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CÔTE RESPONSABILITE SOCIALE D’ENTREPRISE (RSE)

Des normes volontaires (ISO 26000) aux normes encadrées? Le paysage du Développement durable mis en oeuvre par les entreprises va peut-être changer vers d’avantage de régulation. A quel rythme, selon quelles contraintes et opportunités? 2012 donnera certainement le ton.

« La crise confirme la nécessité de mettre de l’éthique dans les affaires…Bruxelles voit désormais la RSE encadrée comme un outil de régulation économique, sociale et environnementale et comme la possibilité d’améliorer la gouvernance des entreprises et de réduire les inégalités sociales croissantes. Les codes de conduite ne peuvent plus être laissés à l’initiative des seuls dirigeants d’entreprise et la Commission reconnaît implicitement que les entreprises ne sont pas assez engagées dans la RSE. On s’éloigne donc de la vision anglo-saxonne qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui, qui faisait totalement confiance à l’autorégulation,  le rôle des gouvernements en tant que co-régulateurs ou régulateurs investis de leur légitimité démocratique apparaissant nécessaire en tant que complément », Michel Doucin ambassadeur à la Commission européenne. Son interview exclusive par Novethic.

Image extraite du rapport de CleantechAlps.ch

CÔTE CLEANTECHS

Le bon usage de technologies propres (cleantechs) est un des enjeux du pilier environnemental de la Responsabilité sociale des entreprises.
Face aux énormes défis énergétiques et économiques, les cleantechs  ont plus que jamais le vent en poupe. Ces technologies attirent par leurs 2 facettes:

  • la richesse intrinsèque (économique, environnementale et sociale) de telles technologies qui sont conçues avec des consommations énergétiques réduites dans leurs processus de production et leurs produits
  • le cercle vertueux de leur usage: produire et consommer des énergies  en réduisant les impacts, réduire les consommations, recycler

La Suisse par exemple qui a décidé d’abandonner progressivement le nucléaire renforce son pôle cleantechs par un rapprochement astucieux des milieux scientifiques, économiques et politiques. 2012 servira de plateforme d’observation et d’actions pour commencer la mise en oeuvre de nombre d’intentions.

« Les maîtres-mots sont : efficacité des ressources et cleantech… Il nous faut maintenant encore mieux utiliser ce potentiel et positionner la Suisse de manière optimale au niveau international. Afin de pouvoir encore mieux promouvoir les innovations dans ce domaine, la Confédération projette de regrouper les forces des milieux scientifiques, économiques et politiques. Le Masterplan Cleantech constitue à cet égard l’instrument idoine de coordination, qui montre la voie dans ce processus de transformation difficile des prochaines décennies et sert de référence à tous les intéressés », Doris Leuthard Cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC). Etude de CleantechAlps pour mieux comprendre les cleantechs en Suisse Occidentale.

© in-fuseon.com

CÔTE MEDIA SOCIAUX

Y-a-t-il un lien entre les media sociaux et la RSE ou les cleantechs, direz-vous?
Il est vrai que les uns et les autres n’ont à priori rien à voir. Et pourtant!

Leur point commun à mon sens, c’est le besoin d’engager leurs publics tout en valorisant les actions concrètes. Leur différence, c’est le rythme des changements. Choisir Facebook ou Google+ ou sa propre plateforme? Alors que le web bouge très vite des centaines de millions d’internautes (voir les nouvelles tendances et évolutions annoncées à la conférence Le Web), le domaine du Développement durable évolue plus lentement.
Alors pourquoi ne pas utiliser les media sociaux et de nouveaux espaces communautaires pour sensibiliser et engager les publics internes et externes de l’entreprise vers l’usage des cleantechs, tout en restant conscient de l’évolution rapide et imprévisible de ces outils? Et oui, nous vivons dans un monde complexe dans lequel tout bouge en permanence.

Certains l’ont déjà compris. Ouvrez l’oeil en 2012!

Edith et moi, nous nous sommes rencontrées lors la 1ère volée 2011 de la formation « Management des réseaux sociaux et communautés en ligne » du SAWI.

L’interview d’Edith Page pour ce premier rendez-vous mensuel « Femmes entrepreneurs et réseaux sociaux » sur mon blog a suscité l’envie de co-écrire sur nos blogs respectifs, chacune avec nos différents angles de vue « numériques ». Voici donc ma 1ère publication sur le blog d’in-fuseon.

FEMMES ENTREPRENEURS ET RESEAUX SOCIAUX

Edith Page

Edith a lancé, il y a une année et demi son entreprise de communication – In Fuseon : la communication au sens propre. Comme son nom l’indique, elle se destine à des entreprises innovantes et des start-ups dans le domaine du durable. Dès le démarrage de son entreprise, l’intégration du web, des nouvelles technologies de communication et, bien entendu, des réseaux sociaux se sont inscrits comme une évidence pour cette ancienne de la comm’ et du marketing traditionnels (comme beaucoup d’entre nous, d’ailleurs).

Au cours de notre entretien, Edith m’a livré certaines satisfactions et axes de progression  découlant de la dure loi des médias sociaux.

Un usage essentiellement professionnel des réseaux

Etant entrepreneur, femme et maman, il devient compliqué de distinguer son image professionnelle de son image privée sur les réseaux. Actuellement, elle est confrontée, comme tout un chacun, à la gestion de son temps et, a choisi d’axer sa présence en ligne de manière principalement professionnelle.

Une adoption progressive et logique des différentes plateformes sociales

En démarrant son projet, elle s’est d’abord mise à actualiser son profil LinkedIn qui, me l’a-t-elle avoué, dormait. Puis, d’instinct, elle s’est dirigée vers Twitter comme outil de veille, suivi de près par le lancement de son site internet. Ce dernier, pour des raisons de coût, est resté simple, toutefois dynamique par la publication de news. Très tôt donc, dans la volonté de se rendre visible et de montrer l’exemple à ses futurs clients, Edith voit les réseaux comme un média supplémentaire et très accessible.

Le compte Facebook viendra un peu plus tard, à l’aube de la formation de spécialiste en médias sociaux du SAWI, puis l’ouverture de son blog lié à son site.

Au cours de cette formation, Edith découvre un tas d’autres outils sociaux comme la gestion des bookmarks avec Delicious (qui est, dixit Edith « sur le fil » en ce moment) ou comme Diigo.

Le web 2.0 au cœur de la communication de In-Fuseon

Aucun support papier ou plaquette. Son site étant le cœur de son activité. On sent qu’aux prémices de sa réflexion, il y a une volonté de dynamiser la communication traditionnelle dans un secteur d’activité très technique. Quoi de plus naturelle que de passer par les réseaux.

Edith tire parti des réseaux pour créer et valoriser son image

Le blog permet à Edith d’illustrer ses compétences sur le marché, tant rédactionnelles qu’en matière de réseaux sociaux ou de veille sur les cleantechs, par des articles recherchés et approfondis, bref : à valeur ajoutée.

Edith observe son marché en utilisant Twitter, qui est très adapté pour faire de la veille. Elle l’utilise également pour créer des contacts ou comme, je cite, « messagerie fun » de fin de semaine. Par rapport au marketing et à la communication traditionnels, il l’aide également pour faire la promotion de son blog et de son expérience tout en reflétant le dynamisme de sa personnalité très engagée.

Toujours connectée pour ses clients

Globalement, Edith se connecte 3 fois par semaine pour sa propre visibilité ; le matin très tôt, en fin de matinée ou le soir. Bref, quand elle a un moment, après ses autres engagements. Par contre pour ses clients, elle est en ligne tous les jours.

Le point faible à améliorer

Une des premières leçons qu’Edith Page retire des médias sociaux est à propos de son blog. Elle aimerait publier des articles moins longs, et plus fréquemment.

Au final « J’utilise les réseaux sociaux et les réseaux sociaux m’utilisent »

Edith m’explique qu’elle s’en sert pour sa propre promotion et, que de plus en plus fréquemment les personnes s’inscrivent à son blog et des prospects la contactent via les réseaux pour avoir recours à ses services.

Actuellement, Edith fournit autant de prestations prints que digitales, comme quoi, les réseaux permettent de sortir des sentiers battus.

J’ai rencontré Valérie Demont lors la 1ère volée 2011 de la formation « Management des réseaux sociaux et communautés en ligne » du SAWI.
L’interview qu’elle m’a proposée pour le premier rendez-vous mensuel « Femmes entrepreneurs et réseaux sociaux » à paraître sous peu sur son blog a suscité notre envie de re-blogguer voire de co-écrire sur nos blogs respectifs, chacune avec nos différents angles de vue « digitaux » et humains.
Cet article sur la limite de l’institutionnel versus la valeur ajoutée sur les média sociaux m’interpelle dans le quotidien que je vis sur le terrain du digital avec mes clients. Lorsque l’on parvient à la question du budget et de l’effort à fournir pour une stratégie de communication, les média sociaux sont encore trop considérés par les entreprises comme de nouvelles « annexes » pour les messages institutionnels. Des média de plus pour diffuser les mêmes messages? On peut alors s’interroger sur la valeur ajoutée des marques qui ont pourtant la puissance (en tous cas pour certaines!) de créer un contenu à valeur ajoutée.

Lien vers l’article en question.

Google+ vient de se lancer en grande pompe au nez et à la barbe de Facebook, Twitter et LinkedIn, juste pour parler des mastodontes qui peuplent la croissance des « Social media », phénomènes sociaux que les marques et les entreprises ne peuvent plus ignorer désormais. Depuis son ouverture fin juin 2011, les articles sur Google+ abondent et la vocation de celui-ci est de s’interroger sur:

  • Google+ est-il le meilleur des 2 mondes Facebook et Twitter?
  • En quoi  Google+ peut-il devenir « LA » plateforme de votre future communauté?

Il a fallu seulement 3 semaines à Google+ pour atteindre 25 millions d’utilisateurs au lieu de 32 et 36 mois respectivement pour Twitter et Facebook.


PROJET GOOGLE+: « THE BEST OF BOTH WORLDS? »

Il ne manquait qu’un « bouton » à ma barre Google.
Détentrice d’un compte Gmail, j’utilise déjà surtout Google Reader comme outil de veille pour suivre mes flux d’actualités préférés, Google Docs pour partager et travailler en ligne sur des documents avec mon réseau professionnel, sans compter les traditionnels Maps, Picasa et autres utilitaires.

J’ai été agréablement surprise par Google+ qui pour l’instant est surtout testé de manière individuelle mais qui présente des fonctionnalités appropriées aux entreprises.
J’ai retrouvé les avantages combinés de Facebook, Twitter et LinkedIn avec des avantages en plus.

  • un flux équivalent au fil d’actualités avec photos, vidéos, liens mais de longueur illimitée contre Facebook max 420 caractères et Twitter max 140 caractères
  • les cercles Google+ que vous créez selon votre mode de fonctionnement: pour chercher une information, suivre ou échanger avec vos réseaux de connaissances, amis etc comme dans la vraie vie. Par exemple, j’ai créé plusieurs cercles professionnels qui correspondent aux activités d’in-fuseon: pros cleantechs, pros RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprises), pros web
  • le choix de rendre publique une info (comme par exemple une photo dans votre galerie photos personnelle) ou de la destiner à un ou plusieurs cercles de contacts
  • le choix d’ajouter quelqu’un à un de vos cercles sans pour autant que la réciproque soit vraie
  • le partage de photos
  • l’utilisation de Déclics pour vous abonner à des flux d’informations qui vous concernent
  • la possibilité de créer une Vidéo-Bulle de chat à 10 max spontanément ou de lancer un Chat plus large si vous avez une question précise à poser à votre réseau

Pour rejoindre Google+, vous devez recevoir une invitation. Je peux volontiers vous inviter. Envoyez-moi un mail.

Si vous y êtes déjà, rejoignez-moi sur Google+:  +edith

LES ATOUTS DE GOOGLE+ POUR DEVENIR LA PLATEFORME DE VOTRE FUTURE COMMUNAUTE

Voici sa mission déclarée de Google+:

« Sharing is a huge part of the web, a part that we think could be a lot simpler. That’s why we’ve been working on adding a few new things to Google: to make connecting with people on the web more like connecting with them in the real world », dixit Google

En bref:
Favoriser le partage social comme dans la « vraie » vie en choisissant ce que vous dites à qui et en respectant la confidentialité des infos en fonction des groupes de contacts auxquels vous appartenez.

Et une nouvelle plateforme pour créer son « graphe social », en relation avec le fameux bouton +1.

Depuis mars 2011, le bouton d’évaluation +1 de Google est en test et vous le trouverez de plus en plus fréquemment à côté du « J’aime » de Facebook. Ce bouton est bien entendu intégré à Google + et encourage le partage social.

Si créer une communauté en ligne fait partie de votre stratégie de marketing-communication digitale, tenez compte de Google+ comme plateforme potentielle. Mais avant de choisir les outils…!
Voici 12 points clés pour créer votre communauté en ligne. Un de ses points est de se questionner sur la création d’un réseau ou d’une communauté. Une communauté rallie ses membres autour d’un objectif commun alors que dans un  réseau, chacun peut poursuivre son propre objectif. La ligne est cependant bien fine entre les deux. A mon avis, Google+ permet de mettre en oeuvre les uns et les autres.
Voici par exemple un mapping des réseaux et communautés existants dans le domaine de la Responsabilité Sociale d’Entreprises que j’ai identifiés et qui est sujet à évolution permanente. La valeur ajoutée principale que recherchent ces réseaux ou communautés est le partage de connaissances sur un sujet complexe afin d’optimiser le ROI du développement durable en entreprises.

Mapping de positionnement des réseaux et communautés en ligne sur le thème de la Responsabilité Sociale d'Entreprises. Copyright In-fuseon juin 2011.

Les avantages de Google+ pour créer une telle communauté en ligne:

  • fonctionnalités combinées des profils, pages et groupes Facebook, groupes LinkedIn et micro-blogging de Twitter
  • accès aux informations en mode public ou par les cercles
  • possibilité de lier un cercle à un wiki externe pour créer une base de connaissance partagée

Pour ceux qui veulent se faire une idée sur Google+ en quelques minutes:


CONTREVERSES ET POINTS D’AMELIORATIONS

Quand une nouveauté de cette taille apparaît, les opinions fusent et les positions se prennent. Les leaders d’opinion essaient, investiguent la plateforme, restent, en partent. J’ai pu déjà entendre plusieurs « timbres » et expérimenter quelques points à améliorer:

  • la politique de définition des noms semble trop restrictive et contraignante
  • pas d’outils pour exporter ses contacts Facebook ou Twitter sur Google+
  • pas de short code pour intégrer le bouton +1 dans mon blog sur wordpress.com..pour l’instant!

Et vous, que pensez-vous de cette nouvelle plateforme sociale?
Une de plus direz-vous et 30 mn de plus chaque jour pour y être présent?
Ou bien, un véritable outil à observer de plus près et à considérer dans vos stratégies de communication digitale?

Les paris sont ouverts mais ce qui compte, c’est l’usage que vous en ferez!

communauté en ligneArticle modifié le 9 mai 2020.
Le web propose de nouveaux moyens de fidéliser et de construire la connaissance dans l’échange, le partage et l’intelligence collective.
 
La création de communauté en ligne attire de plus en plus d’entreprises qui y voient le moyen de nouvelles pratiques de marketing. Mais la communauté n’est-elle pas une constellation humaine qui accepte de se regrouper autour d’un objectif commun? La communauté se crée si les membres loin de se faire « acheter » y trouvent une réelle valeur ajoutée.
 
Depuis 2010, j’accompagne et je forme des entreprises et des entrepreneurs à utiliser la communication digitale pour valoriser et promouvoir leur activité de façon responsable et efficace.
Voici les 12 points qui me paraissent essentiels pour créer sa communauté en ligne.
 
En 2010, dans le cadre de lancement de mon entreprise in-fuseon, j’ai appliqué cette démarche au projet de création de la communauté professionnelle d’entre-aide de Codethic* adressant la Responsabilité Sociétale d’Entreprise.
 
 
Les points suivants n’engagent que moi tant dans leur contenu que dans leur priorité:
 
  1. Quels objectifs?

    Distinguer les objectifs de l’entreprise/entité qui est à l’initiative de la communauté des objectifs des futurs membres afin de mieux les aligner pour « tirer à la même corde » en toute transparence

  2. Réseau ou communauté?

    Se questionner sur la création d’un réseau ou d’une communauté: réseautage tous azimuts ou bien ralliement autour d’un objectif commun en intégrant la mise en relation bien entendu

  3. Valeurs pour les membres?

    Créer une valeur économique et une valeur relationnelle pour les membres: allier les deux professionnellement apporte une valeur ajoutée économique à l’entreprise qui détache ses chères ouailles et une motivation valorisante aux participants

  4. Freins?

    Identifier les freins potentiels dans les échanges entre membres afin de les contourner ou éliminer avant de démarrer (même si l’on ne pense pas toujours à tout!)

  5. Choix de communauté?

    Vérifier si d’autres communautés existantes pourraient servir de « refuge » à votre projet plutôt que d’en créer une nouvelle de type MeToo

  6. Quels outils?

    Décider des outils techniques et plateformes en fonction de la valeur ajoutée recherchée: et oui il est toujours très tentant de « foncer » sur l’ouverture d’une page Facebook sans stratégie, planning éditorial ou ressources.

  7. Quels feed-back?

    Demander à la future communauté comment elle perçoit les valeurs ajoutées: si simple avec les sondages en ligne, sans oublier les rencontres off-line indispensables en fonction de votre projet

  8. Comment animer?

    Décider d’une philosophie d’animation de la communauté: amorcer ou laisser-faire et surtout observer

  9. S’organiser

    Anticiper l’organisation et planifier les étapes du lancement

  10. Le mix de communication

    Recruter les membres et faire connaître la communauté par un « mix communication » de rencontres off-line et de promotions en ligne

  11. Apprendre et ajuster

    Proposer le cadre, observer, agir, mesurer

  12. Se donner le temps!

2 ans?

Et vous, vous avez un avis et des expériences à partager à ce sujet? Notre monde est en mutation autour des médias sociaux et c’est un apprentissage continu!

Edith Page

Dans le cadre de son First le 7 avril sur le thème « Et si je créais ma propre plateforme communautaire? », la communauté de Rezonance (45’000 membres) a invité In-fuseon et Codethic à présenter leur projet de communauté professionnelle en devenir dans le domaine de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises .

  • Codethic est une plateforme dont la mission est de fournir les outils nécessaires à la mise en place et à l’utilisation de chartes éthiques dans les entreprises. Le blog public de la plateforme Codethic sera opérationnel en septembre 2011, sa partie privée en janvier 2012.
  • In-fuseon, partenaire communication de Codethic accompagne la réflexion stratégique sur les conditions de création d’une communauté professionnelle d’entre-aide Codethic dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises.

A travers la norme SYNERGIE-CODETHIC 26000, constituée de 7 axes, les entreprises sont accompagnées dans la mise en place et la valorisation de leur comportement éthique. Les référentiels sont l’ISO 2600 (RSE), le GRI et les Guidelines des meilleures pratiques éditées par l’ONU.

Cette thématique actuelle a de quoi attirer de nombreux membres et de nouveaux partenaires. Aventure à suivre…!

Et encore un grand merci à Rezonance!

Le Community management s’inscrit dans les nouveaux métiers digitaux du web, auxquels les entreprises s’intéressent de plus en plus pour renforcer leur image de marque. Pour gérer et animer les réseaux sociaux et les communautés en ligne, c’est l’intelligence émotionnelle qui est au coeur des compétences de communication…sans parler des compétences rédactionnelles bien-sûr!

LE COMMUNITY MANAGER: UN METIER OU UN RÔLE?
Le débat s’anime autour de la reconnaissance de la fonction ou du rôle du community manager en entreprise.
Qui dit métier dit structure et qui dit structure dit maîtrise, processus et contrôle.
Qui dit tenir rôle dit « changer de casquette » en fonction du contexte.
Le community manager en entreprise se trouve à la croisée de ces 2 exigences:

  • tenir l’objectif de l’entreprise qui l’emploie et respecter les consignes de façon coordonnée avec la direction, le marketing et la communication. Ça, c’est le métier!
  • interagir avec le public (le grand public ou bien la communauté professionnelle de clients, partenaires ou d’experts), considérer les points de vue, les reconnaître et y répondre. Ça, c’est le rôle!

En référence, pour une vue plus complète de ce nouveau type de marketing, l’article « Le community management: un marketing plus humain » paru dans l’Express.fr le 9.12.2010.

UN METIER QUI DECLOISONNE L’ENTREPRISE
Le community management est en train de devenir un métier et commence à en obtenir la reconnaissance. A voir l’effervescence sur le web (blogs, tweets) et hors web:

« Beaucoup de gens estiment, à tort, qu’il suffit d’alimenter un profil avec les publications existantes de l’entreprise pour créer une communauté. Or cette dernière repose essentiellement sur une idée d’échange et de dialogue. Sans cela, il ne se passe rien. », estime Olivier Tripet cité dans l’article de Bilan et président de la Swiss Community Manager Association.

De quelle couleur est la baguette magique du community manager qui met en oeuvre au quotidien une belle intelligence émotionnelle pour gérer de façon harmonieuse les relations clients et les relations hiérarchiques de son institution?
Les avis sont ouverts et le choix des couleurs aussi!

Avis et témoignages bienvenus!
Il nous en faut pour valoriser ce nouveau métier complexe et exigeant.

La vague verte du développement durable frappe aux portes des entreprises. Certaines surfent sur la vague au point de générer des réactions épidermiques contre le « greenwashing ». D’autres s’organisent et communiquent de façon responsable. En parallèle, le tsunami des media sociaux sur Internet a débuté une révolution numérique sans précédent, créatrice d’une société de l’immédiateté et de nouvelles formes de communication sociale.
Comment ces deux phénomènes mondiaux pourraient-ils se renforcer pour servir les desseins de l’un et de l’autre et faire progresser les entreprises et la société ? Il y a là une opportunité de faire converger les motivations.

AU MENU DE L’ARTICLE:
LES ENTREPRISES ORGANISENT LEUR RESPONSABILITE (p 1 et 2)
Les motivations clés pour entrer dans la démarche RSE.
Comment les entreprises communiquent-elles leurs engagements ?
LES MEDIA SOCIAUX SEDUISENT LES ENTREPRISES (p 3)
Les motivations clés des entreprises pour entrer dans les media sociaux
LES MEDIA SOCIAUX, CANAUX DE VALORISATION DE LA RSE (p 4)
DES TENDANCES INELUCTABLES (p 4)

 

LES ENTREPRISES ORGANISENT LEUR RESPONSABILITE

« La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire », source Wikipedia en référence à la Commission européenne.

Le concept de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est né lors du Sommet de la Terre des Nations Unies à Johannesburg en 2002. L’arrivée de l’ISO 26000 depuis début novembre 2010 renforce le concept.
Nous vivons le début d’un changement de civilisation qui se doit d’anticiper les impacts de ses activités. Pour une entreprise, quelle que soit sa taille, s’engager dans une démarche RSE structurée et efficace relève de la stratégie et de la croyance authentique de sa responsabilité universelle. C’est un acte individuel à portée collective ! Encore faut-il que l’entreprise y trouve aussi ses intérêts pour décider de s’en donner les moyens.

Depuis 1997 les Nations Unies ont lancé l’initiative de la Global Reporting Initiative (GRI) qui propose un cadre de reporting des actions pour les entreprises ou institutions. En 2008, on dénombre 1000 rapports d’entreprises au monde avec une tendance croissante à 1’400 rapports en 2009. En Suisse, 45 entreprises utilisent le référentiel GRI dont 6 seulement en Suisse Romande (source: 2ème Forum Romand-nov 2010).  Le GRI, adopté plutôt par des organisations de grande taille n’est pas le seul référentiel. D’autres solutions se mettent en place pour rendre la démarche plus accessible et ainsi permettre un déploiement de masse.

Avec la montée fulgurante de l’impact des media sociaux sur le web, les entreprises vivent des communications à plusieurs vitesses et qui se créent en parallèle.
Elles continuent à maîtriser leurs communications par voies traditionnelles comme le communiqué de presse ou les prises de paroles officielles. Mais qu’en est-il de la communication spontanée qui surgit sur le web?
Celle-ci propose une opportunité aux entreprises de repenser leur communication institutionnelle et de créer un lien de confiance authentique avec leur public de façon responsable.
Cela fait partie, à mon sens, de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) que d’établir une communication durable et vraie avec leurs parties prenantes.
Plus facile à dire qu’à faire cependant! Comment intégrer les media sociaux dans la stratégie de communication de l’entreprise? C’est ce qui m’intéresse et ce à quoi j’emploie une partie de mon temps.

En tous cas,  la vidéo très pédagogique de Commoncraft m’a donné envie d’écrire ce bref billet. Merci à leurs talents!

in-fuseon Sàrl, la communication au sens propre, ouvre un blog en substitut de sa page d’actualités éditée jusqu’à présent sur son site institutionnel www.in-fuseon.com.

Le blog nous permettra de publier, analyser, relayer et commenter des articles de façon plus soutenue sur nos sujets d’interpellations et d’actions:

  • les technologies propres (cleantechs),
  • la responsabilité sociétale des entreprises (RSE ou CSR en anglais) qui met en scène les engagements des entreprises sur des actions concrètes de développement durable,
  • les stratégies de communication et les enjeux de l’intégration des media sociaux pour les entreprises.

Bonne lecture, bons échanges, bienvenue aux commentaires constructifs!

Edith Page, Ceo et fondatrice d’in-fuseon