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Lettre ouverte à Covid19: « Nous y sommes »

C’est à l’humanité que je m’adresse par cette lettre ouverte à Covid19 que j’intitule « Nous y sommes ».

Le récit qui suit n’engage que moi.
Je le soumets à la part d’humanité bienveillante que nous avons en nous, sans polémique, sans ambition, sans prise à partie ni de parti pris.
Juste de la spontanéité. J’assume.

Que ce texte vous inspire…peut-être, et qu’il coule légèrement sur les 3 minutes que vous prendrez pour le lire.

Lettre ouverte à Covid19

Nyon, le 15 avril 2020, 8h30 du matin

L’année 2020 sera-t-elle une de ces années d’introspection favorable aux plumes naissantes d’un oiseau de feu?

Je laisse couler l’encre… Le printemps m’inspire.
Il inspire mon âme en expansion et expansive qui sait aussi tenir sa place dans mon corps en mouvement.

Est-ce une écriture automatique dictée de l’antre (l’Autre) humaine-céleste plongée dans le creux émergeant d’un monde demi-teinte penché à la fenêtre du renouveau?
Je ne pense plus. Je laisse couler ce qui doit et a envie de sortir. Sort donc, putain de sort. C’est mon sort et le nôtre aussi.
Je laisse planer les idées, les pensées et les ressentis le temps d’une demi-seconde avant de les coucher sur le papier.

Généreuse nature

Une gorgée de thé chaud de ma tasse fleurie, l’instant d’un regard large et épanoui au loin, au cœur d’un paysage à couper le souffle de beauté, de paix d’une nature généreuse qui a besoin d’une pause.

L’écureuil du matin est là en pensée sur le toit voisin, rapide et vif comme un éclair roux à l’affût de vitalité gourmande.

Le chant des oiseaux urbains retrouve sa beauté du fond des bois presque perdus.

Mon âme attentive et au repos goûte chaque seconde de ce moment précieux que je lui donne. Sans intention, sans prétention, sans calcul, je lui offre une douce occasion méritée d’ouvrir, de relâcher, d’apaiser la gouvernance de mon cortex pré-frontal. Espace magique de notre cerveau humain, ouvert au changement et à la transformation.

Je laisse exprimer l’empathie sans jugement pour et envers tous mes congénères humains, animaux et végétaux qui cohabitons sur notre planète Terre en souffrance.

Ode à la vie

J’aime et j’assume cette période d’exception en bien et en mal pour tout ce qu’elle amène, représente et crée en ce moment.

Ce moment perdura t-il dans nos esprits virulents, nos mémoires d’hommes et de femmes. Oui, je pose un « s », même si je sens que nous ne sommes qu’Un.

La nature reprend ses droits et elle y a droit. La magie de la vie quelle qu’en soit la forme. La vie, c’est la capacité qu’ont les êtres vivants à se reproduire.

Au niveau de nos cellules eucaryotes complexes et parfois multi-nuclées et même pour les cellules procaryotes simplifiées de nos congénères les bactéries, la vie naît de la capacité de se reproduire continuellement par division cellulaire.

Le doute

Mais que penser d’un virus qui n’est autre qu’un parasite ayant besoin de squatter d’autres cellules vivantes pour se reproduire en déversant et démultipliant son ADN d’être non-vivant?

Comment le vivant peut-il laisser faire, comment peut-il s’adapter face à l’inconnu imposant ses changements mutants?

Est-ce une histoire de force, de puissance, de qui ou de quoi réside plus malin et agile que l’autre? Peut-être… Au fond de moi, la voie est autre.

Je m’arrête pour ressortir de ma gouvernance automatique cérébrale qui m’entraîne si vite vers le bien et/ou le mal, qui m’incite à naviguer inconsciemment sur un terrain jugemental, semé d’embûches et de croyances universelles limitantes que la génétique et la société toute puissante me transmettent depuis des siècles et des siècles.

L’espoir

Désormais, l’épigénétique ouvre les arbres des possibles, les mécanismes réversibles, les changements sans toucher à qui nous sommes…nous y sommes.

Faire évoluer, évoluer, créer le mouvement vital dans nos cellules vivantes, encore atrophiées par la peur de découvrir d’autres réalités, de laisser un soi-disant bout de confort conformiste, avide de peur de manquer, rassurant et enfermant à jamais.

Sortir la tête du terrier, sans frénésie et avec prudence et joie, les yeux flamboyants de curiosité et d’une envie folle de vivre renouvelée pour toutes les générations à venir.

J’assume.

Texte créé par Edith Page consultante, formatrice et coach en santé, communication digitale responsable et écologie numérique.

 

Le titre de ce récit m’a été inspiré par le texte « La 3ème révolution: nous y sommes » de Fred Vargas, que j’ai relayé sur mon blog en 2011.

Atelier « Régénère ton énergie professionnelle » samedi 26 septembre 2020:
Une journée pour prendre un recul pratique pour se transformer en changeant d’espace-temps…
Inscriptions ouvertes.

Groupe Facebook privé ouvert pendant le Covid19:
RV en Live à 8h tous les matins (lundi au vendredi) pour un geste par jour pendant 10 mn, sur base de techniques de Qi gong.
Accès gratuit à Régénère ton énergie-528hz.

 

 

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