Archive d’étiquettes pour : RSE

Voeux 2013 allREMERCIEMENTS ET VOEUX !
Le blog d’in-fuseon vient de fêter son 2ème anniversaire! Non sponsorisé et vivant de ma conviction profonde de l’importance des partages d’idées et d’actions, mon blog progresse durablement grâce à vous, fidèles lecteurs et contributeurs. Et aussi grâce à son référencement naturel. Merci du fond du coeur pour ce premier dé que j’ai plaisir à jeter encore en 2013!

Le 2ème dé que je vais continuer à jouer dans mon activité de marketing-communication en 2013 a toujours 3 doubles faces. Celles de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), des Cleantechs et de la communication digitale et sociale via les médias sociaux. Comme je l’avais déjà formulé début 2012 dans l’article « En 2012, tout est possible… », je reste persuadée que les « missionnaires » des Cleantechs et de la RSE qui ont des activités ingrates et compliquées à valoriser auraient tout à gagner d’une communication plus engageante et sociale. Mais ces 3 secteurs ne vont pas au même rythme! Restons optimistes pour 2013 et continuons à prouver! (Voir notre article « L’efficience énergétique en Suisse, potentiel social inexploité« .)

PERSPECTIVES DE CHANGEMENT POUR LE RÉFÉRENCEMENT NATUREL EN 2013!

Copyright in-fuseon-mainsDepuis l’avènement d’Internet (par le web statique et dynamique) et jusqu’à présent, le référencement naturel dépendait de la capacité d’optimisation d’un média de communication digitale (ex. un blog, un site web…) à se faire référencer par les moteurs de recherche de type Google. On parlait de SEO (Search Engine Optimisation), contrairement au SEM (Search Engine Marketing) qui fait appel à des formes de publicité payante (ex.liens sponsorisés, banners…). La qualité de contenu était la clé maîtresse de succès du SEO.  Avec l’arrivée de l’Author Rank chez Google fin 2012, des paramètres d’activité et d’interaction sur le web social viendront renforcer le référencement des auteurs du web en 2013. Excellent signe pour les créateurs de contenus (cf via les blogs) actifs sur les médias sociaux! L’e-réputation des identités numériques (marques individuelles ou collectives) va ainsi se construire plus globalement.

Prenons l’activité du blog d’in-fuseon en 2012, selon le rapport annuel préparé par les lutins statisticiens de WordPress.com:

  • Si ce blog était hébergé au sommet de l’Everest, il faudrait 20 ans aux 600 personnes qui ont atteint le plus haut sommet du monde en 2012 pour égaler le nombre de visites. Ce dernier a progressé de 5’000 en 2011 à 12’000 en 2012.
  • Image 8L’article Pour créer une communauté en ligne: groupe Facebook ou communauté Google+? a reçu le plus de vues dans la journée du 10 décembre 2012. L’intérêt pour la création de communautés en ligne montre la tendance!
  • Sur les 5 top « posts » 2012, 4 ont été créés en 2010 ou 2011! Les contenus suscitent un intérêt durable en incluant vision et pérennité. A l’ère de l’information immédiate et éphémère, c’est presque contradictoire!
  1. 12 points clés pour créer sa communauté en ligne
  2. Nespresso, très fort de café!
  3. La communication sociale, facteur de durabilité de l’entreprise
  4. Les matériaux innovants, à la base des cleantechs
  5. Lumière sur les sacs plastiques: comment reconnaître le bon grain de l’ivraie?

Cliquez ici pour voir le rapport complet de WordPress.

MERCI! Et à très bientôt!

sustainable_in-fuseon.com

Pour un projet dans le domaine de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), j’ai besoin de mettre à disposition d’un groupe de travail une plate-forme en ligne répondant à 9 points sur les 12 que j’avais définis dans l’article « 12 points clés pour créer sa communauté en ligne ».

Ouvrir un groupe Facebook ou une communauté Google+ (nouvel outil Google communautés lancé sans grande pompe il y a quelques jours)?Image 11

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J’annonçais le lancement de Google+ comme nouveau miracle communautaire en août 2011. Avec ses 235 millions de comptes actuels, Google+ tient-il ses promesses face à l’incontournable Facebook? Quel est dans mon cas le meilleur outil, sachant que l’un comme l’autre ont toutes chances d’évoluer dans leur course à l’engagement et à la fidélisation.

MON BESOIN EN BREF

  • Rassembler un petit groupe de professionnels autour d’une thématique précise et des objectifs communs concrets et approuvés par toutes les parties prenantes.
  • Mettre à disposition une plate-forme simple d’échanges en ligne et animer la communauté privée pour la conduire vers l’atteinte des objectifs.
  • Limiter les séances en face à face pour gagner le temps précieux de chaque membre de la communauté.
  • Accélérer les échanges d’avis et les commentaires sur des documents et accélérer ainsi leur validation.
  • Se connecter sans contrainte de temps ni de lieu et traiter les messages au fur et à mesure, sans bloquer ni réserver un temps spécifique par semaine.
  • Créer le sentiment de contribuer à un groupe pourvu d’une « mission spéciale »!
  • Précaution spécifique: les membres du groupe ne veulent pas nécessairement entrer dans une promiscuité digitale éternelle en dehors de cette communauté d’intérêt.

POINTS COMMUNS ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Ouvrir un groupe Facebook (ouvert ou privé) ou bien une Google+ communauté donne accès aux avantages et fonctions suivants:

  • Plate-formes existantes et gratuites.
  • Confidentialité du groupe possible avec l’option (fermé ou secret) sur Facebook et l’option (public ou privé) sur Google+.

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  • Échanger des publications, des photos, des vidéos, commenter, partager, apprécier, poser des questions, créer un événement, inviter des contacts, chat en ligne.

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  • Échanger des messages avec toute la communauté ou envoyer des messages privés.

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  • Possibilité d’être avertis des nouveaux échanges par mails ou par notifications mobiles sur smart phones.
  • Facilité de création et de clôture du groupe.

CE QUI DIVERGE ENTRE FACEBOOK ET GOOGLE+

Le point de divergence principale touche à l’identité numérique et la façon dont l’internaute a besoin de la gérer envers les membres de la communauté.

Pour un groupe Facebook, on ne peut inviter que des profils « amis » avec lesquels on a déjà établi une relation bi-latérale sur Facebook. Ceci implique une proximité avec les membres du groupe puisqu’en dehors de ce groupe spécifique, on aura aussi accès au fil d’actualité de leurs profils.

C’est sur ce point que Google+ diverge de Facebook. Pour inviter des contacts dans une communauté privée Google+, il suffit que le contact ait un compte sur Google+, c’est tout. Grâce à la conception même des cercles Google+, on a le choix d’ajouter quelqu’un à l’un de ses cercles sans pour autant que la réciproque soit vraie.Image 16

En conclusion, je vais probablement ouvrir la communauté sur Google+. Il y a un seul « hic ». Les futurs membres du groupe ont pour certains des profils Facebook mais aucun n’est encore sur Google+!!!

Retrouvez-moi sur Google+ en suivant ce lien.
Découvrez les publications publiques de mon profil Facebook en suivant ce lien.

Info complémentaire:
Excellent article de SCMA Swiss community manager association: Communautés Google+.
Article du CNET: Google+ communautés.

La Responsabilité sociale des entreprises (RSE) n’est plus une vue de l’esprit mais une solide réalité pour nombre de PME. Aucun cadre normatif de type ISO 26000, Global reporting initiative ni UN Global Compact n’encadre la plupart des initiatives et pourtant cet état de fait n’empêche nullement certaines entreprises d’agir concrètement dans l’anonymat médiatique.

Prenons l’exemple du Service cantonal des automobiles et de la navigation de Neuchâtel (SCAN) qui vit son autonomisation depuis 2009 et qui vient de faire un joli pas dans le sens de l’éco-responsabilité. Dans le Val-de-Ruz sur les hauteurs du canton, son nouveau bâtiment certifié Minergie a été conçu dès le début pour allier environnement, social et économie sur 3’000 m2 pour un volume de 15’600 m2 SIA.

UN BÂTIMENT EXEMPLAIRE


Les trois dimensions du développement durable ont été intégrées à la construction et à son usage. Sans oublier un esthétisme sobre et très contemporain sans luxe ni fioritures superflues. Ce ne sont pas moins de 30 éléments qui en font un bâtiment remarquable.

« L’avenir est la seule chose qui m’intéresse car je compte bien y passer les prochaines années », Woody Allen.

Voici quelques points particulièrement intéressants:

L’environnement:

  • Le puits canadien enterré à l’extérieur au bâtiment : Système de géothermie de faible profondeur (3 mètres) qui récupère la chaleur de la terre l’hiver et sa fraîcheur l’été.
  • L’échangeur thermique(air/air): Il récupère l’air provenant du puits canadien ainsi que la chaleur de l’air vicié qui revient par les gaines des plafonds. Il filtre et purifie l’air avant de le pulser à une température moyenne de 18°C. 90% de la chaleur de l’air vicié est récupéré. On note un différentiel de 8°C entre l’air entrant et l’air sortant de l’échangeur thermique.
  • Chaudière à copeaux de bois : Elle assure le chauffage au sol en complément du système d’échangeur thermique. Le bois est de 2ème catégorie (rebuts et chûtes) et provient des forêts environnantes.
  • 8 m2 de panneaux solaires thermiques en toiture chauffent l’eau sanitaire.

  • L’eau sanitaire est chauffée par la chaudière à copeaux de bois en appui du solaire thermique.
  • 88 m2 de panneaux solaires photovoltaïques produisent l’équivalent de la consommation annuelle d’un ménage suisse en 3 mois.
  • Une citerne enterrée de 40’000 litres récupère l’eau de pluie pour alimenter les toilettes, l’arrosage du jardin et servir de réserve incendie.
  • Un éclairage intelligent: Des détecteurs de mouvements dans tout le bâtiment et senseurs visuels aux postes de travail ajustent le flux lumineux de l’éclairage (lumens) en fonction de la luminosité existante.
  • La mobilité douce: Acquisition d’une 1ère voiture hybride à l’usage du personnel du SCAN et création de 3 places de parc pour recharger des véhicules électriques.

 Le social:

  • Plusieurs espaces sont aménagés pour orienter les clients en fonction de leurs besoins: par exemple, pour se préparer sereinement et rencontrer l’expert avant l’examen pratique. Wifi gratuit et point d’eau de boisson en libre service offrant de l’eau potable du réseau plate, gazéifiée et réfrigérée.
  • Bureaux administratifs paysagers et postes de travail ergonomiques dernier cri, faits pour durer. Une polémique a été relevée par un média local sur le prix des chaises suédoises à chf 1’000. En matière de durabilité et santé des collaborateurs, est-ce vraiment un propos pertinent? Posez-vous la question de l’âge de la chaise que vous utilisez quotidiennement pour travailler, vous serez surpris!
  • Une acoustique exceptionnelle et apaisante grâce à des panneaux Ecophon aux plafonds, facilitant l’accès à toutes les gaines techniques (chauffage, électricité, ventilation, informatique).
  • Terrasse et cafétéria pour le bien-être des collaborateurs.

 L’économique:

  • Centralisation des 20’000 jeux de plaques véhicules dans une armoire de stockage dynamique d’une hauteur équivalente aux 2 étages du bâtiment. Vraiment étonnant de voir l’engin se mettre en route!

    Avant!

    Maintenant

  • Salles d’examens théoriques équipées d’iPad. Examens  en libre service sans besoin de prendre rendez-vous.
  • La plupart des prestations accessibles en ligne et de façon sécurisée par le Guichet Unique de l’état de Neuchâtel.
  • Gestion documentaire en réseau pour faciliter la gestion multisites.
  • 1ère halle innovante de contrôles techniques en Suisse grâce à une gestion multi-flux avec des lifts en épis: 20 minutes pour contrôler un véhicule.
  • Piste poids lourds avec une fosse de 22 mètres de long et 1.60 mètre de profondeur. Impressionnant de « passer » sous le véhicule pendant les tests!

    De loin!

    Dessous!

  • Économies de chauffage grâce au système de boîtiers aérochauffeurs  et aux portes intérieures coupe-vent en PVC dans les halles.
  • Bâtiment prêt pour la gestion intelligente de l’énergie basée sur le «Smart grid»: système de monitoring de l’électricité et des pointes de puissance. Certaines prises sont identifiées, suivies et pilotables  sous la direction du SCAN.
  • Et 66 personnes pour traiter le volume de toutes les activités!

Sources d’informations complémentaires:

Site du SCAN.
Pour en savoir plus.
Le guide de visite.

Dans le cadre de l’engagement renforcé de la Suisse en Afrique du Nord depuis mars 2011 et du programme « Production Plus Propre » (PPP), l’entreprise genevoise SOFIES, experte en écologie industrielle, accompagne 75 entreprises tunisiennes sur des projets concrets pour mieux produire et moins consommer. 

Merci à Laurent Cuénoud, CEO de SOFIES, qui s’est prêté au jeu de nos questions pour donner toute l’envergure et l’ambition d’une intervention exemplaire et durable qui s’inscrit dans une coopération internationale. Découvrez !

Photo extraite de L’hebdo: La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

Comment SOFIES s’est-elle retrouvée à intervenir en Tunisie ?

Notre intervention a commencé en octobre 2010 avant le printemps arabe de 2011. Nous avons décidé de nous mettre en lice d’un appel d’offres international et notre connaissance des écosystèmes industriels a fait la différence. Nos partenaires institutionnels sont le SECO (Secrétariat d’État à l’économie) qui finance le programme et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Nous travaillons sur place en collaboration avec le centre international des technologies de l’environnement de Tunis.

Quelle démarche avez-vous mise en œuvre auprès des 75 entreprises locales ?

Les entreprises locales concernées interviennent principalement dans les domaines de l’agroalimentaire,  du tourisme (hôtellerie), du textile, de la microélectronique, des traitements de surface.

Nous avons modélisé un projet de base qui s’adresse à chaque entreprise individuelle et avons travaillé intensément avec 20 entreprises pour commencer. Notre objectif est d’aider ces entreprises à consommer moins de matières premières, moins d’énergie, moins d’eau et à produire moins de déchets. La Tunisie est en passe de devenir un centre clé d’expérimentation à grande échelle des technologies environnementales.

Nous avons développé une démarche en 3 points prioritaires :

  • L’énergie : actuellement, la Tunisie brûle du gaz, ressource naturellement facile à exploiter et accessible, mais polluante. Or le potentiel des énergies renouvelables et notamment du solaire est sous-exploité.  Nous encourageons les entreprises à consommer de telles énergies dès que possible. Nous amorçons d’ailleurs le début des interactions avec la fondation Desertec.
  • L’eau : la Tunisie a 3 défis autour de l’eau et de son empreinte hydrique (sa dépendance à l’égard de l’eau) : réduire ses consommations tout en favorisant le développement économique, trouver de nouvelles sources et assainir l’eau en réduisant les rejets polluants. Nous avons développé des solutions Entreprises (ex de Fuba, producteur de circuits imprimés, qui exporte ses effluents polluants en Europe pour être traités) et des solutions Collectivités (ex identification de bailleurs de fonds pour financer des infrastructures lourdes).
  • L’écobilan : nous avons choisi de réaliser 8 cas pilotes (produits/services) pour les passer à travers des Analyses de Cycle de Vie (ACV) et déterminer leur impact environnemental complet incluant transport, production, etc. L’ambition est de construire une banque de données utilisable pour l’Afrique du Nord.

Pourquoi accompagner ces entreprises en particulier ?

L’Europe étant le premier marché d’exportation de la Tunisie et les politiques d’achats se renforçant, les produits tunisiens ont tout intérêt à devenir plus éco-responsables pour poursuivre leur développement sur ce marché.

Comment va être utilisé le budget de CHF 3 millions sur 4 ans ?

Ce budget couvre le conseil, le développement de la démarche et l’énorme travail de suivi sur place et à distance des 75 entreprises et des experts tunisiens formés à la démarche.
Pour l’ONUDI, c’est une première d’inclure à la fois un programme PPP, les écobilans et l’écologie industrielle, c’est-à-dire les synergies et l’optimisation des flux de matières entre entreprises à plus large échelle.

Quelle est la plus grande difficulté rencontrée depuis octobre 2010 ?

Nous sommes sur un défi de changement de culture des populations dans leur rapport au travail et de leur hiérarchie. Dans de tels projets d’éco-responsabilité, il est indispensable d’obtenir l’engagement et le questionnement de toute l’entreprise et pas seulement de la direction. Nous avons dû renforcer notre implication dans les projets et leur suivi.

Quel est le mode de travail qui va fonctionner durablement ?

Nous nous sommes fixés 3 ans pour rendre autonomes les experts tunisiens. Il s’agit de former les gens pour savoir reproduire la démarche, capitaliser l’expérience. Une personne est basée sur place pour assurer coordination, transfert de savoir-faire, suivi, gestion des parties prenantes et communication. Un vrai défi !

Quel sera le rôle du futur droit à un environnement sain dans la prochaine constitution ?

Je pense personnellement que l’aspect législatif est essentiel pour renforcer les apprentissages et déclencher des façons de faire durables. Par exemple dans le cas de l’exploitation du gaz ou bien de la gestion des déchets pour laquelle la loi actuelle d’enfouissement des déchets est complètement contre-productive.

En quoi le développement durable est-il « salvateur » de la relance économique ?

C’est une dimension indispensable pour :

  • Stimuler la création de nouveaux métiers
  • Lutter contre les zones déjà sinistrées par la pollution et la disparition des plages
  • Assurer la continuité des exportations des produits locaux (cf commerce des olives) vers l’Europe.

Voir comme exemple les résultats du parc d’activités économiques de Bizerte dans le nord de la Tunisie. Ou encore « Tunisie: un développement économique dans un environnement sain ».

Sources complémentaires :

La Tunisie, un laboratoire pour la Suisse.

SECO :  Un an après : le point sur l’engagement de la Suisse en Afrique du Nord 

Nespresso France indique dans son étude d’impact environnemental d’une tasse moyenne de café Nespresso: « Pour que les calculs soient comparables, il faut s’assurer qu’ils soient mesurés sur la même base de calcul. Tel est l’objectif de l’affichage environnemental qui, à termes, permettra de comparer les produits entre eux.

« Suite à la publication de cet article le 28 mai 2012, j’ai été interpellée par le Corporate PR de Nestlé Nespresso sur certaines hypothèses. Nous avons pris le temps d’échanges constructifs sur l’interprétation des chiffres. Je décide donc de re-publier l’article avec des amendements et des compléments d’informations en vert. Certains sont favorables à Nespresso, d’autres moins et surtout le raisonnement s’arrête au point de non comparaison possible des Analyses de cycle de vie (ACV) de la tasse Nespresso en France basée sur les critères du Grenelle de l’environnement avec l’ACV global de la tasse Nespresso basée sur d’autres critères.

 

EN APARTÉ de cet article: voici un article complémentaire publié le 27.1.2014 sur le recyclage en Suisse: Eco-astuce N°3: recyclage des capsules de café!

 

Saviez-vous qu’une tasse de café Nespresso est l’équivalent en émissions de CO2 d’une voiture qui roule sur 156 mètres? Atteignez-vous l’équivalent du km par jour (soit 6,5 tasses)?
Mon goût de l’analyse doublé de mon envie de contribuer aux prises de conscience écologiques ont été attisés par la toute récente révélation de l’impact environnemental d’une tasse de café Nescafé et par les 3 conférences d’experts de la multinationale Nestlé et de sa marque Nespresso auxquelles j’ai assisté en juin, août 2011 et mai 2012.

En comparant les Analyses de Cycles de Vie des tasses de café Nescafé et de Nespresso, je tente quelques hypothèses et questionnements autour de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de la marque Nespresso…sans polémique équivalente à celles qui sévissent depuis 2010 autour de la guerre des capsules/dosettes mais…juste pour la remise en question, source d’évolution!

LE MARCHÉ DU CAFÉ?

  • 2ème puissance mondiale après le pétrole
  • 400 milliards de tasses de café bues dans le monde chaque année, soit près de 1684 par seconde !
  • croissance annuelle de 0.4 à 1.3% en fonction des régions
  • part du marché du café portionné en dosettes/capsules en 2010: 9% en volume
  • la part de marché du café portionné augmente de façon fulgurante et avec elle la préoccupation environnementale (empreinte écologique de la capsule, recyclage, déchets). Voir l’article « La dosette de café, l’environnement boit la tasse. »

NESPRESSO, UN  GEANT DU MARKETING CONTEMPORAIN

Inutile de présenter en détails le succès planétaire de la « Love marque » Nespresso qui a révolutionné le marché traditionnel du café grâce au génie du marketing moderne de Nestlé qui a su ouvrir la voie populaire à un produit de base en le rendant « people » (Thanks to Georges C.!), « select » par l’adhésion au Club et « connecté » (la moitié des ventes se fait par Internet)!

La préoccupation environnementale était-elle initialement dans la conscience de l’inventeur de la capsule et des responsables du lancement commercial?

Depuis, Nespresso, c’est 3,2 milliards de francs suisses en 2010, en croissance de plus de 20% par année! 11 millions de clubs members (en août 2011), 1.1 millions d’amis sur Facebook (près de 1.7 millions au moment où j’écris cet article)…et un besoin croissant de trouver de nouvelles sources d’approvisionnement de café!

LE « KIT » RSE DE NESPRESSO

Nespresso a créé un ensemble d’actions relevant de la Responsabilité sociale et environnementale pour compenser l’ineptie environnementale engendrée par ce sur-emballage individuel coûteux et polluant:
  • dès 2003, par le programme Nespresso AAA Sustainable Quality dont le but est de garantir un approvisionnement de qualité pour les grands crus et un revenu aux cultivateurs, en partenariat avec la Rainforest Alliance, organisme certificateur. A noter que ceci n’est ni un label ni une certification de commerce équitable
  • en 2009, par le renforcement de l’aspect environnemental en lançant le programme Ecolaboration qui s’attelle à réduire l’empreinte écologique de la capsule et la collecte des capsules pour accélérer le recyclage

L’EMPREINTE ENVIRONNEMENTALE D’UNE TASSE DE CAFÉ 

J’ai comparé les résultats publics d’Analyse de Cycle de Vie (ACV) d’une tasse à café Nescafé et d’une tasse Nespresso, les 2 études étant réalisées dans le cadre du Grenelle de l’environnement du gouvernement français par l’entreprise suisse Quantis.

Les 3 indicateurs utilisés et comparables pour une tasse de café sont: les émissions de gaz à effets de serre (CO2) en grammes, l’eau en dl, la surface cultivée en cm2.

Voici les éléments qui m’ont surprise:
  • un Nespresso, c’est 46 g de CO2 contre 28g pour un Nescafé, soit l’équivalent de 156 mètres d’un trajet en voiture au lieu de 95 mètres 
  • un Nespresso, c’est 400 cm2 de la surface au sol utilisée contre 300 cm2 pour un Nescafé. Savez-vous que 300 cm2, c’est l’équivalent d’1/2 feuille A4?

La différence de CO2 entre une tasse de Nespresso et de Nescafé est donc de 18 g.
Cette différence regroupe 4 facteurs augmentant l’empreinte CO2 de la tasse de Nespresso:

  • la quantité de café: une capsule Nespresso contient 5g de café alors qu’une portion recommandée pour une tasse de Nescafé est de 2 g
  • la production de la capsule
  • la distribution
  • et l’utilisation de la machine à café Nespresso

Ce schéma, extrait de l’étude ACV global de la tasse à café Nespresso montre que les 3 postes qui alourdissent l’empreinte écologique de la tasse à café Nespresso sont: l’utilisation de la machine, le café lui même et la production de la capsule. Le raisonnement s’arrête là car l’étude ne mentionne que des pourcentages sans préciser sur quelle valeur en grammes de CO2 de l’empreinte ils s’appliquent!

Le recyclage de la capsule permet de réduire le CO2 d’une tasse de Nespresso d’oú l’importance capitale de ce geste et de la proximité des points de collecte. Je trouve cependant 2 pourcentages différents de réduction de l’empreinte due au recyclage, ce qui prouve que les critères des 2 études sont différents:

  • 20% sont mentionnés dans l’étude ACV du Grenelle de l’environnement
  • 2% sont mentionnés dans l’étude ACV global
Imaginez maintenant le volume des capsules qui représente 9% des 400 milliards de tasses de café mondiales! Cela fait déjà 36 milliards de capsules à recycler! Or ce ne sont pas les points de collecte qui vont résoudre l’ampleur du phénomène. A-t-on même compter le transport jusqu’aux points de collecte ou le coût pour extraire industriellement les capsules des bennes à ordures?

WHAT IS SIMPLE IS WRONG. WHAT IS COMPLEX IS USELESS

Nous autres humains avons le « chic » pour générer une difficulté et arriver ensuite au galop avec une  solution. L’histoire de la capsule qui s’est transformée en guérilla commerciale le prouve encore. Le sauveur désormais, est-ce le café Fair Trade dans une capsule biodégradable? Voir le concurrent Espresso Ethical Coffee.
En final:
La responsabilité sociale et environnementale d’une entreprise et qui plus est d’une multinationale commence avant le lancement d’un produit et se poursuit éternellement. Et maintenant…What else? sur le plan de la croissance de Nespresso? Quelles attitude et décisions responsables seront prises pour faire face à la demande galopante? Un Club encore plus select? Une voie populaire augmentée et avec elle la culture toujours plus intensive des terres? Pas simple!

« Ayons la sagesse de constater que les excès ont été parfaits pour mener l’humanité au point de transition où elle se trouve aujourd’hui », Bruno Poirier, auteur du livre « La Révolution créatrice ».

Sources d’informations:

  • Nespresso life cycle assessment factsheet.pdf: à trouver dans la liste suivante de documents sur le site nestle-nespresso.com.
  • Global Ethics forum 30.6.2011: worshop « Role of the private sector in implementing corporate and individual behaviour »- présence du responsable Public affairs Nestlé SA.
  • Léman conference 30.8.2011: Nespresso Ebusiness Digital Marketing Strategy- présence de responsable Ebusiness &Digital Marketing de Nespresso
  • Union Internationale pour la conservation de la nature (IUCN): conférence en présence du responsable du Développement durable de Nespresso
  • Planetoscope: café
  • Migros livre une guerre secrète contre Nespresso
  • Eric Favre, inventeur de la capsule

Les concours et les prix en Développement durable fleurissent en ce moment en Suisse romande. Après le prix IDDEA sur Genève, voici le concours IMPACT lancé par Ashoka pour la 1ère fois en Suisse.
Vous avez développé un projet à vocation sociale ou environnementale depuis plus d’un an ? Vous êtes dans une phase de consolidation de votre activité et vous avez besoin d’un coup de pouce? Le concours IMPACT peut vous aider à changer de voilure. Inscriptions avant le 19 mai.

A QUELLES ENTREPRISES S’ADRESSE LE CONCOURS?

Le concours IMPACT est ouvert à toutes les organisations à vocation sociale ou environnementale en activité depuis plus d’une année et dont le siège social se trouve en Suisse romande ou dans la région frontalière française à moins de 20 km de la frontière suisse (dans les départements de l’Ain, Haute Savoie, Jura, Doubs).

Pour consolider votre stratégie, réfléchir à de nouvelles sources de financement, améliorer la mesure de votre impact social.

Exemples de projets sélectionnés par le concours-impact habitat 2011 en France.

LES ÉLEMENTS CLÉS POUR PARTICIPER

Critères de sélection:

  1. Impact sociétal du projet
  2. Faisabilité de la stratégie de développement
  3. Créativité dans la mobilisation des ressources humaines et financières
  4. Motivation des équipes pour participer
Des chiffres:
  • Une dizaine de lauréats sélectionnés, qui bénéficieront d’un accompagnement professionnel durant 3 mois, incluant un coaching personnalisé et 3 workshops de 3 jours
  • Un jury final sélectionnera 3 gagnants parmi ces lauréats, qui recevront respectivement des prix de CHF 8’000.-, CHF 5’000.- et CHF 2’000.-
Un planning dense:
  • 19/05/2012 Fin de dépôt des dossiers de candidature
  • 08/06/2012 Annonce des organisations sélectionnées
  • 25/06/2012 Séminaire n°1 (à confirmer)

POURQUOI JE SOUTIENS CE CONCOURS?

Ce concours est à l’initiative d’Ashoka, le 1er réseau mondial d’entrepreneurs sociaux innovants. Ce réseau cherche à démultiplier les impacts positifs de l’innovation sociale en identifiant et soutenant des entrepreneurs sociaux novateurs et en favorisant un terrain de collaborations et d’échanges de bonnes pratiques.
On est sur un terreau professionnel qui promeut la Responsabilité Sociale des Entreprises de façon concrète par l’innovation. Askoka et McKinsey ont publié en mars 2012 une étude d’impact de l’entrepreneuriat social qui démontre pour 10 cas pratiques le différentiel entre l’argent public investi et les coûts évités pour la collectivité. Édifiant!

Transmettez l’information plus loin. Faites connaître le concours. Merci!

Evénement spécial Suisse romande du 26 mars 2012.
Comment soutenir Ashoka?

A tous les entrepreneurs sociaux en herbe avec de bonnes idées novatrices:
AVIS! Vous avez jusqu’au 13 avril pour inscrire votre projet sur www.prix-iddea.ch. Trouvez un contexte stimulant, un accompagnement professionnel et des récompenses financières à la clé! Gagner CHF 20’000-., ça aide pour décoller.

IDDEA récompense les « Idées de Développement Durable pour les entreprises d’Avenir » et permet de mener l’idée vers la création d’une nouvelle entreprise. IDDEA, c’est un concours pour les entrepreneurs en herbe qui portent leur projet au rythme de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE) alliant économie, social et environnement.

LES CHIFFRES CLÉS A RETENIR

  • 15 projets sélectionnés
  • 6 mois d’accompagnement de mai à octobre 2012
  • 3 prix décernés:
    CHF 20’000.- pour le meilleur projet d’entrepreneuriat durable
    CHF 5’000.- pour le meilleur projet en responsabilité sociale
    CHF 5’000.- pour le meilleur projet environnemental

Toute personne ayant un projet de création d’entreprise peut participer. Il n’est pas nécessaire de résider sur le Canton de Genève, mais les projets devront être réalisés sur le Canton.

POURQUOI JE SOUTIENS IDDEA?

Il y a près d’un an (le 6 avril 2011), l’idée IDDEA était lancée à l’occasion du débat « Le Développement Durable: de l’idée à la réalité » organisé par la Jeune Chambre Internationale de Genève au Green café.
J’y étais invitée comme entrepreneur pour contribuer à un tour de « verres » en présence d’Antonio Hodgers de Mobilidée, Julien Perrot, l’inventeur éditeur surdoué du magazine La Salamandre, pour les curieux de nature (il lança son premier numéro à 11 ans!) et des membres de la Jeune Chambre. J’y ai rencontré dynamisme, enthousiasme et de nouveaux esprits d’entrepreneurs. Je suis ravie qu’ils aient pu lancer l’initiative IDDEA et allier autour d’eux de si nombreux sponsors. Leur cause est la mienne.

D’autres en parlent:
CleantechAlps
Geneva Communicators Network
AlpICT

Faites passer l’information. Ils ont besoin de NOUS!
Echéance pour participer: vendredi 13 avril!

IDDEA sur Facebook.

Image de BioApply communiqué de presse

Après avoir reçu un tout récent communiqué de presse de l’entreprise suisse romande BioApply, j’ai décidé (découvrez ce qui m’a motivée!) de spontanément promouvoir leur offre.
Le « deal » est valable sur Dein Deal jusqu’à vendredi 10 février pour 7 rouleaux de 15 sacs à bretelles, 100% biodégradables et compostables pour déchets organiques de cuisine au prix promotionnel de CHF 19.50.- au lieu de 39.30.-grâce au principe d’achats groupés.

Découvrez les avantages de cette offre ponctuelle dans cet extrait du communiqué de presse de BioApply:

 « Trier ses déchets tourne souvent au casse tête. Il faut réduire ses déchets pour réduire sa facture, mais s’adapter comporte un coût. Les sacs composables sont onéreux, allant jusqu’à 45 centimes par sachet en grande surface! Partant de ce constat, BioApply en partenariat avec DeinDeal.ch…propose une offre unique en Suisse, des sachets de compost certifiés OK Compost et OK Home Compost à des prix allant jusqu’à 3 fois moins élevés que dans les grandes surfaces, frais de ports inclus. Cette offre sera disponible à partir de vendredi 3 février pour une semaine dans toute la Suisse Romande. Plus de 15’000 sachets seront disponibles. « 

POURQUOI PARLER DE CETTE OFFRE?
C’est un ensemble de facteurs concordants qui m’ont incitée à promouvoir cette offre. Découvrez plutôt! 

  1. Je trouve doublement intéressant et durable d’associer le principe collectif des achats groupés grands publics à un produit pratique et utile comme ce véritable sac plastique compostable et biodégradable. Ceci encourage l’utilisation d’un tel sac accessible  à CHF 0.18 soit pour 47% de son prix initial!
  2. Je m’étais déjà intéressée à ce produit en publiant un article complet et éclairant:  « Lumière sur les sacs plastiques: comment choisir le bon grain de l’ivraie? » . En effet tous les sacs plastiques qui se disent biodégradables ne le sont pas nécessairement!
  3. L’article avait généré un échange de commentaires très concrets entre un internaute qui cherchait justement de tels sacs par centaines pour son usage domestique et l’entreprise BioApply qui lui avait répondu par l’intermédiaire du blog d’in-fuseon. Pour moi ceci illustre l’utilité des media sociaux et l’importance de les gérer (veille et community management) dans le nouveau paradigme de la relation clients web 2.0.
  4. Je n’ai trouvé aucun relais du communiqué de presse dans les media dits « traditionnels » de type quotidiens (à moins que certains m’aient échappé!). Et pourtant même si en final BioApply fait du « business » à la sortir de cette opération commerciale, les media n’ont-ils pas un rôle de sensibilisation du public et de responsabilité sociale qui ne passe pas uniquement par les contre-parties publicitaires de leurs annonceurs?

Les lutins statisticiens chez WordPress.com ont préparé un rapport annuel 2011 pour le blog d’in-fuseon.

Merci à tous les lecteurs et contributeurs pour l’intérêt et les partages! Vous pouvez compter sur de nouveaux articles de fond croustillants et suscitant réflexions et actions  en 2012.

En avant goût: les thèmes que je traiterai en 2012 dans la continuité de 2011. Voir notre article « En 2012, tout est possible… ».

Voici un extrait du rapport:

« Un métro New Yorkais contient 1 200 personnes. Ce blog a été visité environ 5 000 fois en 2011. Si c’était un métro New Yorkais, il faudrait à peu près 4 voyages pour transporter autant de personnes. »

Les tops « posts » ont été:

  1. Coup de coeur pour 8 cleantechs en voyage
  2. La communication sociale, facteur de durabilité de l’entreprise
  3. Le community manager, une intelligence émotionnelle

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

A bientôt!

CÔTE RESPONSABILITE SOCIALE D’ENTREPRISE (RSE)

Des normes volontaires (ISO 26000) aux normes encadrées? Le paysage du Développement durable mis en oeuvre par les entreprises va peut-être changer vers d’avantage de régulation. A quel rythme, selon quelles contraintes et opportunités? 2012 donnera certainement le ton.

« La crise confirme la nécessité de mettre de l’éthique dans les affaires…Bruxelles voit désormais la RSE encadrée comme un outil de régulation économique, sociale et environnementale et comme la possibilité d’améliorer la gouvernance des entreprises et de réduire les inégalités sociales croissantes. Les codes de conduite ne peuvent plus être laissés à l’initiative des seuls dirigeants d’entreprise et la Commission reconnaît implicitement que les entreprises ne sont pas assez engagées dans la RSE. On s’éloigne donc de la vision anglo-saxonne qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui, qui faisait totalement confiance à l’autorégulation,  le rôle des gouvernements en tant que co-régulateurs ou régulateurs investis de leur légitimité démocratique apparaissant nécessaire en tant que complément », Michel Doucin ambassadeur à la Commission européenne. Son interview exclusive par Novethic.

Image extraite du rapport de CleantechAlps.ch

CÔTE CLEANTECHS

Le bon usage de technologies propres (cleantechs) est un des enjeux du pilier environnemental de la Responsabilité sociale des entreprises.
Face aux énormes défis énergétiques et économiques, les cleantechs  ont plus que jamais le vent en poupe. Ces technologies attirent par leurs 2 facettes:

  • la richesse intrinsèque (économique, environnementale et sociale) de telles technologies qui sont conçues avec des consommations énergétiques réduites dans leurs processus de production et leurs produits
  • le cercle vertueux de leur usage: produire et consommer des énergies  en réduisant les impacts, réduire les consommations, recycler

La Suisse par exemple qui a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire renforce son pôle cleantechs par un rapprochement astucieux des milieux scientifiques, économiques et politiques. 2012 servira de plateforme d’observation et d’actions pour commencer la mise en oeuvre de nombre d’intentions.

« Les maîtres-mots sont : efficacité des ressources et cleantech… Il nous faut maintenant encore mieux utiliser ce potentiel et positionner la Suisse de manière optimale au niveau international. Afin de pouvoir encore mieux promouvoir les innovations dans ce domaine, la Confédération projette de regrouper les forces des milieux scientifiques, économiques et politiques. Le Masterplan Cleantech constitue à cet égard l’instrument idoine de coordination, qui montre la voie dans ce processus de transformation difficile des prochaines décennies et sert de référence à tous les intéressés », Doris Leuthard Cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). Etude de CleantechAlps pour mieux comprendre les cleantechs en Suisse Occidentale.

© in-fuseon.com

CÔTE MEDIA SOCIAUX

Y-a-t-il un lien entre les media sociaux et la RSE ou les cleantechs, direz-vous?
Il est vrai que les uns et les autres n’ont à priori rien à voir. Et pourtant!

Leur point commun à mon sens, c’est le besoin d’engager leurs publics tout en valorisant les actions concrètes. Leur différence, c’est le rythme des changements. Choisir Facebook ou Google+ ou sa propre plateforme? Alors que le web bouge très vite des centaines de millions d’internautes (voir les nouvelles tendances et évolutions annoncées à la conférence Le Web), le domaine du Développement durable évolue plus lentement.
Alors pourquoi ne pas utiliser les media sociaux et de nouveaux espaces communautaires pour sensibiliser et engager les publics internes et externes de l’entreprise vers l’usage des cleantechs, tout en restant conscient de l’évolution rapide et imprévisible de ces outils? Et oui, nous vivons dans un monde complexe dans lequel tout bouge en permanence.

Certains l’ont déjà compris. Ouvrez l’oeil en 2012!