du capitaine Gérard d’Aboville, marin aventurier expérimenté qui m’a fait penser à un astucieux « loup de mer », avec tout le respect qu’on doit au premier homme à avoir traverser l’Atlantique à la rame en solitaire en 1980!
  • les 516 m2 de cellules solaires dont deux pans s’étendent comme des ailes lorsque le bateau prend la mer.

Ma discussion avec Vincent Brunet, l’inventif cuisinier de l’équipage PlanetSolar, m’a évoqué l’analogie des ressources précieuses de la vie sur le bateau (eau, énergie, courtoisie) avec celles de notre vie sur notre planète Terre. Je dirais même que la vie à bord pourrait être un modèle représentatif d’une nouvelle façon de vivre? « On apprend la valeur des choses surtout pour l’eau et on donne priorité à la propulsion du bateau ».

  • limitation des ressources en eau pour l’hygiène: 2 douches par semaine
  • environ 300 litres d’eau en bouteilles soit 1.5 litres de boisson/personne/jour pour 8 personnes pendant près de 20 jours en mer
  • le stock de produits frais restant dicte les menus
  • pas de friture pour éviter tout danger à bord
  • apéro le dimanche midi uniquement après le ménage du matin!
  • lavage des panneaux solaires en utilisant la rosée du matin
  • une petite communauté qui s’organise bien
  • revenir aux choses essentielles de la vie et supprimer l’inutile.

Je citerai Vincent sur deux commentaires qui m’ont amusée, voire étonnée:

« Les journées à bord passent très vite. On n’a pas le temps de musarder ».
« Par superstition, il est interdit de cuisiner et de prononcer le nom d’un animal à grandes oreilles à bord! »

TOUJOURS TRANSMETTRE LE MESSAGE

A chaque escale, des occasions sont créées pour aller à la rencontre des populations locales et transmettre le message des énergies renouvelables et des économies d’énergies. Rappelons juste que PlanetSolar s’auto-propulse avec une puissance équivalente à celle d’un scooter.

A Boston, le public intéressé a su profiter:

  • d’une conférence publique au musée des sciences qui a enchanté jeunes et adultes venus nombreux,
  • d’un atelier de construction de maquettes de bateaux solaires au musée des enfants de Boston,
  • d’une visite en groupe restreint du bateau lui-même!

Infos complémentaires.

Planet Solar: le bateau, données techniques.

PlanetSolar débarque à Boston!

Blog d’in-fuseon: Tûranor PlanetSolar: le nouveau « couteau suisse » repart en missions!

Capture d’écran 2013-03-27 à 19.14.51En 2012, j’avais annoncé le concours Impact d’Ashoka, 1er réseau mondial d’entrepreneurs sociaux et 17ème ONG la plus influente au monde. Cette année, le concours des entrepreneurs sociaux  se transforme en 2 programmes dont un pour les jeunes entrepreneurs du domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Étant moi-même très active dans ce domaine en matière de communication, je ne peux que soutenir ce programme pertinent!

IMPACT compte double!

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  • Programme IMPACT SUISSE pour tout entrepreneur suisse ayant lancé son activité il y a au moins un an : Inscription jusqu’au 26 avril 2013 sur www.ashoka-impact.ch. Pour en connaître le périmètre, consultez l’article 2012.
  • energie_in-fuseon.comProgramme IMPACT EFFICACITÉ ENERGETIQUE pour toutes organisations oeuvrant dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables en activité en France, Suisse et Belgique francophone. Inscription jusqu’au 21 avril 2013 www.ashoka-efficacite-energetique.fr

MESSAGE AUX ENTREPRENEURS SUISSES!

Vous avez fondé une organisation œuvrant dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dont la vocation première est sociale ou environnementale, basée en France, Suisse ou Belgique et active depuis plus d’un an?

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Sources:

The Global journal: The social entrepreneurship evangelists.