Archive d’étiquettes pour : mobilité durable

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Du 7 au 10 septembre 2016, l’Energy Challenge de suisseénergie s’est arrêté à Montreux dans le cadre de sa tournée nationale de sensibilisation aux économies d’énergie et énergies renouvelables. J’y suis allée en train samedi pour découvrir le village des énergies. Tout le dispositif est basé sur la participation du public pour générer de l’énergie directement ou indirectement. Ceci doit permettre d’alimenter le concert de Stress clôturant le roadshow à Berne le 1er octobre.

J’avais déjà fait un clin d’oeil à l’Energy Challenge de suisseénergie via mon article de « storytelling » de mai: Energy Challenge et mobilité. En voici un nouveau!

Comment participer à l’Energy Challenge de suisseénergie?

  • s’engager pour sa ville en participant au roadshow: spinning sur un vélo, parcours du grand quiz « Le saviez-vous? » et de multiples activités ludiques en lien avec l’habitat et la mobilité. Il reste encore la date de Sion en Suisse romande du 21 au 24 septembre
  • télécharger l’App. Energy Challenge et adopter des éco-gestes sous Conseils. Chaque éco-geste adopté est comptabilisé dans un compteur Energie pour votre ville favorite et vous contribuez à lui faire gagner la compétition. Vous ne pourrez ajouter que 4 éco-gestes à la fois. Revenez le lendemain pour en ajouter d’autres!
  • comparer son score avec celui des 28 ambassadeurs d’horizons différents comme Bertrand Piccard, André Borschberg, Stress, Nubya, Sébastien Buemi, Sandrine Viglino ou Stéphane Lambiel…
  • assister à l’événement final le 1er octobre à Berne sur la place fédérale en privilégiant le train pour s’y rendre
  • et surtout en mettant en place les éco-gestes dans son quotidien! Le site de suisseénergie regorge de bons plans et explications.

« La consommation énergétique en Suisse a augmenté de 1,5%. Il s’agit de la 2ème consommation énergétique la plus basse enregistrée au cours des 18 dernières années, juste après 2014 », source Office fédéral de l’énergie.

 

Habitat et mobilité suisseénergie

Les secteurs des transports et des ménages sont les plus gros consommateurs d’énergie avec respectivement 37% et 27% de la consommation finale d’énergie en Suisse. Or, près de 40% de la consommation des ménages provient du chauffage de confort et du chauffage de l’eau sanitaire.

Ainsi, on comprend aisément pourquoi ce sont les thèmes principaux que suisseénergie et ses partenaires couvrent avec l’Energy Challenge.

A Montreux, voici ce que j’ai essayé:

  • Conduire futé en pratiquant sur le simulateur éco-drive:
    Voici ce que j’ai surtout retenu de mon expérience:

    • passer à la vitesse supérieure rapidement
    • laisser rouler et freiner sans rétrograder
  • Faire fonctionner la maquette de train des CFF, un des partenaires principaux de l’Energy Challenge
    Voici ce que j’ai appris:

    • 90% des trains CFF que j’emprunte au quotidien fonctionnent à l’énergie hydraulique
    • grâce aux solutions de transport respectueuses et aux transferts de la route vers le rail, la Suisse réduit chaque année de 5 millions de tonnes ses émissions de CO2, soit 10% des émissions nationales
    • 72 GWh sont économisés chaque année grâce au système de régulation adaptive des trains (ADL) qui transmet des recommandations de vitesse directement aux conducteurs de trains
  • Le concours de selfie pour peut-être gagner un global pass européen!

Au final, tout ceci suffira-t il pour alimenter le plus grand concert neutre en énergie jamais organisé en Suisse?

 

Sources:

https://www.energychallenge.ch/#/home/fr

https://www.suisseenergie.ch/home.aspx

http://blog.cff.ch/energy-challenge/

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Suisse

http://www.ecodrive.ch/fr/

IMG_4023Voici mon Eco-astuce N°7: adoptez train et App. mobile. Je me déplace de plus en plus en train. Mon abonnement demi-tarif suisse CFF  est bien adapté à mes besoins de déplacements surtout en semaine. En l’espace de 3 ans d’une utilisation fréquente des bus/trams et trains, j’ai diminué de 30% les kilomètres parcourus et les émissions de CO2 de mon véhicule (5CV ; 115 g CO2/km). Or les trains de plus en plus bondés et les queues aux distributeurs de billets prouvent leur popularité croissante. Pour me simplifier la vie, j’achète mes billets via l’application mobile CFF.

L’IMPACT DE NOS DÉPLACEMENTS EN VOITURE

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) tire une fois de plus la sonnette d’alarme et dresse un bilan alarmant sur les changements climatiques et l’impact des gaz à effet de serre: +5°C en moyenne d’ici à 2100!

« En 2012, les catastrophes naturelles ont forcé 32,4 millions de personnes à abandonner leurs maisons. 98% de ces déplacements ont été causés par des événements climatiques et météorologiques comme les inondations, les tempêtes et les incendies », article SwissInfo du 31 mars 2014.

L’objectif n’est pas de pointer du doigt les déplacements particuliers en voiture mais plutôt de sensibiliser à l’impact positif qu’un mouvement collectif pour réduire les déplacements pourrait créer pour tenter de limiter les dégâts.

Voici quelques chiffres pour remettre l’église au milieu du village.
En Suisse, nous autres ménages consommons 30% de l’énergie  (électricité, carburants, gaz, combustibles pétroliers). Et nos déplacements particuliers en voitures, motos et scooters absorbent 35% de nos besoins en énergie de carburants forts émetteurs de gaz à effets de serre. Même si la mobilité douce est vivement encouragée et se développe, nous sommes encore loin de nous déplacer exclusivement à pied ou à vélo au quotidien. Les transports publics sont donc une excellente alternative pour réduire les impacts sur l’environnement et de libérer du stress du trafic routier.

 CE QUI M’A INCITÉ A ADOPTER L’APP.MOBILE CFF

photoL’expérience utilisateur des distributeurs de billets n’est pas toujours concluante surtout lorsque le temps est serré pour attraper un train et sa correspondance en bus ou tram.

Il m’est arrivé maintes fois les petites aventures suivantes:

  • plus de 1 minute 20s. pour obtenir mon billet,
  • ne trouver qu’un distributeur sur 3 qui fonctionnait,
  • trouver plus de 3 personnes en attente derrière chaque distributeur,
  • arriver à l’étape du paiement du billet et découvrir que le distributeur n’accepte pas de carte de paiement ce jour là,
  • et même de voir partir le train pendant que je « galère » pour obtenir le billet.

Et ceci je l’ai vécu pour le train mais aussi pour prendre des billets de bus ou de tram. Je me suis donc convertie à l’ère digito-mobile pour me faciliter la vie pour acheter mes billets de transports publics. Je contribue ainsi au mouvement que CFF et consorts encouragent: réduire ces distributeurs automatiques qui doivent leur coûter une petite fortune à maintenir et à réparer et qui ne satisfont pas les clients.

L’APPLICATION MOBILE CFF

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Inscrivez-vous d’abord au Ticket-shop. Vous ouvrez un compte sécurisé et y inscrivez  la ou les cartes de paiement que vous décidez d’utiliser pour régler vos billets. Vous pourrez bien entendu aussi acheter vos billets en ligne à partir de votre ordinateur et les imprimer.

Télécharger l’app.mobile CFF sur votre smart phone vous évite d’imprimer le billet et vous permet de l’acheter en quelques secondes avant de prendre le train. Vous vérifiez les horaires directement dans l’application avant de confirmer l’achat. Le billet s’affiche via son QRCode. Ce que je trouve particulièrement efficace: le dernier billet s’affiche automatiquement. Pratique lorsque le contrôleur vous le demande!

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Il reste 2 améliorations à apporter à mon sens:

  • Que faire lorsqu’en fin de journée son smart phone n’a plus de « carburant » et ne peut pas afficher le billet? Ajouter plus de prises dans les trains pour recharger les smart phones serait astucieux!
  • Lorsqu’une facture de frais doit être imprimée pour la comptabilité, elle prend une page A4 par billet à partir du lien envoyé par email.

Et vous, quelle est votre expérience utilisateur des transports publics?

Sources:

DÉCLICS: Quelles sont les sources principales de consommation d’un ménage suisse?

Explorateurs de l’Énergie: Comment utilise-t-on l’énergie?

SwissInfo, 31 mars 2014: Les migrations climatiques concernent aussi les pays riches.

 

Doris Leuthard a inauguré les nouveaux locaux du pôle cleantech dans la « blue box » à Plan-les-Ouates, dans le canton de Genève. [Keystone]

Deux ans après l’émission du rapport Béglé et du premier Master Plan cleantechs de la confédération, Genève passe de la parole aux actes.
Un million de francs a été investi par l’État de Genève pour créer un nouveau pôle cleantechs offrant aux start-up des technologies propres des compétences en promotion, incubation technologique et financement. Le coup d’envoi a été donné lundi 3 septembre lors de l’inauguration officielle.

COMMENT FONCTIONNE LE PÔLE CLEANTECHS?

Il rassemble en un même lieu (bâtiment « blue box » dans la zone d’activité de Plan-les-Ouates) les forces vives de 3 organismes existant qui travaillent en synergie:

  • la Fondation d’aide aux entreprises (FAE): financement des projets.
  • la Fondation genevoise pour l’innovation technologique (FONGIT): incubateur technologique.
  • l’Office de promotion des industries et des technologies (OPI): promotion et mise en relations.

Serge Nouara (FAE), Pierre Strubin (FONGIT) et Rolf Gobet (OPI)

Ce pôle sera aussi un lieu d’échanges et de collaborations entre le monde de recherche et les entreprises. S’y joignent le Geneva Creativity Center, la future chaire d’efficience énergétique de l’Université de Genève, l’Hepia (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève) et le SPEG (Le Service de la promotion économique).
Un bel outil prometteur pour séduire les futurs entrepreneurs de cleantechs et promouvoir l’innovation! 18 dossiers sont à l’étude.

CONCILIER ÉCOLOGIE AVEC ÉCONOMIE

D’après Doris Leuthard, le marché des cleantechs est évalué à  près de 6% de toutes les activités économiques mondiales d’ici à 2020 contre 3.2% actuellement.
Certes, Genève mise sur les cleantechs comme un pôle de développement économique. Pierre-François Unger, conseiller d’État chargé du département des affaires régionales, de l’économie et de la santé (DARES), souligne l’approche originale et créative de ce pôle qui s’article autour de 4 axes: l’efficience énergétique, la mobilité durable, le traitement et la valorisation des déchets et le développement de l’énergie solaire photovoltaïque et thermique.

TOSA, UN PROJET HORS DU COMMUN DANS LES TRANSPORTS

D’après Jean-Luc Favre, directeur général d’ABB Sécheron, 60% de la population habitera en ville en 2050. D’où la nécessité d’anticiper une mobilité plus durable que les technologies actuelles de transports en commun. TOSA (Transport avec Optimisation du Système d’Alimentation) prépare un démonstrateur en grandeur réelle pour mai 2013 à Genève.
Il s’agit d’un nouveau système de bus s’affranchissant des lignes de contacts indispensables actuellement pour alimenter le bus en électricité.
Dans le futur, le bus s’alimentera au fur et à mesure de son besoin tous les 3 ou 4 arrêts grâce à des batteries de type supercondensateur (supercapacitor) garantissant une charge très rapide en 10 secondes maximum!
Ce projet se revèle triplement innovant de part le partenariat dont il résulte, la technologie choisie et le contexte urbain dans lequel il est déployé.

Pour aller plus loin:

Article d’in-fuseon: « Les cleantechs, de la parole aux actes. »
Rapport Béglé.
Document Master Plan Cleantechs, version d’octobre 2011.
Projet TOSA: Avant et après!

Articles publiés sur le sujet:
OPI, FAE, RTS, 20 minutes, Tribune de Genève, CleantechAlps,