Ce sont aussi de belles rencontres et des partages de valeur avec les participants.
Ce sont aussi de belles rencontres et des partages de valeur avec les participants.
Voici en quelques réflexions personnelles, l’histoire et le contexte de la communication digitale en 2020.
En effet, le monde de la communication digitale est en transformation perpétuelle.
N’est-il pas intéressant de savoir d’où l’on vient pour envisager où l’on va?
Je partage ces éléments que j’ai rédigés dans le cadre d’une formation en communication responsable que j’ai animée en visioconférence pendant la période de (semi-)confinement Covid19.
Cet article ne représente en aucun cas une vue historique au sens wikipédien du terme.
Je l’ai conçu plutôt comme un support pour faciliter la réflexion et la conception de la communication digitale d’aujourd’hui, que j’observe et à laquelle je contribue depuis plus de 10 ans.
C’est le premier épisode d’une série d’articles pour comprendre les nouveaux codes et bâtir ta communauté en ligne. Lire la suite
Voici quelques pistes de réflexion sur l’usage de l’intelligence artificielle: amie ou ennemie de la rédaction web?
L’intelligence artificielle fait parler d’elle dans de nombreux domaines, notamment celui de la rédaction web.
La qualité rédactionnelle est-elle compatible avec l’intelligence artificielle?
Avec cet article sur les impacts environnementaux de la communication numérique, me voici de nouveau sur 2 sujets qui me tiennent à coeur.
Si vous suivez mon blog, vous connaissez ma sensibilité pour l’environnement et la communication responsable (!)
C’est un cours que je donne à la Haute Ecole de Gestion de Genève en DAS Responsable de communication qui m’a inspiré cet article.
Loin de moi l’idée de donner des leçons et de générer de la culpabilité à chaque clic sur le web!
J’utilise moi même le numérique et la communication digitale au quotidien.
En fait, je veux juste partager quelques chiffres et bonnes pratiques pour sensibiliser.
J’avoue que certains faits et gestes m’ont choqués lorsque j’ai préparé mon cours.
J’ai pensé sans cesse à l’impact environnemental de chaque recherche web que je faisais. Et il y a de quoi!
Une banale recherche sur le web consomme autant d’énergie électrique qu’une lampe allumée pendant 17 secondes (28 Wh)
L’envoi d’un email avec un fichier joint correspond à la consommation électrique d’une ampoule pendant une heure!
Ça m’a fait peur!
Quelques calculs m’ont menée à la conclusion que l’énergie web pour écrire cet article est l’équivalent de la consommation électrique
d’une petite demi-journéed’environ 2 heures d’un ménage en Suisse (Base: 3 600 KWh/an).
Tout d’abord, il faut bien admettre les avantages de la communication numérique!
Elle a permis le développement d’une nouvelle économie, de nouveaux métiers et un accès universel aux moyens de communication sociaux.
Qui pourrait se passer de cette communication instantanée que l’on a pris l’habitude de vivre au quotidien et dans son travail?
Elle a permis un meilleur partage de l’information, une amélioration des échanges et des collaborations à distance.
Tout ceci présentant des avantages pour réduire les déplacements, réduire l’usage du papier et d’une certaine façon gagner du temps.
Mais voilà, les forces et les avantages de la communication numérique se sont transformés pour certains en inconvénients et en impact environnementaux grandissant.
(1) Sur la base de la consommation mondiale d’électricité, de la liste des pays consommateurs d’électricité en 2016 et l’hypothèse qu’Internet consomme entre 7 et 15% de l’électricité mondiale, cela signifie qu’Internet consommerait entre 1 524 et 3 266 TWh. Ceci place bien Internet comme le 3ème pays le plus grand consommateur derrière la Chine et les USA.
Ce n’est pas étonnant de constater que les émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique sont dues à 25 % au data Center, à 28 % aux infrastructures de réseau et à 47 % aux équipements des consommateurs (ordinateur, smartphone, tablettes, objets connectés, etc).
Relevons donc que nous autres utilisateurs lambda du Web portons la responsabilité de près de la moitié de l’empreinte environnementale du Web.
On comprend donc beaucoup mieux l’importance de faire durer nos équipements numériques pour diminuer leurs impacts :
En moyenne, il faut mobiliser de 50 à 350 fois leur poids en matière pour produire des appareils électriques à forte composante électronique. Par exemple, 800 kg pour un ordinateur portable et 500 kg pour un modem.
Le prochain défi de l’empreinte écologique est à attribuer aux 50 milliards d’objets connectés d’ici à 2020.
On peut juste imaginer l’effet exponentiel des consommations électriques que ces objets représenteront pour se synchroniser.
Avec cet éclairage là, nous comprenons donc mieux la pression qui est faite sur les GAFAMS pour alimenter leurs serveurs au maximum par des énergies renouvelables (en référence, les actions de Greenpeace).
Heureusement, l’éco-responsabilité numérique est en train de se développer en parallèle à la sensibilisation croissante face aux changements climatiques.
Il existe de nombreuses sources de connaissances et de bons gestes à pratiquer individuellement et aussi en entreprise.
Je vous recommande cet article remarquable et très complet de l’association ZeroWaste Zwitzerland qui a recensé toutes les bonnes astuces pour être plus vert sur le net.
Avant de tout expédier sur votre stockage en Cloud, pensez à la durée de vie de votre information.
Si cette information a une durée de vie courte voire très courte, son stockage est peu critique. Il devient alors plus judicieux de la stocker en natif sur votre ordinateur dans un format numérique plutôt que dans le Cloud. Et surtout, ne pas oublier de la détruire dès qu’elle ne vous servira plus.
En bref, on rentre dans l’air du désencombrement numérique!
Vous améliorez de 50 % le bilan environnemental de votre tablette ou de votre ordinateur en augmentant sa durée d’usage de 2 à 4 ans.
On peut également se questionner sur les nouveaux usages de sites d’eCommerce qui pratiquent par exemple le Dropshipping.
C’est une méthode qui rassemble des produits existants d’autres sites web sur une plate-forme de pur marketing en ligne.
On pourrait reprendre le terme plus ancien de Piggyback qui consiste à « surfer » sur le dos de quelque chose d’autre.
La valeur ajoutée de tels sites d’eCommerce est discutable et leur impact environnemental certainement non négligeable.
Ce postulat n’engage que moi.
En interne dans les entreprises, la communication a la responsabilité de sensibiliser les collaborateurs autour des impacts environnementaux de la communication numérique.
Pour s’engager vers une communication digitale responsable, les responsables ont intérêt à se questionner en amont de leur campagnes et actions de communication:
Sources:
ADEME: La face cachée du numérique
Greenpeace: Il est temps de renouveler Internet
Greenpeace: Clicking Clean
Bilan: Impact CO2 de nos emails
RTS: Comment le Dropshipping permet de devenir millionnaire à 20 ans
Europe 1: Pourquoi Internet devrait être présent au sommet de l’ONU sur le climat
Wikipedia: List of countries by electricity consumption (2016)
Article modifié le 25.9.2019.
La Suisse a dit Oui à la stratégie énergétique 2050.
Le 21 mai 2017 est à marquer d’une pierre blanche pour honorer la votation en faveur de la stratégie énergétique 2050 de la confédération suisse. La date du 21 mai parait déjà loin mais marque un tournant vers une intensification des actions et des mesures pour atteindre des objectifs ambitieux.
Avec 58,2 % des voix, le peuple suisse a dit un grand Oui à la sortie progressive du nucléaire, au déploiement des énergies renouvelables et aux économies d’énergie. J’attends ce jour depuis la décision historique de sortir la Suisse du nucléaire le 25 mai 2011, suite à l’accident de Fukushima. Cette votation conclut le long chemin parcouru en 6 ans et désormais, le signal est vraiment donné!
« Abandonner le nucléaire est historique », Doris Leuthard, présidente de la confédération suisse, qui salue la décision de sortir du nucléaire pratiquement jour pour jour six ans plus tard!
La bataille médiatique entre les partisans du OUI et les opposants a été sanglante. Elle s’est appuyée sur des moyens de communication qui semblent avoisiner les 4 millions de Francs pour le « Oui à la stratégie énergétique 2050″ et les 10 millions pour les opposants (cf. vidéo RTS ci-après).
Le premier paquet de mesures de la Stratégie énergétique 2050 et ainsi la Loi sur l’énergie (LEne) du 30 septembre 2016 ont été approuvés. La nouvelle Loi sur l’énergie entrera en vigueur le 1er janvier 2018.
Le conseil fédéral annonce une facture d’environ 40 Fr. de taxe électrique par ménage pour financer le développement des énergies renouvelables et des économies d’énergie. Cette taxe existe depuis 2005, initialement sous le nom FFS (Financement des frais supplémentaires), puis sous le nom de RPC (rétribution à prix coûtant du courant injecté) depuis l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur l’énergie (LEne) en 2009. Cette taxe dénommée » Supplément perçu sur le réseau » a augmenté progressivement et elle se monte à 1,5 centimes par kilowattheure consommé en 2017. Elle devrait passer à 2,3 centimes par kilowattheure. Sur la base d’une consommation moyenne de 3500 kWh par ménage (Source: energie-environnement.ch), cette taxe devrait donc représenter environ 80 Fr. par ménage. C’est juste l’équivalent du coût de 4 pizzas pour donner un bon coup de pouce à une énergie plus propre et locale!
L'adieu au nucléaire, le coup de crayon de notre dessinateur @chappatte #CHVote #SE2050 pic.twitter.com/bNCln9uZcW
— Le Temps (@LeTemps) May 22, 2017
« Le 21 mai 2017, le peuple a accepté la révision de la loi sur l’énergie. Celle-ci vise à réduire la consommation d’énergie, à améliorer l’efficacité énergétique et à promouvoir les énergies renouvelables. La construction de nouvelles centrales nucléaires sera en outre interdite. La Suisse pourra ainsi diminuer sa dépendance à l’égard des importations d’énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables indigènes. Cela créera des investissements et des emplois dans le pays », site web de l’OFEN.
Explications de Roger Nordmann, président de l’association « Oui à la stratégie énergétique 2050 » et de Swiss Solar sur ce qu’il va se passer à partir de maintenant pour mettre en oeuvre la stratégie énergétique. Tout n’est certes pas figé dans le marbre en ce qui concerne le sauvetage des centrales hydrauliques et les proportionnalités entre l’éolien et le solaire pour remplacer le nucléaire!
Voici en résumé les objectifs:
Les deux grands pôles de consommation d’énergie que sont le chauffage des bâtiments et des automobiles sont les premiers concernés par les changements : réduire les consommations, favoriser l’efficacité énergétique et consommer des énergies plus propres.
Dès 2021, les véhicules ne pourront pas émettre plus de 95 g CO²/km.
Le programme d’assainissement des bâtiments va bénéficier d’un montant plus élevé de subventions provenant de la taxe sur le CO² (450 millions de francs par an au maximum).
Sources:
RTS: La stratégie énergétique 2050 est acceptée.
DETEC: La loi sur l’énergie : principal mesures prévues.
OFEN: Rétribution à prix coûtant du courant injecté.
OFEN: La stratégie énergétique après votation finale au Parlement.
Vous préparer pour suivre et mettre en oeuvre les bonnes pratiques du RGPD européen (Règlement général de protection des données) garantit la viabilité à long terme de votre entreprise. Découvrez quelques sources d’informations utiles et parfois complexes pour vous mettre en route.
Voici le 3ème article de la série sur le RGPR.
Les 2 autres:
Je capte actuellement une dizaine d’articles francophones par jour sur le sujet du RGPD, signe que le sujet interpelle, voire préoccupe les entreprises, medias publicitaires, éditeurs de logiciels et services web.
Nombre d’entreprises sont encore dans l’expectative ou en cours de mise en route.
Au fur et à mesure de la mise en place des actions de mise en conformité, les expériences et bonnes pratiques du RGPD seront partagées plus largement, c’est certain.
Voici une vidéo d’animation découverte via mon système de veille d’information et que je trouve très explicite.
Merci à Cookie connecté et à la CNIL pour cette vulgarisation bien utile.
Et vous, comment êtes-vous organisé(e) pour faire votre veille d’informations?
Que ce soit pour suivre les expériences de mises en oeuvre du RGPD ou tout autre sujet, je vous invite à participer à mon enquête 🙂
[cta id= »4429″ vid= »0″]
Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne s’applique-t-il à votre entreprise?
En 20 questions:
1. Votre entreprise a-t-elle une succursale ou filiale sur le territoire de l’UE ?
2. Votre entreprise traite-t-elle des données de personnes européennes (p. ex. analyse de données clients y compris de citoyens européens, analyse des données des visiteurs de sites Internet ou des utilisateurs d’applications) ?
3. Votre entreprise offre-t-elle des biens ou services à des personnes dans l’UE (p. ex. par de la vente à distance ou en exploitant des plateformes de commande en ligne) ?
4. Une entreprise située dans l’UE traite-t-elle des données pour vous (p. ex. fournisseur de services de cloud) ?
5. Votre entreprise traite-t-elle des données sur mandat d’une entreprise située dans l’UE ou participe-t-elle au traitement de données d’entreprises dans l’UE (p. ex. dans un centre de calcul suisse) ?
6 Êtes-vous déjà familier de la loi fédérale sur la protection des données et l’avez-vous mise en œuvre dans votre entreprise ?
7 Savez-vous dans quels systèmes et applications internes votre entreprise traite des données ?
8 Savez-vous qui traite des données personnelles sur mandat de votre entreprise (p. ex. y compris les services de cloud) ?
9 Savez-vous qui possède des droits d’accès aux données de votre entreprise?
10 Avez-vous protégé votre accès Internet (p. ex. avez-vous le contrôle sur les personnes autorisées à accéder) ?
11 Avez-vous adapté les contrats en cours et les CG (p. ex. contrats avec prestataires dans le domaine du recouvrement, ressources humaines, publipostages, comptabilité, compagnies de maintenance informatique) ?
12 Votre entreprise a-t-elle signé avec les sous-traitants des contrats énonçant des règles claires quant au traitement des données ?
13 Avez-vous mis en place dans votre entreprise des processus pour contrôler la sécurité de l’information
14 Votre entreprise a-t-elle désigné une personne responsable de la protection des données ?
15 Savez-vous quelles données correspondent à des « données à caractère personnel » au sein de votre entreprise ?
16 Pouvez-vous identifier les données à caractère personnel ?
17 Pouvez-vous supprimer les données à caractère personnel ?
18 Pouvez-vous prouver la légitimité du traitement de données à caractère personnel ?
19 Avez-vous formé et sensibilisé vos employés (p. ex. la protection des données figure-t-elle à l’agenda du conseil d’administration) ?
20 Avez-vous nommé un préposé externe à la protection des données ?
Ces conseils ont été listés par les intervenants de la conférence de la FER Genève du 21 février 2018:
Merci @sebastienfanti pour ces clarifications #RGPD. Ce qui m’interpelle: les coûts et les conséquences sur les relations avec des tiers (cf clients mais aussi prestataires web etc). Au final, tout le monde paye les abus d’au moins 10 ans du web 😉 pic.twitter.com/GF2fYOIvZJ
— Edith Page (@EdithPage) February 21, 2018
Ce kit est mis à disposition par la FER Genève, en collaboration avec Le Clusis, l’État de Genève et Swiss Made Security.
Armez-vous de patience ou demandez de l’aide aux experts juridiques et informatiques.
Vous êtes prévenus, tout ceci va coûter.
economiesuisse: Fiche d’information RGPD
Le RGPD (Règlement général de protection des données) de la commission européenne va exiger le consentement (Opt-in) des personnes dont les données sont collectées et ce, au moment de la collecte et en toute transparence de leurs usages. On passe enfin du principe de l’Opt-out (je me désinscris, je me désengage) à l’Opt-in (je m’engage volontairement).
Voici le 2ème article d’une série de 3 sur le RGPR.
Les 2 autres:
Nous allons vivre le passage de l’ère du « Qui ne dit mot consent » (Opt-out) à l’ère du « Je consens et je dois savoir comment sont captées mes données personnelles, comment elles sont utilisées/traitées, comment elles sont sécurisées et à qui je peux m’adresser pour les vérifier, les faire modifier voire même obtenir leur effacement » (Opt-in).
Il va falloir demander le consentement (Opt-in) de façon claire, transparente et univoque même si les produits/services sont gratuits.
Avez-vous, comme tout le monde, ajouter des contacts à votre base à partir des cartes de visite durement obtenues au fil de vos échanges commerciaux et de réseautage?
Là aussi, il va falloir vérifier le consentement même sur l’échange des cartes de visites, sans oublier de préciser l’usage ou les usages que vous allez en faire.
Exemples d’usage à préciser: envoi d’offres via emails, ajout à une newsletter, partage du fichier de contact pour du remarketing sur les réseaux sociaux etc.
Le consentement doit être donné et prouvable sur un périmètre donné.
Prenons l’exemple de vous autres lecteurs de mon blog qui vous êtes abonnés pour recevoir les articles (Un grand merci, au passage!).
Vous avez fait un Opt-in et je ne vous contacte pour aucune autre raison que la publication d’articles.
Voici donc un nouvel axe responsable du marketing et de la communication qui s’applique à toute organisation/entité, qu’elle soit une multinationale ou le boulanger du village.
DEVENIR PLUS PERTINENT DANS LA COLLECTE,
MINIMISER LA QUANTITE DES DONNEES ET PRIVILEGIER LA QUALITE
De quels consentements avez-vous besoin par rapport à l’usage des données que vous envisagez dans votre activité commerciale et de communication ?
Comment allez-vous gérer les demandes de consentement auprès de vos contacts actuels et futurs?
Prenons l’exemple de cette enquête sur la veille d’informations à laquelle je vous encourage de participer ci-dessous.
Je vous explique le contexte et à la fin de l’enquête, je vous invite à laisser vos coordonnées pour être re-contacté(e) si vous en avez exprimé l’intérêt. En cas contraire, je ne reprendrai pas contact via cette enquête.
[cta id= »4429″ vid= »0″]
Il aura fallu la peur du gendarme pour faire bouger les choses.
Les amendes pourront en effet s’élever jusqu’à 20 millions d’Euros ou jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial d’une structure prise en défaut de non conformité.
Quels pourront être les déclencheurs révélant une non-conformité?
On peut facilement imaginer qu’une non-conformité pourrait être révélée par des demandes de vérification de données de la part d’individus/internautes et par des dénonciations provenant du public ou de concurrents avertis.
Comment le marché du programmatique publicitaire va-t il réagir face à cette nouvelle donne?
Un nouveau paradigme publicitaire est à inventer en conformité avec le GDPR pour les annonceurs et leurs prestataires pour les publicités utilisant cookies et traceurs de navigation.
Les campagnes publicitaires utilisant ces techniques sur les sites web et les réseaux sociaux sont en effet concernées par le GDPR.
La Madame, c’était moi et je ne prierai pas et agirai. Nouveau paradigme publicitaire à venir pour les annonceurs et leurs prestataires #RGPD @sebastienfanti https://t.co/X4QG61QHyQ
— Edith Page (@EdithPage) February 22, 2018
Les textes des bandeaux de cookies vont devoir s’adapter en toute transparence et les politiques d’usage des données également.
Il ne sera pas possible d’activer les traceurs de cookies avant l’obtention du consentement même si l’internaute continue à surfer sur le site.
Modification le 12.11.18:
Je modifie cet alinéa car la réalité des bannières cookies est tout autre depuis le 25 mai 2018.
Les sites web vous informent plutôt que les cookies sont activés et que vous devez les accepter ou les refuser. Ils sont activés par défaut. Certains vous donnent le choix de décocher les cookies par catégories et certains (comme le mien pour l’instant) vous informe qu’ils sont activés et que vous les acceptez par défaut en surfant sur mon site.
Je ne suis pas satisfaite de cette situation. Je dois encore trouver une solution pour vous permettre de les accepter ou de les refuser en bloc ou par catégorie. J’ai fait deviser une bannière cookies avec catégories et 100% conforme RGPD. Face au tarif demandé pour un abonnement annuel, j’ai renoncé ?. Beaucoup trop onéreux pour une TPE comme la mienne.
Merci de votre compréhension jusqu’à ce que je trouve la solution technique qui me et vous convient sur tous les plans.?
Si vous avez une solution WP à me suggérer, je suis preneuse.
Les analytics de trafic des sites web (via Google Analytics) devront se contenter de présenter des données consolidées et anonymisées.
En cas contraire, un consentement devra être demandé aussi pour la collecte des données et le tracking de l’internaute.
Actuellement, le module ecommerce amélioré (Enhanced ecommerce) de Google Analytics permet de distinguer des audiences engagées en identifiant les utilisateurs via leur user ID. Activer cette fonctionnalité nécessitera certainement de demander le consentement.
Ceci est une occasion de ré-inventer la publicité en créant un cercle vertueux en toute transparence.
Le volume publicitaire s’en trouvera t-il affecté? J’en doute…
CNIL: cookies et traceurs
François Charlet: GDPR et web tracking
ICT Journal: La nouvelle réglementation sur les cookies irrite les éditeurs européens
Fred Cavazza: GDPR et publicité en ligne
En décembre 2014, je publiais un article sur les nouvelles conditions générales de Facebook étant en limite d’une communication que j’estimais responsable.
Le système de cookies et de publicité comportementale commençait à battre son plein aussi sur Facebook.
Dans la foulée, LinkedIn modifiait sa politique d’usage des données et s’alignait sur le système de place de marché publicitaire. Voir l’article que j’avais publié à ce propos.
Le RGPD (Règlement général de protection des données) de la commission européenne est une chance pour une communication plus responsable autant pour les individus que pour les entreprises, institutions, associations et organisations qui collectent et utilisent nos données personnelles dans leur communication ou actions commerciales.
Ce principe responsable va permettre de protéger les personnes à travers les traitements de leurs données.
N’étant ni juriste, ni informaticienne, mes dire n’engagent que moi.
Ils résultent de ma compréhension personnelle suite à mes lectures, aux conférences auxquelles j’ai participé et aux échanges avec mes clients entreprises.
Comme nous abordons un thème éminemment juridique et donc délicat, je me permets de décliner toute responsabilité sur la mise en application que vous ferez des éléments ci-dessous.
L’objectif de cet article est d’exprimer mon opinion en tant que conseils, formatrice et coach en marketing et en communication digitale et de proposer quelques pistes de questionnement et d’actions.
Voici le 1er article d’une série de 3 sur le RGPR.
Les 2 prochains:
La communication sur le web a accéléré la visibilité et les opportunités des abus dans l’usage et le traitement des données personnelles et le balancier est en train de partir dans l’autre sens.
Les données personnelles incluent au minimum le nom et le prénom associés ou pas à une adresse email ou téléphone. Autant dire que la plupart des données collectées entrent dans cette définition.
Qui n’a pas expérimenté l’augmentation de prix ou inversement des rabais alléchants lors de visites régulières d’un site e-commerce par exemple de voyage?
Jusqu’à présent n’avons-nous pas donné aveuglément notre accord sur l’usage des cookies à tous les sites web sur lesquels nous avons surfé sans pouvoir en maîtriser les conséquences?
Certes, la promesse d’une meilleure expérience utilisateur a permis l’usage des cookies pour nous présenter une publicité dite comportementale basée sur l’analyse de notre parcours client et supposée répondre à nos besoins.
C’est ainsi que la magie des places de marché publicitaire en temps réel « Real time bidding » nous assène la même publicité (Display) pour le voyage en Sardaigne sur tous les sites web visités pendant plusieurs semaines alors que nous l’avons déjà acheté!
Sans compter les abus et reventes de données personnelles générateurs de ces spams désordonnés et inefficaces dans nos boites e-mails!
N’avez-vous pas remarqué que depuis quelques semaines certains annonceurs se dépêchent de libérer de nouvelles newsletters avant la date du 25 mai 2018, date d’entrée en vigueur de la nouvelle directive européenne?
Alors, chers amis du web, c’est un bienfait qui nous arrive mais tout ceci aura un coût!
Le champ d’application du RGPD couvre le traitement des données par toutes les entreprises, dès lors que celles-ci offrent des biens ou services à des personnes dans l’UE (par exemple les exportateurs, vente à distance, exploitants de plateformes de commande en ligne, etc.) ou qu’elles analysent le comportement de ces personnes (y compris sur des sites Internet ou des applications de smartphone).
Toute organisation/entité détenant et utilisant les données personnelles de ressortissants européens est concernée par le RGPD et se doit de se mettre en conformité dans la gestion et la sécurité des données et dans ses méthodes de communication.
Ceci est valable que votre entreprise soit en Suisse ou dispose d’une succursale ou d’un prestataire ou sous-traitant sur le territoire européen.
Êtes-vous actif sur le marché européen et détenez-vous à priori des données personnelles sous conditions de ce nouveau règlement?
Pouvez-vous isoler les contacts de ressortissants européens dans votre base de contacts?
Si vous ne détenez que les noms, prénoms et emails, cela s’avèrera difficile.
Utilisez-vous des web services pour collecter et traiter des données personnelles?
Si vous traitez des données personnelles qui tombent sous l’application de l’Art. 9 ( données sensibles) et/ou de l’Art 10 ( données pénales), la mise en conformité au RGPD est un passage encore plus obligé.
Lors de la conférence de la FER Genève du 3.3.2018, cette expression a été utilisée pour décrire qui pourrait passer à travers les mailles du filet du RGPD si les conditions ci-dessous sont réunies:
– faible quantité de personnes concernées dans votre base de contacts (<2500)
– données collectées en mode B2B (données clients et prospects)
– qualité des données traitées: ne relevant pas de l’Art.9 ou 10
– pas de traitement régulier des données
– absences de décision basée sur des traitements automatisés
– pas d’analyse automatisée des comportements sur les sites web (cookies, navigation,…)
– société de moins de 250 personnes
Le RGPD (vous trouverez aussi l’acronyme anglais GDPR: General Data Protection Regulation) a été mis au point en 4 ans.
Il a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 27 avril 2016 et sera applicable à partir du 25 mai 2018.
Si vous ne traitez pas ou peu de données personnelles de ressortissants européens, vous bénéficiez d’un répit avant l’évolution de la loi sur la protection des données (LPD) en Suisse.
Or, la LPD est en cours de révision totale afin de répondre à des critères équivalents à la directive européenne.
Même si la date de sortie et de mise en application de la future loi n’est pas encore précise (2 ans sont évoqués) et afin d’éviter une double mobilisation, les experts recommandent de mettre en application les bonnes pratiques dès maintenant.
LES INDIVIDUS DEVIENNENT DES DATA’ACTEURS
DE L’UTILISATION DE LEURS DONNEES
Evolution des principes de la protection des données:
Le GDPR sème le terreau d’une belle opportunité pour toute entreprise ou organisation prête à créer un nouveau type de relation de proximité plus humaine avec ses audiences qu’elles soient des clients ou des publics de fans.
Les techniques de ciblage marketing vont devoir évoluer vers une réduction de la sursollicitation numérique afin de créer des relations plus authentiques et responsables.
Le Temps: Données personnelles: le sprint des entreprises suisses pour intégrer la loi européenne
economiesuisse: Nouvelles règles européennes de protection des données et révision de la loi suisse
Office fédéral de la justice: Renforcement de la protection des données en Suisse
Préposé fédéral à la protection et la transparence des données: Le règlement général de l’UE sur la protection des données.