Histoire et contexte de la communication digitale en 2020

Voici en quelques réflexions personnelles, l’histoire et le contexte de la communication digitale en 2020.

En effet, le monde de la communication digitale est en transformation perpétuelle.

N’est-il pas intéressant de savoir d’où l’on vient pour envisager où l’on va?

Je partage ces éléments que j’ai rédigés dans le cadre d’une formation en communication responsable que j’ai animée en visioconférence pendant la période de (semi-)confinement Covid19.

Cet article ne représente en aucun cas une vue historique au sens wikipédien du terme.
Je l’ai conçu plutôt comme un support pour faciliter la réflexion et la conception de la communication digitale d’aujourd’hui, que j’observe et à laquelle je contribue depuis plus de 10 ans.

C’est le premier épisode d’une série d’articles pour comprendre les nouveaux codes et bâtir ta communauté en ligne.

Histoire et contexte de la communication digitale en 2020

En communication, il est beaucoup plus facile de savoir d’où l’on vient que de pouvoir envisager précisément où l’on va en matière de tendance, car les changements sont permanents et les résultats envisagés correspondent rarement aux attentes et prévisions.

Il est un fait désormais que communiquer est devenu indispensable à tout projet et à tout humain qui cherche à créer une relation avec un autre ou de garder le lien social, d’autant plus dans un monde de plus en plus digitalisé.

De multiples contextes pour communiquer

Les objectifs de la communication peuvent être multiples:

• faire connaître son projet,
• créer une notoriété durable ou très ponctuelle,
• rassembler,
• partager et échanger des idées et des actions avec une communauté de membres,
• fidéliser
• et finalement vendre un produit ou un service.

La transformation progressive de notre société et de ses façons de communiquer remonte à 1989, année de l’invention du World Wide Web (WWW). On pourrait même jouer sur les mots avec World Wild Web, pour ce qu’il est devenu 🙂

Nous n’avons alors pas envisagé l’impact qu’aurait Internet dans nos vies, surtout avec le développement des téléphones portables à la fin des années 1990, l’ouverture des premiers réseaux sociaux en 2004 et l’arrivée du premier smartphone en 2007.

La moitié de la planète est sur le Web depuis 2016.

En 2019, on compte 4,5 milliards d’internautes (58 % de la planète), 5,1 milliards de mobinautes (67%) et 3,7 milliards d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux.

Une histoire qui se réinvente continuellement

Après un essoufflement de la croissance de l’activité sur les réseaux sociaux en 2017, le nombre d’utilisateurs augmente de nouveau depuis 2 ans.

Qu’on le veuille ou non, la communication est devenue digitale en moins de 10 ans.

Et avec le (semi-)confinement dû au Covid19, nous nous rendons compte que cette tendance n’a pas fini de se développer autant dans les  entreprises en transformation forcée vers le télétravail que dans nos communications personnelles pour garder le lien social.

Infobésité et contenus de qualité

La façon dont nous interagissons avec nos proches, collègues, nos communautés d’ami(e)s ou de connaissances, les initiatives et les entreprises évolue constamment.

D’une part, nous nous rapprochons de carrefours de communication dans lesquels nous nous retrouvons en fonction de nos intérêts et d’autre part, nous sommes submergés par un flux incessant d’informations et de sollicitations.

Nous recevons globalement plus de 10 000, certains diront 30 000 messages de toutes sortes par jour en 24 heures.

Or, les internautes sont sensibles à la qualité des informations et des actions qui les atteignent ou qu’ils verront passer sur les réseaux sociaux.

Le niveau d’attente est désormais élevé par rapport à la qualité et l’authenticité des contenus qui sont publiés, quelque soit le support de communication.

Le message doit créer un engagement immédiat et très simple.
En effet, les gens sont tellement surchargés qu’ils oublient de revenir sur certaines propositions même si le message ou l’événement les a interpellés.

Ou bien, il faut prévoir une manière de pouvoir les “relancer” en douceur.

Il est difficile de prédire comment une publication sur les réseaux sociaux va performer précisément. Il faut pouvoir tester son message, son site web, des contenus par exemple auprès d’une petite communauté de fidèles et obtenir du feed-back.

Oser et accepter le droit à l’erreur est fondamental.

Avancer de façon agile pas à pas dans sa communication surtout lorsque l’on démarre de zéro.

La publicité en communication digitale

Une autre tendance cette fois-ci technologique qui se développe depuis 2011 est l’intégration de l’intelligence artificielle dans les systèmes de communication digitaux:

• la veille d’informations
• la publicité de plus en plus ciblée et personnalisée en fonction de vos préférences
• le marketing prédictif de vos comportements qui trace votre parcours d’internaute
• la relation client via des chats en ligne, etc.

L’intelligence artificielle s’infiltre dans nos vies pour le meilleur et peut-être pour le pire, à suivre…

Utiliser de la publicité dans un tel contexte interroge l’éthique liée à votre projet ou votre initiative.

En effet, elle touche à l‘usage des données que les agents publicitaires font de nos comportements d’internautes.

Toutefois, même dans un projet éco-responsable, la publicité peut se justifier.

Elle doit être utilisée à bon escient et acceptable de part la construction même de l’initiative.

Pour exemple, la marque Evergreen capsule pour laquelle j’ai vu passer plusieurs posts sponsorisés sur Instagram après avoir fait une recherche pour des capsules à café rechargeables.

C’est ce qu’on appelle de la publicité personnalisée et contextualisée.

Autres tendances clés qui font l’histoire

• Le bien-être social media est un thème à la mode qui répond à un véritable besoin de déconnexion.
  

  On passe en moyenne 135 mn par jour sur les réseaux sociaux

• Les internautes sont de plus en plus interpellés par l’usage abusif de leurs données personnelles. Il est donc essentiel que vous mettiez en place des règles claires d’usage des données de contact de vos audiences. Si vous collectez des contacts via votre site web ou d’une newsletter, respectez la directive européenne appelée RGPD
• Le paradoxe de devoir communiquer de plus en plus via Internet face aux impacts environnementaux de nos usages sur le Web.

A bientôt en 2030!

Sources:

Blog du Modérateur: 50 chiffres médias sociaux en 2020

Blog in-fuseon: 12 points clés pour créer sa communauté en ligne