Nouvelle postée le 6 décembre 2022: mon super réveil m’a lâchée et je n’ai pas réussi à retrouver le même.
J’en ai un autre, un Wave angel, pour lequel je partage mon expérience via cet article: Eco-astuce pour un réveil en douceur et sans ondes.
Pour Noël 2014, j’ai changé de réveil-matin. Mes critères de recherche pour cet adorable compagnon quotidien plutôt intrusif bien qu’indispensable étaient plutôt stricts: design, silencieux (pas de tic tac), économe en électricité et surtout non émetteur d’ondes électromagnétiques. Le saviez-vous? Les ondes électromagnétiques nous entourent jour…et nuit même via ces chers « objets de bienvenue dans une nouvelle journée » (surtout ceux qui sont branchés sur le secteur et qui incluent une synchronisation de l’heure via satellite).
Et je l’ai trouvé ce miraculeux réveil…après maintes recherches!
Un réveil à eau sans pile ni batterie!
Commentaire du 15 avril 2020:
6 ans plus tard…mon réveil est toujours là fidèle au poste. Un petit détartrage au vinaigre de vin de temps en temps. C’est un amour de réveil, discret et tenace. Un vrai choix durable!
@www.in-fuseon.com
Un pur H2O qui crée sa propre électrolyse à petite échelle en faisant circuler ses électrons d’un bac à l’autre. Le seul mode d’emploi: changer l’eau tous les 15 jours et détartrer le récipient au vinaigre de vin blanc de temps en temps pour raviver les contacts et garantir un bon affichage.
Pour couronner la petite merveille, voici un réveil à eau complet qui:
affiche l’heure en numérique
donne la température de la pièce
indique le jour de la semaine
…et sonne.
pour un prix compétitif par rapport à tous les autres réveils mécaniques ou numériques avec piles ou secteur.
Ce réveil à eau sonne faiblement, il ne faut pas avoir le sommeil trop lourd! L’avantage est un réveil en douceur!
Rechercher « réveil H2O Power » sur le web pour le trouver. Il y a maintenant une nouvelle génération de réveil qui fonctionne comme le mien.
NB je n’ai aucun accord d’affiliation pour représenter ce réveil à eau. Ce partage est purement bénévole de ma part, en espérant qu’il vous permettra de réduire l’usage des réveils électriques.
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2014-01-12 00:00:002022-12-06 17:46:45Eco-astuce N°1: se réveiller en mode nature grâce à un réveil à eau
Deux événements m’ont invitée à créer cet état des lieux sur les dernières mesures incitatives: la rencontre avec l’AEnEC lors du Sustainability G21 forum à Lausanne ce printemps et une récente participation à la conférence-atelier animée par le réseau ÖBU (pour une économie durable) sur la transition énergétique pour les entreprises. Stratégie énergétique 2050, transition énergétique, loi sur l’énergie, choix des énergies renouvelables et désengagement du nucléaire, économies d’énergies…autant de sujets que je relaie sur mon blog depuis des années pour sensibiliser.
LES MESURES INCITATIVES
Il est question-là des augmentations de coûts des énergies pour les entreprises afin de les inciter à réduire leurs émissions de CO2 et leurs consommations mais également des actions pour les inciter à agir. Les informations ci-dessous s’adressent aussi aux acteurs du domaine immobilier qui devraient être les premiers concernés sachant que ce secteur consomme 40% de l’énergie et recèle d’immenses poches d’économies (cf marché de la rénovation des bâtiments et des nouvelles constructions).
Les mesures fédérales :
Augmentation de la taxe CO2 existante de 36 CHF par tonne à 60 CHF par tonne dès 2014, pouvant atteindre 210 CHF par tonne d’ici à 2050. Cette mesure impacte surtout les bâtiments énergivores.
Augmentation de la taxe sur l’électricité contribuant à faire augmenter le prix de l’électricité probablement de 11% à 22% d’ici à 2050.
L’usage de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC) pour promouvoir la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.
Le programme centime climatique sur la période de 2008-2012 incluant notamment le Programme Bâtiments pour faciliter l’accès aux subventions de rénovation des constructions et incluant les conventions d’objectifs dans le domaine des combustibles gérées par l’AEnEC pour l’exemption de la taxe sur le CO2. Sur ce dernier point, la Fondation pour la protection du climat et la compensation de CO2 (KLIK) a pris le relai depuis début 2013.
Le programme ProKilowatt qui soutient financièrement des projets de réduction des consommations d’énergies. Un nouvel appel à projets est d’ailleurs ouvert actuellement pour sélection au printemps 2014. Découvrez les conditions de postulation ici.
Des résultats encourageants:
Les 2’400 entreprises qui se sont engagées dans le programme centime climatique via les conventions d’objectifs de l’AEnEC ont réussi à réduire de 25% leurs émissions de CO2, soit plus d’un million de tonnes. Source: communiqué de l’AEnEC. L’atteinte de l’objectif signifie exemption de la taxe pour les entreprises concernées. Le nouveau programme KILK qui a pris le relai début 2013 comptait déjà 2’400 entreprises à fin mai 2013.
Découvrez les suggestions et les bonnes pratiques de certaines entreprises romandes qui ont participé à l’atelier d’échanges ÖBU. Lien vers l’article de DÉCLICS, plateforme de Romande Energie sur l’efficience énergétique.
source: http://declics.romande-energie.ch/
Le rôle de la communication:
J’estime que ces résultats restent encore trop peu communiqués. J’ai le souvenir de cet entrepreneur ayant investi CHF 7 millions dans un nouveau système d’approvisionnement énergétique et de récupération de chaleur. Ce projet remarquable et fédérateur à l’interne de son entreprise lui avait apporté une réduction immédiate de coûts d’énergie de CHF 200’000. Communiquer sur cet apprentissage et les bonnes pratiques d’un tel projet pourrait inciter d’autres à suivre son exemple. Mais l’entrepreneur en question considérait à tord que communiquer n’équivalait qu’à faire de la publicité et n’était pas entré en matière. Or ceci est ignorer ce qu’une bonne stratégie de communication peut apporter à une entreprise.
Voici mon avis sur la question de la communication dans les cleantechs que Cominmag a relayé récemment. Découvrez mon interview ici.
Les mesures cantonales sur Vaud:
La nouvelle loi sur l’énergie sur le canton de Vaud a introduit de nouvelles obligations et de nouvelles incitations :
Pour les nouvelles constructions :
30% au moins des besoins en eau chaude sanitaire doivent être produits par le bâtiment.
20% des besoins en électricité doivent être produits par des énergies renouvelables.
50% de la consommation d’électricité des installations de froid de confort (cf climatisations) doit provenir d’une énergie renouvelable.
Les entreprises grandes consommatrices de chaleur et d’électricité (consommation annuelle de chaleur > 5 GWh ou consommation annuelle d’électricité > 0,5 GWh), ont l’obligation d’analyser plusieurs variantes d’approvisionnement et de mettre en œuvre la plus favorable sur le plan énergétique : convention d’objectifs avec la Confédération, convention d’objectifs avec le canton ou mise en œuvre des mesures les plus rentables après analyse de la consommation d’énergie.
Le contrat de performance énergétique pour piloter les mesures à engager pour atteindre les objectifs de réduction de consommation.
Une commission consultative aide les communes à favoriser l’usage et l’intégration des capteurs solaires et de l’isolation thermique dans les bâtiments, en particulier lorsque ceux-ci concernent des biens culturels ou des sites naturels sensibles ou protégés.
L’obligation d’établir un CECB (étiquette énergie d’un bâtiment) pour vendre un bien immobilier.
Tout commentaire sur l’utilité de cet article est le bienvenu. Merci!
Article écrit par Edith Page, consultante en communication responsable et spécialiste en communication digitale et sociale.
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2013-12-17 00:00:002019-02-02 20:27:56Mesures incitatives à la transition énergétique en Suisse
Le plus grand catamaran solaire vient de repartir de Boston le 4 juillet pour remonter le Gulf Stream en sillonnant les fascinants vortex océaniques situés entre Boston et St-John’s (Canada). Lorsque j’ai eu le grand plaisir de rencontrer à Boston le professeur Martin Beniston, leader de la mission scientifique de l’expédition PlanetSolar DeepWater, il était déjà question de modifier la route du bateau. C’est désormais officiel: PlanetSolar ne remontera pas jusqu’en Islande puis en Norvège comme initialement prévu mais amorcera son retour au bercail européen après sa dernière escale sur le territoire canadien. Merci à Martin Beniston de s’être prêté au jeu de quelques questions/réponses !
ADAPTER SA ROUTE EN FONCTION DES ALÉAS
N’est-ce pas la meilleure des leçons de sagesse que nous donne la décision concertée entre le comité scientifique dirigé par Martin Beniston et le capitaine du Tûranor PlanetSolar, Gérard d’Aboville ? Adapter la route du bateau en tenant compte que :
L’expédition a pris 3 semaines de retard à cause d’une météo peu clémente
Et par conséquent, les conditions d’ensoleillement et l’inclinaison des rayons du soleil à hauteur de l’Islande risquent de ne pas être optimales pour alimenter le bateau avec suffisamment d’énergie solaire.
Martin Beniston a cette belle capacité de vulgarisation du domaine complexe de la recherche scientifique sur le climat pour la rendre abordable simplement.
Que cherchez-vous à découvrir pendant cette expédition ? Nous cherchons de nouvelles données pour comprendre les mécanismes qui relient les conditions physiques de l’eau et de l’air et les conditions biologiques (micro-organismes) comme influenceurs potentiels du climat. Nous soupçonnons 3 éléments d’influence du climat :
Les phytoplanctons
Les vortex océaniques
Les aérosols atmosphériques.
Grâce aux mesures et prélèvements effectués sur le bateau, nous cherchons à mieux comprendre la finesse des équilibres et déséquilibres entre l’atmosphère et l’eau.
On parle certes d’émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète et contribuent à faire fondre les glaces polaires, mais le climat est un personnage bien plus complexe encore!
Quel type de mesures effectuez-vous à bord ? Nous effectuons des milliers de mesures. Certaines sont faites en continu à la surface de l’eau (relevés des températures, densité du phytoplancton), d’autres nécessitent des sondages en profondeur (300 mètres) pour relever la salinité, la densité des nutriments, la capacité de brassage de l’eau, etc.).
Il y a plus de biomasses dans les océans que sur terre. Grâce au phytoplancton, plancton végétal qui domine les éco-systèmes océaniques, les océans absorbent la moitié du CO2 de l’atmosphère. Or par une absorption excessive de CO2, le phytoplancton acidifie l’eau ce qui peut créer sa propre perte.
Le seuil d’absorption du CO2 par le phytoplancton dépend des conditions de vie de ce dernier (nutriments, température de l’eau, brassage des eaux, intensité de la lumière…).
Les vortex sont des formations tourbillonnaires qui créent dans l’océan des surfaces en rotation piégeant le phytoplancton. On les trouve en grand nombre au large des côtes nord-américaines. C’est pourquoi nous allons remonter le Gulf Stream en zigzaguant pour effectuer des mesures afin de documenter les caractérisiques chimiques, physiques, et biologiques à l’intérieur et à l’extérieur des vortex.
Les aérosols sont constitués de minuscules particules solides ou de gouttelettes chimiques ou organiques libérées dans l’atmosphère par les embruns et sont suffisamment légers pour rester en suspension dans l’air. Nous voulons faire un inventaire de ces particules (typologie, quantité) émises par les océans, ce qui reste aujourd’hui encore très peu connu. L’Université de Genève et son Département de Physique Appliquée ont développé la Biobox, un appareil prototype qui permet de compter le nombre d’aérosols détectés et de déterminer leur espèce chimique ou biologique. Embarquée sur le bateau, la Biobox a soulevé l’intérêt de la NASA qui a demandé à l’expédition de faire des mesures avec l’un de ses propres instruments de comptage d’aérosols en parallèle : le Microtop. Une belle collaboration pour faire avancer les comparaisons scientifiques.
Les instruments semblent se cumuler à bord avec l’arrivée d’un petit dernier qui enregistre les vocalises des baleines et des dauphins !
Combien de mesures avez-vous effectué jusqu’ à Boston ? Avec les aléas météo depuis le début de notre remontée du Gulf Stream à partir de Miami, nous n’avons rempli que 4 jours de mesures, mais nous comptons nous rattraper dans la partie la plus passionnante du Gulf Stream entre Boston et St-Jean (Terre-Neuve). Au total nous aurons parcouru le Gulf Stream sur 6’000 à 7’000 kms !
Combien de chercheurs travaillent sur les données ? Une quinzaine de scientifiques de l’Université de Genève contribuent à la mission scientifique. Sur le bateau, 3-4 chercheurs de l’équipe sont présents en permanence et un tournus s’organise en fonction des étapes. A Genève même, nous avons des réunions régulières de la « Mission Control », 2-3 fois par semaine, pour garder le contact avec le bateau et ses équipiers, et si nécessaire affiner la trajectoire du navire en fonction des photos satellites les plus actuelles.
Quand pourrez-vous vous prononcer sur les premiers résultats ? Fin août ou début septembre. On commence à analyser les données déjà maintenant, au fur et à mesure qu’elles nous sont transmises via Internet, surtout pour s’assurer de la cohérence des instruments de mesure.
POUR CELLES ET CEUX QUI RESTENT À GENÈVE
PlanetSolar DeepWater pense à ceux qui restent à Genève en organisant des actions publiques de sensibilisation.
Après l’opération Iceberg qui se dégonfle dans le hall de l’Université de Genève comme symbolique de la fonte des glaces de l’océan Arctique, un nouvel iceberg géant dérive dans la rade de Genève depuis le 6 juillet. Les visiteurs des Bains des Pâquis sont invités à découvrir une exposition aquatique sur les changements climatiques jusqu’au 31 août. Vérifiez le programme complet.
Saviez-vous que le sommet mondial du climat à Copenhague avait réuni l’accord de contenir à +2°C la hausse de la température moyenne d’ici à 2050, que fin 2012 le protocole de Kyoto (lutte contre le réchauffement climatique) a été prolongé de justesse jusqu’en 2020 pour 200 pays signataires (mais qui ne représentent que 15% des émissions de gaz à effet de serre) et que le sommet de Bonn qui vient de s’achever prépare un nouvel accord global en 2015 pour tenter d’atteindre l’objectif de +2°C maximum?
En attendant que les pays ne cessent de s’organiser, il relève de tout un chacun et des entreprises seules ou en consortium de mettre en place nos propres actions pour réduire les émissions de CO2.
Sources d’informations complémentaires :
L’expédition « PlanetSolar DeepWater », son parcours, ses blogs, et d’autres informations sur www.planetsolar.org!
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2013-07-11 00:00:002018-09-11 06:45:58PlanetSolar en mission pour le climat !
Lors de la mission économique et académique suisse à Boston, nous avons eu maintes occasions d’approcher et d’aborder PlanetSolar. Le gigantesque catamaran solaire de 31 mètres de long recouvert de 516 m2 de panneaux solaires mouillait sereinement et majestueusement au « Fan Pier Marina » de Boston.
Voici un petit clin d’oeil plein d’émotions en l’honneur de PlanetSolar et de son équipage.
LE PREMIER CONTACT AVEC LE BATEAU
Le bateau ne parait pas si lourd qu’il n’est avec ses 100 tonnes dont 10 tonnes de batteries lithium-ion. Il peut naviguer 72 heures sans soleil en toute autonomie. Les deux flotteurs du catamaran semblent le maintenir pratiquement hors de l’eau et je dois avouer qu’on sentait un léger roulis à bord malgré le calme des eaux de la baie de Boston ces jours là! Pour quelqu’un qui a peu le pied marin ( moi par exemple!), j’imagine le mouvement en pleine mer!
C’est sur le ponton supérieur couvert de panneaux solaires photovoltaïques que la magie s’opère. On a juste l’impression que l »on va s’envoler, le bleu des cellules solaires « mouchetées » se fondant presque avec la ligne de l’océan.
LES ESPACES, LA CABINE DE PILOTAGE ET LA CUISINE
Pour la vie à bord des 5 personnes de l’équipage et des 3 scientifiques de la mission Planet Solar DeepWater:
quelques cabines à l’avant du bateau, la pièce principale multi-fonctions au centre, un agréable ponton à l’arrière,
la cabine de pilotage, pièce maîtresse du capitaine Gérard d’Aboville, marin aventurier expérimenté qui m’a fait penser à un astucieux « loup de mer », avec tout le respect qu’on doit au premier homme à avoir traverser l’Atlantique à la rame en solitaire en 1980!
les 516 m2 de cellules solaires dont deux pans s’étendent comme des ailes lorsque le bateau prend la mer.
Ma discussion avec Vincent Brunet, l’inventif cuisinier de l’équipage PlanetSolar, m’a évoqué l’analogie des ressources précieuses de la vie sur le bateau (eau, énergie, courtoisie) avec celles de notre vie sur notre planète Terre. Je dirais même que la vie à bord pourrait être un modèle représentatif d’une nouvelle façon de vivre? « On apprend la valeur des choses surtout pour l’eau et on donne priorité à la propulsion du bateau ».
limitation des ressources en eau pour l’hygiène: 2 douches par semaine
environ 300 litres d’eau en bouteilles soit 1.5 litres de boisson/personne/jour pour 8 personnes pendant près de 20 jours en mer
le stock de produits frais restant dicte les menus
pas de friture pour éviter tout danger à bord
apéro le dimanche midi uniquement après le ménage du matin!
lavage des panneaux solaires en utilisant la rosée du matin
une petite communauté qui s’organise bien
revenir aux choses essentielles de la vie et supprimer l’inutile.
Je citerai Vincent sur deux commentaires qui m’ont amusée, voire étonnée:
« Les journées à bord passent très vite. On n’a pas le temps de musarder ».
« Par superstition, il est interdit de cuisiner et de prononcer le nom d’un animal à grandes oreilles à bord! »
TOUJOURS TRANSMETTRE LE MESSAGE
A chaque escale, des occasions sont créées pour aller à la rencontre des populations locales et transmettre le message des énergies renouvelables et des économies d’énergies. Rappelons juste que PlanetSolar s’auto-propulse avec une puissance équivalente à celle d’un scooter.
A Boston, le public intéressé a su profiter:
d’une conférence publique au musée des sciences qui a enchanté jeunes et adultes venus nombreux,
d’un atelier de construction de maquettes de bateaux solaires au musée des enfants de Boston,
d’une visite en groupe restreint du bateau lui-même!
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2013-07-02 00:00:002018-09-11 06:45:58PlanetSolar: clin d’oeil sur la vie à bord.
En 2012, j’avais annoncé le concours Impact d’Ashoka, 1er réseau mondial d’entrepreneurs sociaux et 17ème ONG la plus influente au monde. Cette année, le concours des entrepreneurs sociaux se transforme en 2 programmes dont un pour les jeunes entrepreneurs du domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Étant moi-même très active dans ce domaine en matière de communication, je ne peux que soutenir ce programme pertinent!
IMPACT compte double!
Programme IMPACT SUISSE pour tout entrepreneur suisse ayant lancé son activité il y a au moins un an : Inscription jusqu’au 26 avril 2013 sur www.ashoka-impact.ch. Pour en connaître le périmètre, consultez l’article 2012.
Programme IMPACT EFFICACITÉ ENERGETIQUE pour toutes organisations oeuvrant dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables en activité en France, Suisse et Belgique francophone. Inscription jusqu’au 21 avril 2013 www.ashoka-efficacite-energetique.fr
MESSAGE AUX ENTREPRENEURS SUISSES!
Vous avez fondé une organisation œuvrant dans le domaine de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dont la vocation première est sociale ou environnementale, basée en France, Suisse ou Belgique et active depuis plus d’un an?
=> BOOSTEZ votre BUSINESS PLAN!
Vous souhaitez donner un coup d’accélérateur à son développement, consolider sa stratégie, garantir sa pérennité, réfléchir à de nouvelles sources de financement et/ou améliorer la mesure de son impact social et gagner en notoriété?
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Le 4 mai 2012, le catamaran solaire suisse PlanetSolar arrivait triomphalement à Monaco après 60’006 kms parcourus autour du globe et propulsé uniquement à l’énergie du soleil. Moins d’un an plus tard, le fidèle bateau reprend la mer pour un ensemble de missions concrètes alliant une expédition scientifique inédite sur le climat, une campagne de ramassage des déchets marins et des événements pédagogiques à la rencontre des populations locales au fil de son nouveau parcours. Défis et nouveau concept pour poursuivre la promotion de l’énergie solaire…
À quelques jours du départ prévu le 26 mars 2013 du port de La Ciotat en France, rencontre avec Pascal Goulpié, co-fondateur et directeur de PlanetSolar et Rachel Bros De Puechredon, responsable marketing communication.
Nouvel itinéraire de PlanetSolar de mars à octobre 2013.
J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Pascal Goulpié et son enthousiasme sans faille. Il m’avait fait découvrir « l’âme » du projet en janvier 2011 alors que le bateau était déjà à son 18’342e kilomètre et m’avait inspiré cet article : « TÛRANOR PlanetSolar. Avec 10 maisons, on fait le tour du monde en bateau solaire ! ». J’aurai aussi pu dire : avec l’équivalent de la puissance d’un scooter, on fait le tour du monde avec PlanetSolar !
Je profite de cet article pour donner également un nouveau coup de chapeau à Raphaël Domjan, l’éco-aventurier neuchâtelois qui avait lancé le pari « fou » de PlanetSolar en 2004 et qui a réussi à le mener à bout. Une grande joie pour moi d’avoir eu la chance de croiser cet homme emprunt de légendes, de visions et de tant de pragmatisme !
UNE MISSION SCIENTIFIQUE SUR LE GULF STREAM
Tant s’en faut que nous connaissions tout sur le climat et ses évolutions et surtout que nous comprenions tous les défis des changements climatiques. Depuis 2010, les climato-sceptiques mettent en doute le réchauffement climatique et ses potentielles origines dans la croissance exponentielle de nos émissions de gaz à effet de serre. Pourtant les deux semblent corollaires.
Alors que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat)) se prépare à publier en septembre 2013 son nouveau rapport déjà sujet à controverses sur Internet, « PlanetSolar Deep Water Expedition », partenariat entre l’Université de Genève (UNIGE) et PlanetSolar va indépendamment lancer ses amarres sur le Gulf Stream de mai à août 2013.
La mission de l’expédition consiste à réaliser des mesures scientifiques inédites des échanges d’énergie entre l’océan et l’atmosphère sur près de 3’000 kms le long d’une partie du Gulf Stream dans un environnement non altéré par des gaz polluants puisque PlanetSolar ne fonctionne qu’à l’énergie solaire. Ce fut d’ailleurs un des éléments déterminants pour l’équipe scientifique dans le choix de leur moyen de transport, sans compter la renommée internationale du bateau!
Source : futura-sciences
Le Gulf Stream est ce mythique courant océanique qui contribue à véhiculer la chaleur des tropiques jusqu’aux régions polaires de l’Atlantique Nord. Il est l’un des régulateurs les plus importants du climat européen et nord-américain. Prof. Martin Béniston, climatologue et directeur de l’Institut des Sciences de l’environnement de l’Université de Genève pilote l’expédition scientifique.
Pascal Goulpié , expert en énergie et en météorologie, explique :
« Il est humain de réagir très localement et dans le moment présent en fonction du climat que l’on constate en un lieu donné. Or le climat est un système très dynamique dont l’amplitude peut varier rapidement du froid vers le chaud et inversement. La terre est une vieille dame qui tousse actuellement. Et les mesures qui se feront à bord de PlanetSolar vont contribuer à la simulation des phénomènes climatiques. Il existe 3 modèles de simulation du climat : l’Européen, le japonais et l’américain. L’objectif de PlanetSolar Deep Water Expedition est d’apporter de nouvelles données aux différents modèles internationaux. »
Saurons-nous alors tirer des conclusions ou des confirmations sur la tendance du réchauffement climatique mondial ? Si j’ai bien compris, les données seront analysées sans révélation hâtive !
Pour suivre la position du bateau au jour le jour, suivez ce lien.
Savez-vous pourquoi l’expédition s’appelle « Deep Water » ?
Parce que les eaux du Gulf Stream refroidies et densifiées par salinisation progressivement jusqu’à l’Océan Arctique « plongent par gravité entre 2000 et 3500 mètres de fond et forment un courant de profondeur appelé North Atlantic Deep Water » ! (source : planetsolar deepwater)
Pascal Goulpié et Rachel Bros De Puechredon ne seront pas les seuls à trouver cette expédition fascinante. Vous allez la suivre à distance vous aussi ?
UNE MISSION ENVIRONNEMENTALE
PlanetSolar continue à porter le message de la fiabilité et l’usage concret de l’énergie solaire comme source d’énergie renouvelable indispensable à la transition énergétique mondiale.
Mais l’action environnementale va plus loin. En août, le bateau mouillera dans les eaux d’Europe du Nord au large de la Norvège et participera au ramassage des déchets marins qui encombrent les mers et menacent faunes et flores marines. Cette action symbolique et concrète soutient la fondation Waste Free Oceans, partenariat public-privé qui rassemble le secteur de la pêche, les autorités publiques et l’industrie internationale du plastique.
UNE MISSION PÉDAGOGIQUE
Chacune des 21 étapes de PlanetSolar sera l’occasion de rencontrer les populations et autorités locales pour démontrer la puissance et le bien-fondé de l’énergie solaire. De multiples événements auront lieu :
Accueil des écoles locales sur le bateau
Rencontres de confrères scientifiques : ex. MIT à Boston
Soirées d’hospitalité animées grâce à l’énergie solaire
Et en bouquet final, PlanetSolar porte aussi le flambeau de la culture et de la qualité suisse. Son partenariat avec l’Association suisse des AOC (Appellation d’origine contrôlée) et IGP (Indication géographique protégée) ouvre la porte à la reconnaissance et aux dégustations de produits de bouche de haute qualité et d’origine suisse ! Là, j’avoue que j’embarquerais bien moi aussi !
Le 11 mars 2011 sonnait le glas pour les habitants de Fukushima. La filière de fission nucléaire recevait son 2ème soubresaut percutant et mondial après la catastrophe de Tchernobyl. Suite à cette catastrophe tant humaine qu’environnementale, le gouvernement suisse fut l’un des rares à avoir le courage de prendre la décision de renoncer au nucléaire. Qu’en est-il de ces deux situations 2 ans plus tard?
FUKUSHIMA, LES MANIFESTATION SUFFIRONT-ELLES?
Au moment où je publie cet article, nous sommes à quelques heures de « l’anniversaire » de Fukushima et demain, avec le décalage horaire occidental, les médias nous gorgeront d’images « limites voyeuristes » de la catastrophe. Cet hommage est louable mais que changera-t-il vraiment aux politiques énergétiques et à nos choix de consommation de l’électricité?
En fait le bilan s’est avéré encore plus lourd avec 160’000 personnes qui ont dû abandonner leur domicile et 19’000 morts et disparus.
En moins d’un an après Fukushima, le Japon a arrêté ses 54 réacteurs nucléaires pour les passer au peigne fin de mesures de sécurité et a réussi à vivre sans les 30% de l’électricité provenant de cette source d’énergie. Ceci ne s’est pas déroulé sans conséquences sur la limitation des consommations dans certaines régions du Japon. Un plan d’urgence a activé l’accélération de nouvelles sources d’énergie: déploiement des énergies renouvelables, relance de centrales à charbon et importations. Au moment de la catastrophe, la part des énergies renouvelables représentait 1.18%, puis 1.6% avec les installations solaires 2011 et elle était censée doubler en 2012 pour atteindre 3.2% soit près de 10 GWh (chiffres non encore disponibles).
Le Monde.fr
Or, l’arrivée d’un nouveau gouvernement en décembre 2012 relance le débat autour de l’abandon du nucléaire: il est question de réactiver les réacteurs conformes aux normes de sécurité, deux ayant déjà été remis en service!
énergies renouvelables avec recrudescence des « poches » restantes en hydraulique et rattrapage en solaire et éolien,
et construction de centrales chaleur-force et à cycle combiné à gaz en transition énergétique.
2. d’une accélération des programmes d’efficience énergétique dans le bâtiment, la mobilité et les appareils électriques concernant les entreprises et les particuliers. En bref: Réduire la consommation globale d’énergie et la consommation d’électricité respectivement de 70 TWh et de 21 TWh d’ici 2050.
d’une réforme fiscale prévue au delà de 2020.
Composition de l’offre d’électricité (uniquement production nationale) jusqu’en 2020, 2035, 2050 sur la base du présent paquet de mesures du DETEC (source: Prognos)
La mise en consultation du premier paquet de mesures de la stratégie a pris fin le 31 janvier 2013 et a résulté en plus de 280 prises de position de tous bords politiques et associatifs. Le Conseil fédéral est en train de revoir sa copie et en prévoit un retour mi-2013.
Voici quelques controverses rencontrées par la stratégie énergétique 2050:
les objectifs de baisse de consommation des énergies jugés irréalistes.
la compatibilité des objectifs de stabilisation de la consommation d’électricité en 2020 malgré la substitution du fossile par l’électrique dans le transport.
la potentielle augmentation des coûts de l’électricité et le risque de pénurie d’électricité, sources de ralentissement économique.
la lenteur de la transition vers les énergies renouvelables et vers l’introduction d’une taxe CO2 sur les carburants.
pour certains, l’interventionnisme de l’État et pour d’autres, le manque de décision par exemple pour libérer le plafond de la RPC et les 24’000 projets en attente (La RPC est un outil de dynamisation des projets de production d’énergie renouvelable notamment solaire. Elle est victime de son succès depuis son introduction en 2009!)
Or les dates définitives d’arrêt des centrales nucléaires n’ont pas encore été fixées!
Un récent sondage Univox 2012 (février 2013) met le doute du maintien de l’effet Fukushima sur la conscience environnementale des Suisses. Les valeurs 2012 de conscience écologique et de comportements auraient retrouvé leur niveau de 2010.
De nombreux médias se sont fait les gorges chaudes de cette constatation et l’émission 120 secondes de la RTS en est l’une des plus cinglantes!
Malgré tout cela, des faits positifs permettent de constater des avancées certaines en Suisse:
les entreprises incitées par le programme de l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC) ont économisé 1,3 million de tonnes de CO2 et 1000 GWh d’électricité en 2010 dans le cadre de l’actuelle loi suisse sur le CO2.
les Cleantechs se développent pour offrir de nouvelles technologies pour produire et stocker l’électricité à l’avenir.
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2013-03-10 00:00:002018-09-11 06:46:00Fukushima: nos mémoires sont courtes.
Cette suite au dossier « L’Internet de l’énergie: une révolution copernicienne en marche » s’attarde sur les approches expérimentales et visionnaires de 3 entreprises du secteur: Simple Energy qui mise gros sur l’axe du jeu (cf gamification de l’énergie), Ecowizz qui a plus de 2 ans d’expérience terrain avec sa solution de prises intelligentes et Actility qui se propulse comme une solution d’Apps store « énergie » interopérable pour la future maison intelligente. Et si ces 3 entreprises détenaient chacune une partie seulement de la solution? Tentons d’imaginer comment chacun des ingrédients pourrait contribuer au plat d’avenir. Et quel sera l’implication du consommateur final? Technologie au service du changement du comportement du consommateur ou l’inverse?
Gilles Chérix de l’institut de recherche informatique Icare, donne le « La » en mentionnant Kevin Warwick, éminent professeur scientifique anglais qui fut le premier à tester l’implant de puces sur lui même pour piloter des robots. Un as de la cybernétique.
« On est devenus des Kevin Warwick sans s’être implantés de puce physiquement mais en tenant un iPhone ou une tablette en main! ».
LE JEU SUFFIT-IL POUR GÉNÉRER DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE?
Justin Segall semble répondre YES à cette question. Fondateur de Simple Energy, il s’est intéressé au comportement de ses confrères aux Etats-Unis: le temps passé et l’analyse de leurs motivations… pour combiner l’Internet social et l’énergie. Plus de la moitié des gens se disent prêts à changer de comportements mais 5% seulement passent à l’acte réellement!
Pour accélérer l’action, Justin Segall est aller « chercher » les consommateurs sur les médias sociaux, Facebook en particulier et il leur a apporté une promesse de gains conséquents. Son concept est basé sur l’appât du gain et du statut social pour celui qui réalise de réelles économies et qui gagne le gros lot! Les consommateurs se voient installer des compteurs électriques intelligents leur permettant de réguler leurs consommations et leurs tarifs. Ils suivent leurs consommations par une interface sociale de type Facebook incluant l’accès par mobile et la partie compétition publique (cf Leaders). Ce concept est testé à San Diego en impliquant aussi des écoles.
Un comportement n’est pas universel. Ce qui fonctionne aux US ne fonctionne pas de la même façon en Europe ou ailleurs. Michael Dupertuis, fondateur de l’entreprise valaisanne Geroco et de la solution Ecowizz confirme que les consommateurs suisses ne sont pas prêts à entrer dans des comparaisons et des compétitions entre amis et voisins.
Justin Segall me confie que les économies d’électricité réellement réalisées sont de l’ordre de 5% et que l’intérêt des consommateurs est fluctuant et s’exprime par à-coups. Je me questionne sur l’efficacité à terme d’un tel système, sachant par exemple qu’un ménage pilote vaudois de la plate-forme DÉCLICS a réussi à économiser près de 10% d’électricité sans les motivateurs utilisés par Simple Energy mais certes en utilisant un système de mesure des consommations.
L’INTÉRÊT DE MESURER SES CONSOMMATIONS SEMBLE CLÉ!
Les compteurs intelligents ou le smartmetering sont vus comme la panacée pour réguler les consommations et contribuer à faciliter le pilotage des futurs réseaux d’énergie. Voir à quoi sert un compteur intelligent ou smartmeter.
Or ces nouveaux appareils tardent encore à se déployer en Europe et en Suisse même si les industriels annoncent 200 millions de compteurs en Europe d’ici à 2020. Ces projets sont ralentis par des freins d’ordre technique (interopérabilité des appareils et des systèmes de gestion), d’ordre financier (financement des appareils coûtant près de 4 fois le prix des compteurs existants), d’ordre juridique (protection des données utilisateurs) et peut-être d’ordre social (degré de complexité du système).
La solution Ecowizz mise sur la technologie au service du consommateur en anticipant l’émergence des smart meters. Cette solution constituée de prises intelligentes et d’une interface web utilisateur conviviale a la mission de faciliter la mesure et le pilotage des veilles électriques: 10 à 15% d’économies annoncées. Le lancement de l’application mobile Ecowizz prouve le potentiel d’engagement des consommateurs via leurs smart phones. La vision de Michael Dupertuis: fournir une « box » facile à installer en jouant à 200% la carte des partenariats techniques et investir sur une interface utilisateur extrêmement simple et ludique. Le consommateur reste alors maître de ses décisions face à ses consommations.
Ceci va dans le sens de la revendication de la sociologue Marie-Christine Zélem pour la ré-attribution de la technologie par les utilisateurs et la prise en compte du facteur humain!
LE FUTUR « APPS STORE » DE L’ÉNERGIE
Suite au discours de Nicolas Jordan fondateur de l’entreprise française Actility, je vois les opérateurs télécoms à la croisée des chemins avec les fournisseurs et distributeurs d’énergie. Normalisation des échanges entre les applications « énergie » et les senseurs domotiques (norme européenne ETSI), arrivée fulgurante du protocole IP dans les bâtiments, bouleversement du modèle d’affaires des « utilities », l’Internet des objets et besoin d’atteindre l’utilisateur par des interfaces simples et mobiles. Actility accélère le processus de développement d’une « box » universelle et communicante par un logiciel en open source (www.cocoon.actility.com). Et en face de la box, quoi de plus naturel qu’un Apps store de l’énergie calqué sur le modèle bien connu des Apps store mobile pour iPhone ou Android!
Copernic a exercé sa capacité scientifique d’astronome et sa sagesse humaniste de médecin pour créer des changements profonds de points de vue et de vision de notre monde. C’est ce dont notre planète a besoin pour réussir sa transition énergétique en s’appuyant sur les technologies sans oublier l’humain. Y réussirons-nous?
Les technologies de l’information et de la communication (protocole IP, Internet des objets, médias sociaux) vont s’imposer pour accélérer la transition énergétique vers les énergies renouvelables intermittentes (solaire, éolien, biomasse, géothermie). Rencontre de 2 mondes qui s’ignoraient jusqu’à présent et qui a fait l’objet dela conférence TechnoArk à Sierre en Valais le 25 janvier.
Quel contexte crée le rapprochement? Quels changements sont en marche pour les modèles d’affaires des acteurs de l’énergie? Quels seront les impacts pour les consomm’acteurs? Quelles sont les solutions existantes pour économiser l’énergie? Comment le phénomène des médias sociaux influence-t-il les solutions?
LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, ESPOIRS ET RISQUES
D’après Patrice Geoffron, directeur du laboratoire d’économie et du centre de géopolitique de l’énergie des matières premières à l’université de Paris-Dauphine, le problème n’est pas tant la consommation d’énergie que les émissions de CO2 qu’elle entraîne. Il faut pouvoir distinguer le « bon » kWh du « mauvais » kWh. Notre planète ne sait pas absorber les 35 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année. Il est choquant d’entendre que le charbon continue à être la 1ère source de production d’électricité (Réf. notre article « International energy security: how and whom for?« ). Or on ne sait toujours pas stocker l’électricité en masse et ces technologies de stockage ne devraient être au point qu’en 2030. De plus dans cette période, de nouveaux usages de l’électricité par nos futurs véhicules électriques vont accroître la demande.
Que faire donc dans la période 2007-2030 pour éviter d’étouffer notre planète?
Espoirs:Le développement des énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse, géothermie) pourrait atteindre 30% de la génération d’électricité d’ici 2030 (IRENA, Agence internationale des énergies renouvelables). Ces sources d’énergies étant intermittentes, fluctuantes et décentralisées (auto-producteurs locaux), l’accroissement de leur part dans le mix énergétique implique de rendre les réseaux intelligents (smart grid). C’est le nouveau paradigme du marché de l’électricité: la production devient aléatoire face à une demande prévisible, alors que jusqu’à présent, c’était l’inverse et l’énergie non-consommée était gaspillée.
Les réseaux de transport et de distribution de l’électricité doivent passer d’un mode Offre-Demande à un mode Demande-Réponse automatique. Il va falloir planifier en ré-équilibrant le réseau sur la base de la demande en impliquant les consommateurs et des sources de production réparties dans le « cloud » d’énergie. C’est là que le modèle d’Internet rencontre celui de l’énergie du futur pour créer des autoroutes de l’énergie. Ex.une voiture électrique représente 10 kWh stockés dans la batterie. Si ce véhicule devient un « objet communiquant » au sein du réseau, le futur réseau pourra faire appel à cette énergie pour effacer les pointes de consommation. On comprend l’importance de réseaux inter-opérables et communiquants. On parle alors de web 5.0.
Source: Vidéo de Joel De Rosnay, chercheur et futuriste.
Risques: Des modèles économiques non adaptés et une abondance d’énergies fossiles à court terme. La transition énergétique est vue comme une opportunité de croissance et de leadership (cf en Europe notamment) mais souffre d’absence de modèle économique rentable. Le prix du CO2 ne parle pas aux investisseurs. Or ces nouvelles infrastructures de réseaux nécessitent de lourds investissements. Pour la Suisse seule, entre 19 et 30 milliards de francs sont annoncés mais représentent aussi un grand potentiel d’innovations et d’affaires.
Il est compliqué de prendre le virage de la transition énergétique dans un contexte immédiat de profusion d’énergies fossiles à relativement court terme. Au delà de 100$ le baril de pétrole (et on y est), les pays cherchent de nouvelles sources d’énergie bon marché et les forages reprennent. Les Etats-Unis se sont lancés dans un vaste programme d’exploitation du gaz de schiste sur leur territoire pour relancer leur économie et gagner leur indépendance énergétique d’ici à 2023 (ils exporteront plus d’énergie qu’ils n’en importeront). On peut questionner l’impact environnemental de telles exploitations (utilisation et pollution de quantités astronomiques d’eau etc), sans compter le frein qu’elles peuvent représenter pour le développement des énergies renouvelables reléguées à un plan secondaire.
Malgré ce contexte complexe, la présence de grands acteurs des technologies de l’information ou des télécommunications dans le domaine des Smart grids présagent de l’intérêt lucratif de ce futur marché! Quant aux acteurs de l’énergie, ils se doivent d’adapter progressivement leurs modèles d’affaires dans un contexte d’ouverture du marché de l’énergie.
REMERCIEMENTS ET VOEUX ! Le blog d’in-fuseon vient de fêter son 2ème anniversaire! Non sponsorisé et vivant de ma conviction profonde de l’importance des partages d’idées et d’actions, mon blog progresse durablement grâce à vous, fidèles lecteurs et contributeurs. Et aussi grâce à son référencement naturel. Merci du fond du coeur pour ce premier dé que j’ai plaisir à jeter encore en 2013!
Le 2ème dé que je vais continuer à jouer dans mon activité de marketing-communication en 2013 a toujours 3 doubles faces. Celles de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE), des Cleantechs et de la communication digitale et sociale via les médias sociaux. Comme je l’avais déjà formulé début 2012 dans l’article « En 2012, tout est possible… », je reste persuadée que les « missionnaires » des Cleantechs et de la RSE qui ont des activités ingrates et compliquées à valoriser auraient tout à gagner d’une communication plus engageante et sociale. Mais ces 3 secteurs ne vont pas au même rythme! Restons optimistes pour 2013 et continuons à prouver! (Voir notre article « L’efficience énergétique en Suisse, potentiel social inexploité« .)
PERSPECTIVES DE CHANGEMENT POUR LE RÉFÉRENCEMENT NATUREL EN 2013!
Depuis l’avènement d’Internet (par le web statique et dynamique) et jusqu’à présent, le référencement naturel dépendait de la capacité d’optimisation d’un média de communication digitale (ex. un blog, un site web…) à se faire référencer par les moteurs de recherche de type Google. On parlait de SEO (Search Engine Optimisation), contrairement au SEM (Search Engine Marketing) qui fait appel à des formes de publicité payante (ex.liens sponsorisés, banners…). La qualité de contenu était la clé maîtresse de succès du SEO. Avec l’arrivée de l’Author Rankchez Google fin 2012, des paramètres d’activité et d’interaction sur le web social viendront renforcer le référencement des auteurs du web en 2013. Excellent signe pour les créateurs de contenus (cf via les blogs) actifs sur les médias sociaux! L’e-réputation des identités numériques (marques individuelles ou collectives) va ainsi se construire plus globalement.
Prenons l’activité du blog d’in-fuseon en 2012, selon le rapport annuel préparé par les lutins statisticiens de WordPress.com:
Si ce blog était hébergé au sommet de l’Everest, il faudrait 20 ans aux 600 personnes qui ont atteint le plus haut sommet du monde en 2012 pour égaler le nombre de visites. Ce dernier a progressé de 5’000 en 2011 à 12’000 en 2012.
Sur les 5 top « posts » 2012, 4 ont été créés en 2010 ou 2011! Les contenus suscitent un intérêt durable en incluant vision et pérennité. A l’ère de l’information immédiate et éphémère, c’est presque contradictoire!
https://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.png00Edith Pagehttps://www.in-fuseon.com/wp-content/uploads/2022/01/logo-infuseon-12ans.pngEdith Page2013-01-06 00:00:002018-09-11 06:46:00En 2013, tout est toujours possible!
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