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e-réputation

 

Voici le phénomène de l’e-réputation en 5 points.

Quelle marque de produits obtient le plus de « J’aime » sur Internet?

Savez-vous ce que l’on dit de votre produit? Accordez-vous de l’importance à la perception que vous donnez sur le web? Autant de questions qui touchent au phénomène incontournable de l’e-réputation pour les individus et les entreprises, thème de la conférence du 5 juin 2014 organisée par l’Association suisse des Community Managers (SCMA) en partenariat avec la FER (Fédération des Entreprises Romandes Genève).

Article modifié le 24.11.20

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Voici les 5 points que je vous propose pour appréhender ce phénomène.

1. L’e-réputation

Elle est issue de la perception que créent les contenus d’informations et les conversations sur le web (blogs, forums, réseaux sociaux) autour d’une marque, d’un produit ou d’une personne.

La notion d’e-réputation apparaît dans les années 1990 avec la formulation proposée par Howard Rheingold, « gourou des interactions sociales en ligne ».

2. On est tous concerné(e)s

Le propre même du web est de laisser libre cours à toutes les conversations et les opinions qui font et défont les réputations des individus et des entreprises.

En Suisse, seulement 1 entreprise sur 4 surveille ce qui se dit sur elle sur le web. Voir les 10 bonnes pratiques pour optimiser votre communication sur les médias sociaux.

3. L’e-réputation se construit

L’ensemble des informations/contenus et des conversations et avis qui s’échangent aux carrefours des sites de presse, réseaux sociaux, blogs et forums contribuent à construire l’e-réputation de votre marque /produit.

Construire une présence active et engageante consiste à investir durablement sur la création et la publication de contenus qui vous donneront l’occasion d’entrer en interactions avec votre public.

« Si vous voulez être dans la vraie vie de vos consommateurs, de vos fans, vous vous devez de leur proposer du contenu, d’échanger, de partager avec eux, de créer du lien« , explique Stanislas de Parcevaux, directeur marketing d’Orangina Schweppes France dans une enquête de France Info.

4. Elle se surveille et se défend

Un outil de monitoring permet de surveiller toutes les teneurs des commentaires: positives, neutres ou négatives voire parfois diffamatoires .

Une réputation peut être rapidement endommagée. Il s’agit d’être organisé et de savoir gérer les « bad buzz »: savoir d’où ils viennent, via quels médias ils se propagent et à quelle vitesse.

En mars 2010, Nestlé a fait les frais d’un manque de préparation lors de l’attaque de GreenPeace contre l’huile de palme des barres chocolatées KitKat. Depuis le DAT (Digital Acceleration Team) de Nestlé à Vevey est équipé pour écouter 150 millions de sources de conversations sur Facebook, Twitter, Linkedln, YouTube, captées dans dix-sept langues! Enquête de France Info.

5. Elle se mesure

Il serait plus précis de dire que l’e-réputation s’évalue. Il n’y a pas de critère de mesure universelle certifié. Toutefois certains outils de monitoring proposent leurs propres notations d’e-réputation et comparent les marques entre elles sur la base de ce qui est capté publiquement sur le web.

Modifié le 24.11.20: l’index Klout n’existe plus. Chaque plateforme a créé son propre index.

Exemple de la plateforme Agilience qui propose un index d’autorité.

L’index Klout est devenu un critère d’évaluation de l’influence des individus et des marques. Il tient compte de l’activité et de l’influence (interactions, engagement) sur plusieurs réseaux sociaux. Cet indice varie constamment en fonction de votre activité.

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 Quelle est la ressource clé qui va vous permettre de maîtriser et d’exploiter au mieux l’opportunité de l’e-réputation?

  • 20140128-Net_academy-Capsule-Marketing_de_soiVous-même en tant qu’individu! Vous devenez le Community manager de votre propre identité numérique.
  • Votre Community manager en entreprise! L’animateur de communauté en ligne est la personne clé qui va mettre en oeuvre votre stratégie de contenus et va surveiller les conversations qui vous concernent sur le web.

Sources utiles:

Wikipedia: l’e-réputation.

 WIKI de Social media monitoring: une centaine de plateformes répertoriées.

Blog d’in-fuseon: Communication digito-sociale, témoignage d’un quotidien.

20121119-Net-Academy-logo-web-RVB-OKNet-Academy a ouvert ses portes vendredi 5 avril 2103 à Nyon en Suisse romande! Un grand jour pour ses deux co-fondateurs Olivier Tripet et…moi-même (Edith Page)!

Net-Academy est un institut de formation continue qui s’emploie à répondre aux besoins des entreprises, institutions, collectivités et indépendants. Nous formons des chefs d’entreprise et des professionnel(le)s  qui veulent comprendre comment surfer intelligemment sur la vague de la communication sociale sur Internet et comment s’organiser pour réussir leur E-commerce et l’animation de leurs communautés en ligne.

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Saviez-vous que d’ici à 2014, 52% des interactions clients se feront par les canaux digitaux dont 8% par les médias sociaux (cf Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, communautés professionnelles…)? (source: Markess International, avril 2012).

5 CAPSULES DE PROGRAMMES

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Notre parti-pris? Bâtir notre communication sur les outils web et les médias sociaux.

Pour en savoir plus et nous retrouver:

Une « landing page »: net-academy.ch
A partir de laquelle, vous accédez à chaque capsule, elle-même détaillée dans une publication sur la page Google+ de Net-Academy et menant à un formulaire de pré-inscription sur Google Drive! Du tout web 2.0.

Merci de « liker » la page Facebook de Net-Academy pour vous tenir informés des nouveautés.

Interagissez avec nous sur Twitter:  @Net_Academy.

Nous nous entourons d’un réseau d’une dizaine d’intervenants professionnels qui seront révélés au fur et à mesure. Alors ouvrez l’oeil et rejoignez Net-Academy sur les médias sociaux!

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MERCI AUX PREMIERS SOUTIENS!

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Net-Academy.ch

communauté en ligneArticle modifié le 9 mai 2020.
Le web propose de nouveaux moyens de fidéliser et de construire la connaissance dans l’échange, le partage et l’intelligence collective.
 
La création de communauté en ligne attire de plus en plus d’entreprises qui y voient le moyen de nouvelles pratiques de marketing. Mais la communauté n’est-elle pas une constellation humaine qui accepte de se regrouper autour d’un objectif commun? La communauté se crée si les membres loin de se faire « acheter » y trouvent une réelle valeur ajoutée.
 
Depuis 2010, j’accompagne et je forme des entreprises et des entrepreneurs à utiliser la communication digitale pour valoriser et promouvoir leur activité de façon responsable et efficace.
Voici les 12 points qui me paraissent essentiels pour créer sa communauté en ligne.
 
En 2010, dans le cadre de lancement de mon entreprise in-fuseon, j’ai appliqué cette démarche au projet de création de la communauté professionnelle d’entre-aide de Codethic* adressant la Responsabilité Sociétale d’Entreprise.
 
 
Les points suivants n’engagent que moi tant dans leur contenu que dans leur priorité:
 
  1. Quels objectifs?

    Distinguer les objectifs de l’entreprise/entité qui est à l’initiative de la communauté des objectifs des futurs membres afin de mieux les aligner pour « tirer à la même corde » en toute transparence

  2. Réseau ou communauté?

    Se questionner sur la création d’un réseau ou d’une communauté: réseautage tous azimuts ou bien ralliement autour d’un objectif commun en intégrant la mise en relation bien entendu

  3. Valeurs pour les membres?

    Créer une valeur économique et une valeur relationnelle pour les membres: allier les deux professionnellement apporte une valeur ajoutée économique à l’entreprise qui détache ses chères ouailles et une motivation valorisante aux participants

  4. Freins?

    Identifier les freins potentiels dans les échanges entre membres afin de les contourner ou éliminer avant de démarrer (même si l’on ne pense pas toujours à tout!)

  5. Choix de communauté?

    Vérifier si d’autres communautés existantes pourraient servir de « refuge » à votre projet plutôt que d’en créer une nouvelle de type MeToo

  6. Quels outils?

    Décider des outils techniques et plateformes en fonction de la valeur ajoutée recherchée: et oui il est toujours très tentant de « foncer » sur l’ouverture d’une page Facebook sans stratégie, planning éditorial ou ressources.

  7. Quels feed-back?

    Demander à la future communauté comment elle perçoit les valeurs ajoutées: si simple avec les sondages en ligne, sans oublier les rencontres off-line indispensables en fonction de votre projet

  8. Comment animer?

    Décider d’une philosophie d’animation de la communauté: amorcer ou laisser-faire et surtout observer

  9. S’organiser

    Anticiper l’organisation et planifier les étapes du lancement

  10. Le mix de communication

    Recruter les membres et faire connaître la communauté par un « mix communication » de rencontres off-line et de promotions en ligne

  11. Apprendre et ajuster

    Proposer le cadre, observer, agir, mesurer

  12. Se donner le temps!

2 ans?

Et vous, vous avez un avis et des expériences à partager à ce sujet? Notre monde est en mutation autour des médias sociaux et c’est un apprentissage continu!

Edith Page

Alors que le Master Plan cleantech vient d’être adopté le 19.1.2011 par la confédération suisse (voir article Tribune de Genève), voici un complément de réflexion sur l’enjeu de taille que représentent les cleantechs pour la Suisse et qui fait suite à notre article « Les cleantechs en Suisse: état des lieux ».

DES OBJECTIFS AMBITIEUX

Photo importée du site de la confédération suisse: www.cleantech.admin.ch

Voici la vision et les objectifs énoncés dans le Master Plan cleantech suisse par le
Conseil fédéral et résumés de façon certes un peu réductrice par votre auteure.

Vision :
La Suisse entend assurer d’ici à 10 ans un rôle de leader au niveau international dans le domaine des cleantechs. La Suisse vise à réduire sa consommation de ressources à un niveau supportable pour la nature (empreinte écologique 1) à l’horizon 2100 et donne ainsi les impulsions en matière d’efficacité et d’économie des ressources.

« Nous avons rédigé et adopté cinquante mesures et recommandations qui permettront à notre pays d’atteindre cet objectif », Doris Leuthard au Forum suisse le 18.1.

Cependant les besoins de financement d’une telle ambition ne sont pas annoncés.

Objectifs :

  1. Devenir leader dans la recherche cleantechs
  2. Réaliser des progrès considérables dans le transfert de savoir et de technologie (notamment entre les hautes écoles et l’industrie)
  3. Devenir leader dans la production des cleantechs
  4. Faire des cleantechs un symbole de la qualité suisse

 

L’AVENIR DES CLEANTECHS, UNE QUESTION DE POSITIONNEMENT INTERNATIONAL ET NATIONAL

Image extraite de la présentation d'Oerlikon Solar au WFES, Abu Dhabi janvier 2011

 

L’axe majeur international pour la Suisse semble être l’efficacité énergétique et l’économie de ressources ainsi que des marchés de niches très spécifiques dans le solaire, laissant les productions d’énergies de masse (ex solaire, stockage de l’énergie) aux mains d’une rude concurrence internationale (cf Chine et USA), même si certains fleurons du solaire suisse tirent encore leur épingle du jeu (voir Oerlikon Solar et sa technologie en couches minces de silicium). En 2010, le géant suisse ABB a gagné plusieurs palmarès en réalisant 2 des 10 plus grosses opérations mondiales de rachat dans le secteur de la gestion d’énergies. Efficacité énergétique et positionnement stratégique obligent! Voir l’excellent article de la Tribune.fr « 31 milliards d’Euros de deals en 2010 dans les cleantechs ».

Source: Calculs du Fraunhofer-Institut für System- und Innovationsforschung (ISI)23- Tableau importé du Master Plan cleantech.

Au plan national, les cleantechs requièrent des investissements massifs car elles adressent le besoin de grandes infrastructures (production d’énergies, traitement des eaux, gestion des déchets, mobilité) et relèvent de la responsabilité de l’Etat vis à vis des citoyens.

Les débats pro et anti-nucléaire actuels sur l’approvisionnement énergétique suisse à l’horizon 2025 vont bon train:

  • à Genève depuis que les constituants genevois ont décidé en septembre 2010 de supprimer l’article qui bannit l’énergie nucléaire du canton. Article de la Tribune de Genève du 30.9.2009.
  • à Berne et ailleurs en préparation de la votation populaire du 13 février pour déterminer l’avenir de la centrale nucléaire de Mühleberg (voir article de l’Hebdo).

On vit une bataille rangée de chiffres entre les anti-nucléaires qui démontrent la faisabilité énergétique par les énergies renouvelables et les pro-nucléaires qui brandissent la pénurie potentielle dès les années 2030. Une source essentielle d’information est le rapport Weinmann d’octobre 2009 (voir le résumé du rapport) qui démontre  en chiffres qu’il est possible de remplacer la production des 3 centrales nucléaires actuelles (21 TWh/an) par des économies d’énergies et les énergies renouvelables (cumul de 28 TWh/an). Le site www.informationnucléaire.ch nous éclaire sur les coûts réels du nucléaire et surtout de son démantèlement. Edifiant!

L’accélération des mesures d’efficacité énergétique par exemple dans les bâtiments et l’habitat est en route. Quant à la production de nouvelles énergies renouvelables, elles subissent malheureusement des freins. Voir article sur la fronde anti-éolienne dans le Jura.

Pour revivre le débat animé télévisé sur la TSR, voir l’émission Infrarouge du 23.11.10 avec notamment Isabelle Chevalley, présidente d’Ecologie libérale et députée au Grand Conseil, Vaud et bien d’autres personnalités: « vous reprendrez bien une petite centrale nucléaire« .
Les gros enjeux nationaux commencent donc par la future politique d’approvisionnement du pays.

LES ENJEUX DES CLEANTECHS

Comment la Suisse pourrait-elle soutenir l’innovation dans les énergies renouvelables (ER) et surtout les nouvelles ER si elle fait le choix du nucléaire? Tout ne pourra pas être financé.
L’Etat semble vouloir activer son rôle de régulateur pour encourager l’innovation en ayant introduit des taxes qui font bouger: taxe sur le Co2 (source de financement du programme Bâtiments depuis 2010), étiquetage des appareils et des bâtiments, normes du bâtiment (SIA, Minergie) et la Rétribution à Prix Coûtant pour encourager les énergies renouvelables.

Mais que représentent quelques centaines de millions de CHF face à des programmes d’investissements massifs de relance économique alloués par exemple aux USA (64 milliards dollars) ou en Chine (40 milliards dollars) en 2009  dans ce domaine des cleantechs?

Cet état de faits conditionne les priorités et le type de marchés de cleantechs que la Suisse peut se permettre de poursuivre. Cependant nous pouvons faire confiance à la capacité d’innovation suisse et à sa précision technologique car de nombreux exemples de réussite  et d’innovations d’excellence s’affichent régulièrement. A suivre dans une prochaine parution…et également sur les sites de CleantechsAlps et de façon plus générale sur celui de Swisscleantechs.


In-fuseon a développé la méthode in-fuseon™Concept permettant rapidement et durablement à votre entreprise innovante de concevoir et structurer sa stratégie de marketing – communication, sa stratégie de marque et ses supports de communication pour générer business et notoriété. In-fuseon accompagne la start-up Geroco depuis début 2010.

Les cleantechs (ou technologies propres) sont un domaine porteur d’espoirs économiques, sociaux et environnementaux, au cœur de l’effervescence institutionnelle en Suisse.
Etat des lieux!
Cette proposition de réflexion est réalisée sur la base de l’analyse de sources d’informations officielles :

et d’une expérience terrain de certaines cleantechs locales en 2010.

Un témoignage réjouissant :

« A partir du lancement des recherches actives de fonds, il nous a fallu en réalité moins de 5 mois pour réunir CHF 800′000.- », précise Michael Dupertuis, directeur de Geroco et de la solution Ecowizz de maîtrise de la consommation d’énergies aux particuliers et aux entreprises : www.ecowizz.net.
La bonne idée, la capacité à s’entourer des bonnes compétences, le talent des créateurs, la force de travail, voilà les atouts que Geroco déploie depuis sa création en Valais en novembre 2009.
Un bel exemple de start-up cleantech suisse à suivre…

LES CLEANTECHS, EFFET DE MODE OU ENJEU MONDIAL?

« Nous n’échapperons pas au baril de brut à 100 dollars », article de la Tribune de Genève, 6.1.2011.

…pic pétrolier atteint ou pas…avec comme conséquences des augmentations de tarifs même différés pour les entreprises et les particuliers.
Face à la croissance des consommations d’énergies, à la raréfaction des ressources naturelles, aux mutations climatiques, écologie et économie ne sont plus antinomiques quant il s’agit de maîtriser notre empreinte écologique.

« Sur la base des données de 2007 analysées dans le rapport 2010, l’Empreinte Ecologique de la Terre a dépassé sa biocapacité de 50% « ,
Source WWF : Rapport Planète vivante 2010

Alors que l’empreinte écologique moyenne mondiale est de 1.5, elle dépasse les 2 planètes Terre dans les pays à hauts revenus.

La vision 2050 du World Business Council for Sustainable Development, une organisation mondiale de 200 entreprises engagées dans le Développement Durable, propose un nouvel agenda pour le monde des affaires au risque de voir la consommation des ressources multipliée par 2,3 par rapport à ce que la planète Terre peut nous fournir !

Même si la maîtrise des consommations dépend aussi de nos comportements humains, les cleantechs proposent des solutions qui contribuent à protéger et à préserver les ressources et les systèmes naturels. Elles recouvrent les domaines de l’environnement, de l’énergie et des ressources naturelles. En font notamment partie les techniques de mesure de l’efficacité des ressources, la gestion des eaux et des déchets, le recyclage, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, le stockage de l’électricité appliqués à notre vie quotidienne.
En Suisse par exemple, les bâtiments représentent 45% de la consommation totale d’énergie grise et est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre.

En 2020, les cleantechs pourraient représenter 6% du volume de l’ensemble des activités économiques mondiales avec un marché estimé à 2’900 milliards de CHF (croissance de 3 à 8% d’ici à 2020).

UN CONTEXTE DE RENOUVEAU EN SUISSE

En Suisse, l’intérêt envers les cleantechs, n’est pas nouveau. Ces technologies ont contribué à positionner la Suisse comme un des pays les plus innovants dans la décennie 90. La Suisse obtient le 2ème rang des investissements en Recherche et Développement et est citée parmi les 30 pays les plus compétitifs dans l’innovation. (Sources dans Rapport cleantech Béglé sur base OCDE et WEF).

Mais depuis le début des années 2000, il y a perte de terrain surtout sur les énergies et matériaux renouvelables si on prend le nombre de dépôts de brevets comme un indice précoce d’innovation.

En 2010, un rapport sur les brevets dans les cleantechs, réalisé par l’Office européen des brevets (OEB), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et le Centre international pour le commerce et le développement durable (CICDD) constate que le Japon, les Etats-Unis et l’Allemagne sont les plus grands déposants, la Suisse arrivant en 11ème position. (Source : Patents and clean energy : bridging the gap between evidence and Policy)

La Suisse réagit et veut inverser la tendance. Elle capitalise sur ses nombreux atouts : capacité d’innovation à travers les hautes écoles, incubateurs, plateformes d’accueil, de promotion et de financement.
Un excellent article le 22.12.10 du magazine L’Hebdo dresse un panorama de la situation de « ce printemps des cleantechs ».

Il est essentiel de distinguer les acteurs générateurs d’innovations (technologies ou intégrateurs ou conseils à valeur ajoutée) de ceux qui utilisent les cleantechs avec ou avec peu de valeur ajoutée.

La Suisse se dote de plusieurs « outils » institutionnels :

  • un Master Plan cleantech Suisse, émis en octobre 2010 et en cours de consultation jusqu’au 28 février 2011 puis en adoption par le Conseil Fédéral au printemps 2011
  • de clusters et incubateurs régionaux résultant d’initiatives cantonales rattachées pour certaines aux promotions économiques : i.net Basel, Cleantech FribourgCleantechAlps, le pôle d’excellence cleantech Genève et SO et Zurich Green Region
  • et en comptant bien entendu sur son tissu économique et ses entreprises innovantes : nous avons identifié 80 PME, industriels et start-up en Suisse à partir de la cartographie non exhaustive établie par CleantechAlps et publiée par L’Hebdo. Le rapport cleantech Béglé liste plus de 300 acteurs en Suisse Occidentale incluant les nombreux entrepreneurs/installateurs en bâtiments.

Sans compter les nombreux créateurs en herbe que canalise une association comme VentureLab et qui sont juste dans une phase d’émergence…
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In-fuseon a développé la méthode in-fuseon™Concept permettant rapidement et durablement à votre entreprise innovante de concevoir et structurer sa stratégie de marketing – communication, sa stratégie de marque et ses supports de communication pour générer business et notoriété. In-fuseon accompagne Geroco depuis début 2010.

La vague verte du développement durable frappe aux portes des entreprises. Certaines surfent sur la vague au point de générer des réactions épidermiques contre le « greenwashing ». D’autres s’organisent et communiquent de façon responsable. En parallèle, le tsunami des media sociaux sur Internet a débuté une révolution numérique sans précédent, créatrice d’une société de l’immédiateté et de nouvelles formes de communication sociale.
Comment ces deux phénomènes mondiaux pourraient-ils se renforcer pour servir les desseins de l’un et de l’autre et faire progresser les entreprises et la société ? Il y a là une opportunité de faire converger les motivations.

AU MENU DE L’ARTICLE:
LES ENTREPRISES ORGANISENT LEUR RESPONSABILITE (p 1 et 2)
Les motivations clés pour entrer dans la démarche RSE.
Comment les entreprises communiquent-elles leurs engagements ?
LES MEDIA SOCIAUX SEDUISENT LES ENTREPRISES (p 3)
Les motivations clés des entreprises pour entrer dans les media sociaux
LES MEDIA SOCIAUX, CANAUX DE VALORISATION DE LA RSE (p 4)
DES TENDANCES INELUCTABLES (p 4)

 

LES ENTREPRISES ORGANISENT LEUR RESPONSABILITE

« La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire », source Wikipedia en référence à la Commission européenne.

Le concept de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est né lors du Sommet de la Terre des Nations Unies à Johannesburg en 2002. L’arrivée de l’ISO 26000 depuis début novembre 2010 renforce le concept.
Nous vivons le début d’un changement de civilisation qui se doit d’anticiper les impacts de ses activités. Pour une entreprise, quelle que soit sa taille, s’engager dans une démarche RSE structurée et efficace relève de la stratégie et de la croyance authentique de sa responsabilité universelle. C’est un acte individuel à portée collective ! Encore faut-il que l’entreprise y trouve aussi ses intérêts pour décider de s’en donner les moyens.

Depuis 1997 les Nations Unies ont lancé l’initiative de la Global Reporting Initiative (GRI) qui propose un cadre de reporting des actions pour les entreprises ou institutions. En 2008, on dénombre 1000 rapports d’entreprises au monde avec une tendance croissante à 1’400 rapports en 2009. En Suisse, 45 entreprises utilisent le référentiel GRI dont 6 seulement en Suisse Romande (source: 2ème Forum Romand-nov 2010).  Le GRI, adopté plutôt par des organisations de grande taille n’est pas le seul référentiel. D’autres solutions se mettent en place pour rendre la démarche plus accessible et ainsi permettre un déploiement de masse.

Avec la montée fulgurante de l’impact des media sociaux sur le web, les entreprises vivent des communications à plusieurs vitesses et qui se créent en parallèle.
Elles continuent à maîtriser leurs communications par voies traditionnelles comme le communiqué de presse ou les prises de paroles officielles. Mais qu’en est-il de la communication spontanée qui surgit sur le web?
Celle-ci propose une opportunité aux entreprises de repenser leur communication institutionnelle et de créer un lien de confiance authentique avec leur public de façon responsable.
Cela fait partie, à mon sens, de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) que d’établir une communication durable et vraie avec leurs parties prenantes.
Plus facile à dire qu’à faire cependant! Comment intégrer les media sociaux dans la stratégie de communication de l’entreprise? C’est ce qui m’intéresse et ce à quoi j’emploie une partie de mon temps.

En tous cas,  la vidéo très pédagogique de Commoncraft m’a donné envie d’écrire ce bref billet. Merci à leurs talents!

in-fuseon Sàrl, la communication au sens propre, ouvre un blog en substitut de sa page d’actualités éditée jusqu’à présent sur son site institutionnel www.in-fuseon.com.

Le blog nous permettra de publier, analyser, relayer et commenter des articles de façon plus soutenue sur nos sujets d’interpellations et d’actions:

  • les technologies propres (cleantechs),
  • la responsabilité sociétale des entreprises (RSE ou CSR en anglais) qui met en scène les engagements des entreprises sur des actions concrètes de développement durable,
  • les stratégies de communication et les enjeux de l’intégration des media sociaux pour les entreprises.

Bonne lecture, bons échanges, bienvenue aux commentaires constructifs!

Edith Page, Ceo et fondatrice d’in-fuseon